Montrons aux prisonniers et prisonnières qui sont peut-être isolé.e.s mais pas oubliée.s, faisons du bruit à nos fenêtres le 18 à 18h pour montrer qu’on n’oublie pas toutes les personnes enfermées. Du bruit pour leur montrer notre solidarité en ces temps de confinement où leurs conditions de vie sont durcies et alors qu’aucune mesure sérieuse n’est prise pour endiguer la propagation du virus.
L’annulation des parloirs les prive du peu de contact humain avec l’extérieur qui était encore possible mais aussi d’un certain accès à la nourriture, aux vêtements et autres denrées nécessaires pour continuer à survivre en étant enfermé.e.
L’annulation d’une partie des promenades force à rester dans une cellule 23h sur 24h... Le confinement aggrave plus encore les conditions de vie déjà inhumaines dans les prisons et centres de rétention. Il faut ajouter à tout ça la surpopulation impliquant une promiscuité dans et hors des cellules empêchant tout geste barrière et évidemment l’absence de protections ( gants, masques) des employés et des prisonnièr.e.s .
Pour rappel, au minimum 2 à 3 personnes partagent souvent des cellules de 9m2, le risque de contagion est donc mortellement décuplé. Pour ces raisons et bien d’autres, partout en France et dans le monde, en Italie, en Iran, au Chili, les prisonnier.e.s se révoltent, manifestent, parfois s’évadent.
C’est pourquoi, le 18 à 18h, un mois après l’arrêt des parloirs et la privation des visites … retrouvons-nous à nos fenêtres . Du bruit en live, du bruit sur les réseaux sociaux. Prends-toi (ou ton chat) en photo ou vidéo anonymisée / masquée avec une pancarte et publie la !