Une tribune pour les luttes

lundi 13 janvier 2014

ISTRES

18 h 30

LUNDI 13/01 Cinéma Le Coluche, allée Jean Jaurès, 13800

Projection-débat à l’invitation de la LDH Istres-Ouest Provence

« La Marche », réalisé par Nabil Ben Yadir

en présence de Yamina Benchenni et de Kader Atia

La LDH Istres-Ouest Provence vous présente ses meilleurs vœux et a le plaisir de vous inviter à la projection du film « La Marche » au cinéma Le Coluche à Istres en présence de Yamina Benchenni, marseillaise qui a participé à cet évènement en 1983 et de Kader Atia impliqué dans l’organisation de cette riposte au départ d’Aix en Provence.

- Pot fraternel et vœux à 18h30

- Film à 19h30 suivi d’un débat

Réflexions pour alimenter le débat sur « LA MARCHE »

Trente ans après l’arrivée à Paris de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, on ne compte plus les initiatives, film, documentaires, livres-témoignages, colloques et autres forums se succèdent partout en France.

Les militants de l’ombre, tantôt centrés sur la lutte contre les discriminations, tantôt experts des combats en justice contre les « crimes racistes et violences policières » bénéficient avec ce trentenaire d’un « moment » rare pour mobiliser et disposer d’une (petite) fenêtre médiatique.

Ce sont par exemple les associations ACLeFeu à Clichy-sous-Bois, le Tactikollectif (d’où émanent les Motivé(e)s) à Toulouse) ou le mouvement lyonnais Agora-Valeurs des quartiers, qui se revendiquent de l’héritage des marcheurs de 1983, en dehors des grandes organisations du mouvement antiraciste. Réunies au sein du collectif Égalité des droits et justice pour tous, des dizaines d’associations, rejointes par la gauche du PS, avait appelé à manifester le 7 décembre à Paris.

Une autre « marche contre le racisme », avait été organisée, y compris à Marseille, par la LDH, des organisations nationales antiracistes et syndicales en riposte aux attaques racistes contre Christiane Taubira, le 30 novembre 2013 dans toute la France.

Les soupçons de récupération n’ont pas tardé à apparaître. Ils visent « SOS racisme ». Trois anciens marcheurs ont même créé une association pour dénoncer les « récupérations politiques et mercantiles ».

Christian Delorme, un des organisateurs de la marche de 1983 surnommé le « curé des Minguettes », précise sur ce plan :« Il s’agit de réunir les gens qui ont été impliqués et de donner la parole aux uns et aux autres. La marche portait un message d’ouverture et de fraternité qui ne peut pas être récupéré. »

Le sociologue Marwan Mohammed, pointe aussi le risque d’une « dépolitisation » de la marche car il n’y a pas eu une marche unique mais convergence de plusieurs collectifs et associations portant des objectifs différents mais largement complémentaires :

la lutte contre les bidonvilles à Nanterre ;
la lutte contre les violences policières et crimes racistes ;
la carte de 10 ans et le droit de vote des étrangers.

« Ce qui est dangereux, c’est le sectarisme. Cela abîme des gens qui sont prêts à s’unir. Nous devons nous réunir autour de revendications », s’attriste un militant.

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