Et si ce soir pour la fête de la musique on créait la Chorale Improbable des Joyeux Citoyens.
Et si ce soir nous chantions Hécatombe de Georges Brassens en solidarité avec les personnes chahutées par la police pour avoir pris la liberté de chanter cette chanson sur la voie publique.
Et si ce soir nous chantions Hécatombe devant le commissariat central d’Aix en Provence.
Pour la fête de la musique
Ce soir, mardi 21 juin 2011 à 20h00
Devant le commissariat central d’Aix en Provence
10 avenue de l’Europe
(à proximité de la gare routière)
Munissez-vous de vos papiers d’identité et du n° de téléphone d’un avocat
Vous trouverez en PJ les paroles de la chanson de Georges Brassens « Hécatombe ».
Merci de diffuser très largement.
Hécatombe
De Georges Brassens
Au marché de Briv’-la-Gaillarde
A propos de bottes d’oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C’est un usag’ bien établi
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout’ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l’assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j’bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant : "Hip, hip, hip, hourra !"
Frénétiqu’ l’un’ d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l’anarchie !"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s’lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j’ose
Le dire tellement c’est bas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avait pas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avait pas
Vos commentaires
# Le 21 juin 2011 à 18:35, par Christiane En réponse à : Marseille La lutte enchantée Rassemblement à plusieurs voix Défendons le droit de chanter !!!
le jeudi 16 juin 2011 19 h devant le Commissariat Noailles, canebière
Mille Bâbords http://www.millebabords.org/spip.ph...
# Le 26 juin 2011 à 14:00, par rebellyon.info En réponse à : Fête de la musique à Lyon : chanter peut entraîner de graves violences policières
"Le lendemain matin de la fête de la musique vers 5h alors que mes amis et moi rentrions à nos domiciles, nous avons subi des violences policières entrainant de lourdes conséquences : fractures, ITT, plainte pour outrage et appel à l’émeute, etc...
Nous nous sommes faits violentés pour avoir chanté « Les enfants de Cayenne » des Amis d’ta femme, dans le métro station Gerland..."
# Le 3 juillet 2011 à 10:50, par Christiane En réponse à : Un groupe de résistants chante "Hécatombe" de Brassens devant le commissariat Cité à Paris.
http://www.dailymotion.com/video/xj...