contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Vendredi 4 juillet (jour de grève nationale) :
10 h Assemblée Générale du Off - Place du Palais des papes (à gauche du Palais) pour pouvoir échanger, décider et agir ensemble, en connaissance de cause.
En ce jour de grève nationale, nous proposons : de lire le décryptage de l’accord de fermer nos générales (pas de public, ni de presse) de profiter de l’espace de communication qui nous est dédié dans (...)
Le mercredi 2 juillet 2014
Hier, vendredi 27 juin, la compagnie de danse contemporaine de Saburo Teshigawara était programmée au Silo.
Pour cette représentation, les technicien-nes du festival de Marseille étaient majoritairement grévistes. La direction a malgré tout maintenu la représentation, rendue possible par le travail de stagiaires, de personnels permanents du Silo et des technicien-nes de la compagnie de danse. À (...)
Le samedi 28 juin 2014
JUST NO DANCE, il n’y a pas que pour l’intermittence que ça change.
Dans le contexte politique et sociétal actuel, suite à l’agrément de l’accord UNEDIC du 22 mars 2014, nous, artistes chorégraphiques et techniciens, du spectacle vivant, mais avant tout citoyens et précaires, décidons de poursuivre et d’amplifier la grève.
Nous étions programmés aux 48h chrono - Just Dance, à la Friche de la belle de (...)
Le samedi 28 juin 2014
Mercredi 25 juin 2014, des intermittent-es et précaires en lutte, en soutien aux grévistes du Festival de Marseille, ont bloqué l’accès à la salle du spectacle qui devait avoir lieu au Klap (Maison pour la danse) à Marseille.
Cette action a inévitablement provoqué des incompréhensions et des tensions, mais après différents types d’action depuis le début de la mobilisation et au vu du positionnement du (...)
Le jeudi 26 juin 2014
Communiqué des intermittents, saisonniers et précaires des Rencontres d’Arles, réunis en Assemblée générale le 20 juin 2014.
Nous, qui permettons la réalisation du Festival des Rencontres d’Arles, demandons le non-agréement de l’accord du 22 Mars, seul préalable à l’ouverture de réelles négociations.
Nous n’acceptons pas la mise en péril de nos métiers ,du statut des interimaires et de la production (...)
Le mardi 24 juin 2014
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Le siège social France de Bayer-Monsanto, installé à Lyon, doit partir. Nous leur laissons trois mois pour faire leurs cartons et déguerpir de leur tour de verre, et d’ici-là nous saurons le leur rappeler.
Le lundi 20 décembre 2021
A l’issue de trois jours de grève à l’Epicerie Paysanne, rue Léon Bourgeois, l’équipe dirigeante a proposé aux salariées grévistes une réunion de conciliation. Celle-ci s’est tenue ce vendredi 10 décembre, en la présence de six salarié.es, de leurs représentants CGT, et de l’équipe dirigeante (le gérant et la manageure) accompagnée de leur avocat.
L’équipe dirigeante s’est engagée à respecter le Code du (...)
Le lundi 13 décembre 2021
Vous avez été nombreux à signer la pétition pour demander la réouverture de la bibliothèque des 5 Avenues. A ce jour, elle est toujours fermée et l’ensemble des bibliothèques de la ville fonctionne difficilement... Nous vous invitons à signer une nouvelle pétition où l’association des usagers des bibliothèques posent un certain nombre d’exigences pour que le réseau des bibliothèques fonctionne (...)
Le vendredi 10 décembre 2021
Giorgos et Nikos ont été acquittés ! Alors qu’ils étaient accusés d’un meurtre sur la base de fausses accusations fabriquées par la police, ils ont été déclarés innocents à l’unanimité ce qui signifie par conséquent que le procureur ne peut pas faire appel.
Le dimanche 5 décembre 2021
Vendredi 19 novembre le couvre-feu a été décrété en Guadeloupe de 18 heures à 5 heures du matin –alors que le confinement imposé par les autorités, avec couvre-feu venait d’être levé quelques jours auparavant ! Le gouvernement annonçait que 200 gendarmes et policiers allaient être envoyés en renfort depuis la métropole pour « rétablir l’ordre républicain » Samedi, décision a été prise d’envoyer en outre en (...)
Le mercredi 24 novembre 2021
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.