Une tribune pour les luttes

"mondialisme"

Les nouveautés de février 2012

Article mis en ligne le vendredi 2 mars 2012

Sept textes de l’Union ouvrière internationale (1949)

par Yves le 1er mars 2012

(Fidèles à notre démarche qui consiste à rééditer ou traduire des textes de tendances révolutionnaires peu connues et qui ont combattu à la fois leur bourgeoisie nationale, les fascistes, les nationalistes, le stalinisme, la social-démocratie et les différents impérialismes, nous reproduisons le Manifeste de l’éphémère Union ouvrière internationale, issue pour l’essentiel du mouvement trotskyste, qui fut fondée à l’hiver 1948 et comptait une cinquantaine de militants tant (...)

Pologne 1980-1982 : du capitalisme d’Etat au capitalisme « libre »

le 27 février 2012

Un groupe anarchiste de Poznan prépare la traduction de l’ouvrage d’Henri Simon Pologne 1980-1982, Lutte de classe et crise du capital (Spartacus, 1982, paru aussi en anglais : Poland 1980-1982 , Class struggle and the crisis of Capital, Black and Red, 1985). H. S. a écrit pour cette édition polonaise la préface que nous reproduisons ci-dessous. Cela fait plus de vingt années – une génération – qu’en novembre 1989 le mur de Berlin est tombé. Cet (...)

La TVA sociale, une mesure protectionniste et un racket social

le 27 février 2012

Ce texte est paru dans Echanges n° 139 (hiver 2011-2012).

La révolte des cités françaises de 2005. Chronologie

le 25 février 2012


CHRONOLOGIE des événements du 27 octobre au 20 novembre 2005 parue dans La révolte des cités françaises, symptôme d’un combat social mondial
Sources. Nous avons utilisé pour cette chronologie les quotidiens Libération, Le Parisien, le Monde... et les agences AFP, Reuters...ainsi que les sites Internet et
Les sites et ,qui ont publié aussi des chronologies des émeutes, s’appuient principalement (ainsi qu’une kyrielle d’autres sites) sur nouvelobs.com En (...)

« Occupy… » et « indignés » dans les publications

le 25 février 2012


Revue de presse parue dans Echanges n° 139 (hiver 2011-2012) Etats-Unis
Pour le réseau de groupes libertaires américain « First of May Alliance », dit M1, dans un article traduit dans Alternative libertaire n° 214 (février 2012), « le mouvement Occupy a engendré une escalade des formes de résistance au système : grèves, blocages de ports et actions directes », et « si les manifestations de masse ne reflètent pas toutes la pratique et les idées du mouvement, elles expriment bien un réel (...)

Baltimore, ville des gyrophares

le 25 février 2012


Cet article est paru dans Echanges n° 139 (hiver 2011-2012). Texte original sur
Quiconque entre dans Baltimore par le train de nuit en direction du sud entrevoit une perspective mémorable : un défilé de pâtés et de rangées de maisons, aux portes et fenêtres bouchées par des planches, et de rues désertes dans les quartiers ouvriers de l’est de la ville. À l’horizon, à perte de vue, on voit clignoter un arc de lumières bleues semblables aux gyrophares des voitures de police. Ces (...)

Echanges n° 139 - hiver 2011-2012 - sommaire

le 25 février 2012

« Occupy ».
Baltimore, ville des gyrophares, p. 3
« Occupy » et « Indignés » dans les publications, p. 9
Royaume-Uni : après les émeutes, p. 14
France. La TVA sociale, une mesure protectionniste et un racket social, p. 16
Le complexe militaro-sécuritaire international, son rôle dans la crise actuelle (I), p. 19 — La crise dans les publications, p. 24
Iran. Grève des ouvriers de la pétrochimie contre le système du travail intérimaire, p. 25
Au Kazakhstan, un « éléphant (...)

Dans le monde, une classe en lutte février 2012

le 20 février 2012

Ce bulletin, comme les précédents, ne peut, dans ses limites contraignantes de coût donc de pagination, évoquer toutes les luttes qui, sous des formes diverses, se déroulent dans le monde – toutes défensives, depuis des revendications sur les salaires et les conditions de travail, l’opposition aux délocalisations, jusqu’aux manifestations diverses, et aux émeutes contre les mesures d’austérité souvent drastiques touchant toutes les couches sociales, mesures destinées à tenter de sauver le capital dans sa dérive mondiale.
Depuis plus d’une année maintenant, une série d’événements dans ce monde capitaliste ont pu donner à la fois des raisons de craindre un assujettissement répressif encore plus grand, et des raisons d’espérer que la conjonction des mouvements de lutte permettrait d’ouvrir une porte vers un monde nouveau.

Les craintes peuvent paraître se matérialiser aujourd’hui ; pour le capital, la crise économique et financière faisant toujours rage. Cela fait l’objet de maints commentaires et pronostics, y compris dans les colonnes de l’ultra-gauche. Pour les tenants du capitalisme, le problème central est rarement évoqué directement : comment restaurer le taux de profit, ce qui ne peut venir que de l’exploitation de la force de travail d’où toutes les mesures dites d’austérité qui ne visent qu’à cette fin. Pour tous ceux qui voudraient œuvrer pour une société d’où l’exploitation de la force de travail serait bannie, « crainte » n’est pas vraiment le mot juste, car si l’on pense que le système capitaliste aura une fin ce sera avec la conjonction de ses problèmes intrinsèques et de la lutte de classe conséquente.

Les raisons d’espérer en cette fin peuvent venir des errements du capital mais surtout de l’apparition presque concomitante, depuis une année, et apparemment dans la plus grande confusion, de luttes dans les secteurs les plus divers, les unes dans la continuation des luttes antérieures (parfois avec une radicalisation nouvelle) contre les conditions présentes dans l’exploitation de la force de travail – souvent cantonnées et localisées –, les autres plus générales bien que souvent plus confuses, avec des caractéristiques et une dimension que l’on n’avait pas connues depuis longtemps.

Ce sont surtout ces dernières, développées depuis début 2011 qui, nées dans un pays et dans des circonstances spécifiques, ont sauté les frontières et ont gagné, parfois sous d’autres formes et d’autres vocables, tant des pays en développement que des pays industrialisés. Elles constituent, par-delà toutes leurs vicissitudes présentes, un véritable mouvement d’ensemble sous-tendu, malgré toutes ses ambiguïtés, une aspiration profonde à un changement de société. La latence d’un tel courant se révèle dans le fait qu’il suffit, pour les banlieues britanniques ou françaises comme dans la révolte tunisienne, d’un incident pour que s’allume un incendie qui se généralise à tout le pays.

Ce serait être bien naïf de penser que la classe capitaliste ignore une telle situation et qu’elle ne pense pas tenter une autre réponse, tant économique que politique, non seulement pour combattre la montée des résistances mais aussi, par une montée vers une nouvelle guerre mondiale. Le développement récent de perspectives guerrières n’est pas spécialement rassurant et une nouvelle guerre, si le capital parvenait à l’imposer, serait la plus grande défaite de l’ensemble du prolétariat.

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