20 h à l’Équitable Café, 54 cours Julien, 13006
20 h à l’Équitable Café, 54 cours Julien, 13006
L’actualité immédiate, via le printemps arabe, nous pousse à rééxamlner nos croyances. Ces révolutions suscitent au même titre qu’octobre 1917, que Cuba, que Mai 68, de grands espoirs. Mais aussi de grandes craintes, l’une des plus importantes, celle de la possibilité d’un échec - et, de fait, celle de l’utilité d’une révolution par la force. L’ombre de Marx et le café lancent ensemble un cycle de projections qui aura pour thématique la révolution, avec pour but d’interroger la validité aujourd’hui, dans un monde gouverné par la finance, de ces actes révolutionnaires.
De Che Guevara à Rudi Dutschke, de Lénine à Mao, de Charonne à la rue Gay-Lussac, de Cuba à Santiago, "Le fond de l’air est rouge" retrace la montée puis la retombée des utopies révolutionnaires des années 60 et 70. Un extraordinaire montage d’archives, le film-culte de Chris Marker.
Des images fortes, sanglantes, ironiques, bouleversantes, drôles. Et instructives.
En novembre 1977, lorsque sort » Le Fond de l’air est rouge », Chris Marker a 56 ans. Le grand documentariste vient de traverser dix années de militantisme, dont plus de trois entièrement consacrées au travail sur son film.
Il a donné naissance en décembre 1967 au collectif SLON (Société de Lancement des oeuvres Nouvelles, en russe » éléphant » ), coopérative de cinéastes et d’opérateurs illustrant les conflits sociaux en cours et réalisant des » magazines de contre-information » , puis au Groupe Medvedkine réunissant des » cinéastes ouvriers » .
Film documentaire France, 1977/2008, 3h Production INA, Iskra