Un hommage a été rendu aux huit victimes de l’effondrement du 65 rue d’Aubagne et à Madame Zineb Redouane, décédée après avoir été blessée par un tir de projectile tiré par la police alors qu’elle fermait ses volets rue des Feuillants.
Après les discours des parents de Simona et de la famille de Cherif, ainsi que des habitant•es du quartier, un lâcher de 9 minimontgolfières a eu lieu. Ces neuf lueurs, symbolisant chacune Ouloume, Julien, Taher, Cherif, Fabien, Simona, Niasse, Marie-Emmanuelle et Zineb ont, en survolant le ciel marseillais, permis de rappeler leur présence et que le logement indigne tue.
Trois mois plus tard, plus de 1 500 personnes sont ballotées de chambre d’hôtel en appartement hôtel, sans que l’État ni la mairie ne trouvent de solutions pérennes ni n’enclenchent le processus de réquisition inscrit dans leur constitution.
5 février 2019
Copyleft La sardine.
Parce que nous avons un devoir de Mémoire.
Parce nos morts méritent qu’on se souvienne d’eux.
Parce que nous les oublions pas.
Parce que nous ne pardonnons pas.
...
Parce que la rue d’Aubagne était vivante
Parce qu’ils l’ont tuée
Redonnons lui vie au moins pour ce 5 février
Pour nos morts
Et nos vivants que nous devons aujourd’hui aider
(Marseille en colère)