Le peuple grec est soumis à une cure d’austérité cruelle au nom du remboursement de la dette. Accusée de laxisme, de fainéantise, de fraude, la population est sommée de devenir raisonnable, d’arrêter de vivre au-dessus de ses moyens et de paresser… Cette propagande orchestrée par la troïka (UE, FMI, Banque Centrale Européenne) et le monde de la finance en général sert avant tout à culpabiliser les peuples en Grèce d’abord et partout ailleurs ensuite pour poursuivre leur projet de soumettre l’ensemble de la société aux intérêts des actionnaires des banques et des multinationales.
Comme en France, l’endettement de la Grèce résulte non d’un excès de dépenses, mais d’un manque de recettes fiscales provenant des hauts revenus et des grandes entreprises. En Grèce comme en Espagne, au Portugal ou en Italie, la dette est considérablement alourdie par les taux d’intérêt très importants exigés par les marchés financiers.
Ce qui se joue en Grèce nous concerne tous : c’est le combat des peuples contre la domination du monde des affaires qui nous impose une société absurde et injuste, tout en dégradant les conditions de vie sur terre.Il ne s’agit pas de la crise d’un pays, mais de la faillite d’un système. Refusons la caricature et la stigmatisation d’un peuple pour l’isoler des autres ! Une défaite du peuple grec préparerait la notre !
Des grecs se sont mobilisés dans un "Collectif d’Audit de la Dette" pour recenser toutes les dettes illégitimes qui n’ont pas été contractées dans l’intérêt de la majorité de la population. Ces dettes doivent être annulées. Seule une annulation massive des dettes pourra permettre à ce pays de se relever !
Imposons aussi en France un audit citoyen de la dette
pour faire le point sur l’endettement de notre pays
et refuser de payer les dettes illégitimes.
NON à l’austérité que l’on veut nous imposer
au prétexte de la dette !