Une tribune pour les luttes

samedi 27 septembre 2014

ALÈS

18 h

Bibliothèque la Rétive, 42 rue du faubourg d’Auvergne, 30100

Présentation/débat 2e partie

De l’avènement de la République au coup d’État de Napoléon Bonaparte (1792-1799)

La Rétive

18 h - début de la présentation, pause bouffe
20 h 30 - fin de la présentation
21 h 30 - débat

DE L’AVÈVEMENT DE LA RÉPUBLIQUE AU COUP D’ÉTAT DE NAPOLÉON BONAPARTE (1792-1799)

La République proclamée, les divisions au sein de la bourgeoisie se développent. Les Montagnards, plus proches des professions libérales et des petits propriétaires, réalisent qu’ils ne peuvent pas vaincre sans le concours des classes populaires.
Or, les revendications de celles‐ci constituent une menace pour les intérêts de la bourgeoisie d’affaire que défendent les Girondins. L’amplification du mouvement populaire alliée à la volonté des montagnards permettent l’élimination de la Gironde. Dans un contexte de guerres extérieure et intérieure, de crise économique, les classes populaires exercent des actions directes contre les accapareurs, les spéculateurs, les contre-révolutionnaires...
et réclament la Terreur. Les dirigeants montagnards au pouvoir, dont Robespierre, récupèrent ce mouvement mais le retournent contre le prolétariat. Les travailleurs sont alors désarmés. Avec la chute des robespierristes et la fin de la Terreur, le 9 Thermidor (27 juillet 1794) amorce un recul de la Révolution. La bourgeoisie d’affaire à nouveau au pouvoir veut conserver ses acquis issus de la Révolution et redoute autant la contre‐révolution royaliste qu’un retour des classes populaires sur la scène politique.

CYCLE LUTTE DES CLASSES PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

L’histoire grand-public montre la Révolution française comme un moment de violence extrême et aveugle exercée par des classes populaires manipulées par des leaders révolutionnaires. Les médias comme certains historiens se focalisent sur la Terreur, vue comme une dérive regrettable. Loin de ces clichés servant des intérêts de classe, les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur. Elles ont dépassé ainsi le contenu bourgeois de la Révolution et forgé des expériences pour les combats à venir du prolétariat.
Cette approche de la période révolutionnaire entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.

P.-S.

laretive (at) riseup.net

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