Vieux-Port, 13001
Vieux-Port, 13001
Nous nous joindrons à la manifestation contre les violences policières et en hommage à Zineb Redouane.
Depuis le mois de mars a été instaurée « l’urgence sanitaire » suite à l’épidémie qui sévit et à ce jour aucune action à la hauteur des crises que nous vivons n’a été engagée par ce gouvernement.
• Aucun plan à moyen et long terme pour répondre aux manques de moyens humain et structurel dans les hôpitaux publics, mais encore et toujours la poursuite des politiques de restriction budgétaire.
• Aucun plan pour les emplois du secteur culturel, mais une mise à mort.
• Aucun plan pour permettre aux établissements scolaires et universitaires d’effectuer leurs missions dans des conditions optimum pour l’ensemble de notre jeunesse qui subit de plein fouet cette crise.
Par contre l’État multiplie son arsenal de mesures autoritaires, liberticides et répressives qui conduisent à réduire au silence tout mouvement de contestation dans la rue, mais aussi dans les facs.
Nous dénonçons la volonté assumée de l’État de poursuivre et accentuer une politique uniquement orientée vers le profit, celle-là même qui nous a menés aux défis posés par les multiples crises (sanitaires, sociales, environnementales) que nous traversons.
Manifestons pour un réel plan sanitaire et social d’urgence, immédiat et d’avenir !
Exigeons la formation de personnel qualifié de tous les secteurs de la santé, des embauches avec des salaires décents, des moyens financiers et matériels immédiats (lits, matériel de protection etc.).
Exigeons la formation, l’embauche massive, la réquisition d’espaces éducatifs qui rendraient possible le dédoublement des classes et des effectifs ainsi que des moyens matériels et financiers.
Exigeons l’abandon de tout licenciement, alors que les grands patrons s’enrichissent d’autant plus pendant les crises.
Manifestons et faisons entendre notre refus de toutes les mesures répressives et autoritaires déployées par l’État.
Exigeons l’abandon des actions répressives, lois et projets de loi visant à bâillonner tout mouvement contestataire (loi dite de « sécurité globale » notamment).
Nous appelons d’ores et déjà à continuer et amplifier la lutte par tous les moyens possibles (AG, grèves, actions, manifestations, etc.). Nous savons toustes très bien qu’une ou quelques journées éparpillées ne suffiront pas à faire plier un gouvernement dont la corruption est le signe visible de l’interpénétration du capital et de l’État, et dont la politique de plus en plus répressive révèle le simulacre de sa « démocratie ».
Ensemble, entrons en lutte pour un autre futur, notre futur !