N’hésitez pas à apporter quelque chose à grignoter pour partager un petit repas et ne pas causer le ventre vide...

Les attentats du 13 novembre perpétrés à Paris par l’État Islamique participent à l’engrenage guerrier et sécuritaire. Le climat d’émotion et de peur qu’ils provoquent permettent à l’État français de renforcer les dispositifs militaires et policiers.
Au-delà de l’horreur du drame, les événements en cours trouvent leurs sources dans différents contextes : en France, de discriminations sociales et racistes ; en Syrie, d’écrasement dans le sang d’une révolte populaire ; au niveau international, de luttes d’influences ; et globalement, d’absence de perspectives révolutionnaires.
Ces actes et les réponses que les gouvernements y donnent sont lourds de menace pour les libertés publiques et, en particulier, pour les luttes sociales.
Afin de partager et d’échanger des éléments de réflexion et de compréhension, nous proposons une discussion sur cette situation internationale et cet état de guerre, ainsi que sur l’état d’urgence et le renforcement des politiques de sécurité.
à l’heure où nous écrivons, en France, les manifestations sont interdites, plus de 1000 perquisitions ont eu lieu en dehors de tout contrôle judiciaire, et en Syrie, les bombardements se multiplient (notamment sur Raqqa, où 250 000 personnes sont maintenues de force par l’EI, tandis que la coalition internationale pilonne la ville).
Il semble qu’aujourd’hui encore plus qu’hier, la seule perspective pour stopper ce mécanisme infernal réside dans notre capacité à lutter et à se solidariser contre le jeu des puissants, qui ne produit que morts, souffrances, dominations et exploitations.

Justement, nous discuterons aussi, dans le contexte actuel, des perspectives pour les luttes sociales en France et dans le monde.

Compilation de texte à lire sur www.laretive.info
▶ C’est quoi l’état d’urgence ?
▶ Face à la levée des drapeaux, un appel international aux luttes sociales
▶ Un monde immonde engendre des actes immondes : Ne pas renoncer à penser face à l’horreur