15 h Communauté Emmaüs Saint Marcel, 46 Boulevard de la Cartonnerie,
13011 (Métro La Timone / Bus n 12 (direction Eoures), 12 B (direction les camions), 12S (direction la Treille) : arrêt La rouguière.)
15 h Communauté Emmaüs Saint Marcel, 46 Boulevard de la Cartonnerie,
13011 (Métro La Timone / Bus n 12 (direction Eoures), 12 B (direction les camions), 12S (direction la Treille) : arrêt La rouguière.)
3 séances prévues entre 15h et 19h / heure de la première séance : 15h
« Avant que les murs tombent », Eve Duchemin,
2008, 27 mn
« Lift », Mark Isaacs,
2002, 24 mn
« Une vie », Emmanuel Bellegarde,
2009, 2mn
La proposition
Ces films sont le choix des compagnons ayant participé au ciné-club autour du cinéma documentaire* qui s’est déroulé sur plusieurs mois en amont du festival au sein de la communauté.
Trois courts-métrages pour déplacer le regard que l’on porte sur autrui, donner un visage à l’altérité, à la précarité, à l’étranger.
Chaque film sans pathos, sans fioritures, met en exergue les lignes que nous traçons pour territorialiser notre société, autant pour nous retrouver que pour éloigner et surtout exclure. Ici, la caméra donne la parole, transmets maux et poésie et révèle avec générosité et délicatesse autant le poids qui nous accule à l’immobilisme que cet élan vital qui nous anime.
Une invitation à aller à la rencontre de l’autre et surtout un appel à prendre la parole pour remettre en cause ces lignes qui nous imposent trop souvent de demeurer à une place qui n’est pas la nôtre.
Les films
« Avant que les murs tombent », Eve Duchemin, 2008, 27 mn
Près de Charleroi, Colin vit seul avec sa mère dans une maison insalubre, qui s’effondre chaque jour, un peu plus. Face à la misère, il écrit avec ses potes dans sa chambre, devenue pour l’occasion, une maison de jeunes improvisée. Du rap comme exutoire et comme nécessité.
La seule manière qu’ils ont trouvée pour faire parler de cette pauvreté au cœur de l’Europe, et qu’on ne regarde plus. Même à travers nos téléviseurs.Tant que cette maison résiste, ils ne traîneront pas dehors. Tant qu’ils écrivent, ensemble, ils ne tomberont pas.
« Lift », Mark Isaacs, 2002, 24 mn
Le réalisateur Marc Isaacs s’installe dans l’ascenseur d’un immeuble Londonien. Les habitants vont peu à peu se confier à lui : un portrait émouvant et teinté d’humour d’un quartier populaire de Londres.
« Une vie », Emmanuel Bellegarde, 2009, 2 mn
Du scotch, une ligne, des marges, une vie...Quand quelques minutes résument une vie, portrait choc.
Le Festival des arts de passage / Initié par la communauté Emmaüs Saint Marcel
Cette action est portée par la communauté de Marseille Saint-Marcel, les compagnons, et un collectif d’artistes professionnels et d’associations socio-culturelles qui se réunissent tout au long de l’année pour décider collectivement de la thématique et de la programmation du festival. Cette journée née de cette émulation collective propose, aux côtés de la traditionnelle vente, des performances, des animations et des activités créatives, et se solde par un grand banquet républicain, l’occasion de rassasier les ventres et de se nourrir des idées des uns des autres.
Programme en lien : http://emmaus.saintmarcel.free.fr/e...
* Dans le cadre du cycle Signes de la misère, richesse des signes / Parce que richesse et pauvreté sont inextricablement liées comme les deux faces d’une même pièce, ce cycle esquisse une radioscopie d’un système économique et de ses effets pervers, pour en donner des lectures éclairées ou décalées, en tout cas portées par le regard d’un cinéaste.
peupleculture.marseille chez wanadoo.fr / 04 91 24 89 71
Théâtre Toursky, 16 Passage Léo Ferré, 13003