contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
M. Walter, taisez-vous ! C’est le sens du communiqué publié par l’Unédic le 26 avril après la publication du rapport du médiateur de Pôle emploi. Après avoir rappelé tout le bien que l’on doit penser d’elle-même et des bienfaits qu’elle répand sur les chômeurs ingrats, l’organisme paritaire gestionnaire de l’assurance chômage conclut :
« …l’Unédic s’étonne de l’avant-propos du rapport et souhaite qu’à (...)
Le samedi 4 mai 2013
Avril, 2013.
Djamal Chaar est mort. Il s’est immolé par le feu mercredi 13 février 2013 face à un Pôle Emploi, à Nantes. Deux jours après, un autre chômeur tentait de se donner publiquement la mort à Saint-Ouen, et un autre encore quelques jours plus tard dans un Pôle emploi de Bois-Colombes. Déjà, l’été précédent, un homme était mort après s’être immolé à la CAF de Mantes-la Jolie. À l’époque, la (...)
Le vendredi 12 avril 2013
http://www.bastamag.net/article2948.html?id_mot=66
20 février 2013
« Le chômage a atteint en Europe des ordres de grandeurs insupportables. Le chômage des jeunes est particulièrement effrayant », alertent des économistes allemands. Sans oublier les travailleurs pauvres, qui triment parfois 50h par semaine sans pouvoir en vivre. Dans une lettre ouverte, ces économistes proposent de réduire (...)
Le mercredi 20 mars 2013
A lire avec les liens :
Dimanche, 10 Mars 2013
A l’heure où l’on compte plus de 2 millions de chômeurs de longue durée, il serait temps de ce pencher sur cette notion qui fleure bon l’imposture.
C’est bien connu, les employeurs/DRH excluent d’office les candidats restés un peu trop longtemps au chômage (voire, au chômage tout court), jugés « inemployables » sans autre forme de procès. C’est (...)
Le lundi 11 mars 2013
C’est vrai qu’il a fait chaud, c’est vrai qu’il faut prendre des précautions, mais c’est vrai aussi qu’avec cette chaleur, la pollution a atteint des sommets irrespirables. On n’en parle pas parce qu’on ne peut tout de même pas accuser les gens d’être imprudents de passer l’été sans leur masque à gaz. C’est plus commode d’accuser la chaleur. D’abord parce que ça a une allure de catastrophe naturelle contre (...)
Le samedi 6 septembre 2003
Tu crois qu’on est combien, là ?
Cette question, on l’a tous entendue, on se l’est tous posée pendant les grandes manifestations de printemps. A Marseille, bien sûr, où la ville entière semblait parfois être descendue dans la rue, mais aussi dans toute la France, en ces belles journées. Parti du refus de voir une fois de plus les salariés payer seuls le projet de réforme des retraites, du refus aussi (...)
Le samedi 2 août 2003
Ce week-end, à Marseille, Frère Jacques (Higelin) chantait au Frioul (sonnez caroline, jouez caroline !...). Une fois encore, il a été merveilleux par la qualité de son spectacle et la totalité de son don. La beauté de ses textes et du spectacle (sur scène : lui et son inséparable Mahu) fait partie de ces milliers de petites pierres dont nous avons besoin pour construire cet autre monde possible. Son (...)
Le mercredi 9 juillet 2003
Quand le peuple se met en marche... il ne s’arrête plus. Même si le gouvernement joue la concertation, la corruption et la division, à fortiori s’il ne sait qu’augmenter l’intox et la répression. Tout le monde connait le traitement réservé aujourd’hui aux syndicalistes, travailleurs en grève ou jeunes en colère... Tout le monde a entendu parler du véritable coup de force déclenché à 6 heures du matin pour (...)
Le jeudi 26 juin 2003
L’heure n’est pas à la démobilisation. En septembre, il sera temps de penser à septembre, mais c’est dès aujourd’hui que la grève générale est à l’ordre du jour. Le seul rempart qui s’y oppose c’est la collusion gouvernement-MEDEF-directions syndicales. Tôt ou tard, ce rempart sera franchi, submergé par la vague de fond provoquée par la conjonction de l’avidité des patrons, l’arrogance des ministres et le (...)
Le mercredi 18 juin 2003
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.