La féministe égyptienne, auteure en langue arabe, d’une cinquantaine d’ouvrages traduits dans une trentaine de langues, dont deux livres féministes de référence dans le monde arabe : « Au début, il y avait la femme » et « La femme et le sexe ». Nawal el-Saadawi c’est toujours prononcée contre la polygamie, le port du voile islamique, l’inégalité des droits de succession entre hommes et femmes en islam et surtout l’excision, qui concerne plus de 90% des Égyptiennes.
En 1972, elle est révoquée de son poste au ministère pour avoir publié La femme et le sexe.
En 1981, elle est emprisonnée pour s’être opposée à la loi du parti unique sous le président Anouar el-Sadate. Elle était aussi une farouche opposante aux régimes autoritaires arabes.
En 1982, elle fonde l’Association arabe pour la solidarité des femmes qui est interdite en 1991.
Dans les années 1990, après l’apparition de son nom sur une liste de personnalités à abattre, dressée par des milieux extrémistes islamistes, elle était partie s’installer aux Etats-Unis de 1993 à 1996, où elle enseigna à l’université de Duke.
En 2007, l’institution théologique Al-Azhar, référence de l’islam sunnite, portait plainte contre elle pour atteinte à l’islam. Un mois plus tôt, son autobiographie et l’une de ses pièces de théâtre avaient été bannis de la foire du Livre du Caire. Elle avait du s’exiler et ne revenir qu’en 2009 en Ègypte.
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En 2011, elle soutient la jeunesse révolutionnaire de la Place Tahir.
D’un moral d’acier, elle avait déclaré « La jeunesse, en Egypte et à l’étranger, m’a toujours couverte d’amour et de reconnaissance », c’est ce qui l’a aidé à tenir dans son long combat pour l’émancipation des femmes dans le monde.
Marc