Le RESF de Marseille organisait une rencontre des comités de soutien aux jeunes et familles Sans-Papiers samedi 23 juin au Parc Longchamp pour annoncer sa traditionnelle "veille d’été".
Nombreux sont les parents d’élèves, personnels de l’Education, militants associatifs et syndicaux, citoyens qui ont répondu présent lors de cette initiative festive de solidarité.
Le journal La Marseillaise était également présent.
Les photos ci-dessous témoignent du caractère convivial et revendicatif de cette initiative.
Ce RDV a notamment été l’occasion d’un soutien financier aux familles Sans Papiers et de rappeler les revendications d’urgence du RESF :
l’interdiction le placement en rétention des mineurs
la gratuité de l’AME rétablie
le droit d’asile pleinement restauré, la liste des pays dits sûrs supprimée
la régularisation des parents d’enfants scolarisés et des jeunes majeurs scolarisés
l’interdiction du démembrement des familles (l’expulsion d’un père ou d’une mère tandis que le conjoint et les enfants restent en France)
les taxes prohibitives perçues sur la délivrance des titres de séjour doivent être réduites, ramenées, par exemples à celles exigées pour la délivrance d’un passeport français (80 €).
Ces mesures, et celles concernant les autres catégories de sans papiers devront être prises au plus vite. Nous avons cependant conscience de la difficulté à décider et à organiser ces dispositifs en quelques jours.
Aussi nous semble-t-il indispensable et urgent que le président de la République prenne dès son entrée en fonction une mesure forte, à la fois symbolique, et qui concrétise aux yeux de tous que les promesses électorales ne sont pas du vent : un moratoire sur les expulsions.
La volonté exprimée par le président d’une "une autre politique migratoire" respectant "la dignité de tous les êtres humains" impose la refonte du CESEDA. Il serait dès lors inacceptable que des hommes, des femmes, des enfants soient expulsés sur la base de textes hérités du sarkozysme et promis à la corbeille très vite. Décréter un moratoire sur les expulsions est une mesure conservatoire à laquelle le nouveau pouvoir ne saurait se dérober. Le changement, c’est maintenant.
À la veille des vacances d’été tous les jeunes, familles Sans-Papiers et leurs soutiens (d’établissement, associatifs, politiques…) sont invités à partager tous ensemble un moment de solidarité. Au programme : Goûter, musique, expo, prises de parole…
Au lendemain des élections législatives, ce sera également l’occasion de rappeler les exigences du RESF.
Réseau Education Sans Frontières 13
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