Une tribune pour les luttes

De l’importance de la sémantique dans les CFA

les centres de formation d’apprentis

Article mis en ligne le dimanche 4 novembre 2012

Les organismes gestionnaires de CFA ( hélas ils sont très nombreux) souhaitent maintenir le vocable de formateur ;. en effet , cela leur permet dans les statuts et les con ventions collectives de :
- ne pas rétribuer les enseignants au même niveau que ceux de l’E.N.
- ne pas leur octroyer l’ensemble des vacances scolaires dont ils auraient fort besoin
- leur faire effectuer beaucoup plus d’heures par semaine de face à face ( 21 à 24 h en général) contre 15 à 18h pour les enseignants de l’EN.
- les contraindre sous de fallacieux prétextes à être plus ou moins taillable et corvéable ; j’en passe car la liste serait longue ; ( j’ai à ce sujet beaucoup trop d’expérience)

A contrario, la référence à un terme de prof ( qui n’est pas une fin en soi) sous tend un travail identique ( en terme de face à face , d’inspections etc.. donc une demande et une lutte permanente d’ajustement : A TRAVAIL EGAL ---------- SALAIRE ET CONDITIONS IDENTIQUES

Cela a été plaidé devant les tribunaux

Il est évident que l’on peut objecter pour quelles raisons ne pas avoir intégré par concours l’E.N ,
la réponse est simple : la volonté de ne pas partir loin de son département car partir , c’est mourir beaucoup ;
un exemple connu à l’heure actuelle en LANGUEDOC : le CFA de SETE dans le département de l’HERAULT ; on veut leur imposer des changements insupportables ; conséquence :grève depuis 2 mois excusez du peu pour ces changements ;
35 heures de présence sur place au lieu des heures de face à face normales et le reste du temps de travail à la maison
6 semaines de congés payés au lieu de 16 comme pour tout enseignant qui se respecte

Retour en haut de la page