En 2006, nous étions lancés dans un mouvement important contre le CPE (Contrat première embauche). Dans le feu de l’action, des centaines d’entre nous avaient investi gares et rails en plusieurs points du pays ; cela a été aussi le cas à Metz. Nous étions 800 et la SNCF en a choisi un parmi nous pour lui faire payer les pots cassés.
40 000 € lui sont demandés, à lui seul. Et il s’est trouvé un tribunal pour le condamner, et il se trouve, et c’est sûrement un hasard, que cette personne est adhérente à la CNT et que le vendredi 12 septembre prochain l’affaire passe en appel à Metz.
Nous exigeons de la direction de la SNCF, au nom de la plus simple évidence et du respect des droits syndicaux élémentaires qu’elle retire cette plainte insensée.
M. Pépy au nom de la SNCF, se déjuge en la maintenant, bien qu’elle date de 2006. Nous nous permettons de conseiller à la direction de la SNCF de se concentrer :
sur la ponctualité des trains ;
sur l’amélioration des dessertes ;
sur la nécessité de maintenir le fret par train et non par camion ;
sur la maintenance du réseau. Un récent rapport montre qu’il y a du boulot en la matière et que l’accident de Brétigny, avec ses 7 morts, celui de Pau avec ses 40 blessés, seraient dû à ce manque de maintenance.
Bref, il conviendrait que la SNCF reste une entreprise publique au service du public et non un agent de la répression des mouvements sociaux.
EN SOLIDARITÉ vous pouvez envoyer un mail de protestation à la direction de la SNCF et un mail de soutien à notre camarade Fouad : cnt(at)cnt-f.org
STICS-CNT 13
Lire aussi l’article : http://www.cnt-f.org/un-syndicalist...