Une tribune pour les luttes

jeudi 11 septembre 2014

ALÈS

19 h

Bibliothèque la Rétive, 42 rue du faubourg d’Auvergne, 30100

Projection - cycle Révolution Française

« 1788 », de Maurice Failvic

La Rétive

- 19 h auberge espagnole
- 20 h 30 proj.

« 1788 », 100 mn, téléfilm de Maurice Failvic, 1978

Dans un village en Touraine en 1788-1789, les paysans, accablés par de dures conditions de vie, entrent en conflit avec le seigneur. Celui‐ci vend à un bourgeois les terres communales et dépossèdent ainsi les villageois d’un moyen de subsistance essentiel.
Face à la crise économique et politique que traverse le pays, la perspective des États généraux et la rédaction des cahiers de doléances proposés par le roi, redonnent espoir aux paysans.
Ainsi, ils participent à l’élaboration de leurs doléances avec un fils de paysan aisé revenu au village après une promotion sociale. Alors que les premiers souhaitent de meilleures conditions de vie et de travail, le second, imprégné par les idéaux de la bourgeoisie, parle surtout de constitution, de liberté et d’égalité civile.
Ce film décrit de façon éclairante la société rurale et les conflits de classes qui la traversent à la veille de la Révolution française.


CYCLE LUTTE DES CLASSES PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

L’histoire grand-public montre la Révolution française comme un moment de violence extrême et aveugle exercée par des classes populaires manipulées par des leaders révolutionnaires. Les médias comme certains historiens se focalisent sur la Terreur, vue comme une dérive regrettable. Loin de ces clichés servant des intérêts de classe, les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur. Elles ont dépassé ainsi le contenu bourgeois de la Révolution et forgé des expériences pour les combats à venir du prolétariat.
Cette approche de la période révolutionnaire entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.

P.-S.

laretive (at) riseup.net

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