Le 26 février 2004, Karim AOUAD, 30 ans, éducateur, décédait 6 jours après son interpellation policière à Marignane.
Deux ans plus tard, la famille ne connaît toujours pas la vérité sur les circonstances du décès de Karim.
Une instruction pour violences volontaires ayant entraîné la mort a été ouverte après les faits et la famille de Karim s’est constituée partie civile dans l’affaire.
Pourtant deux ans après, l’enquête n’a toujours pas permis de faire la lumière sur ce qui s’est passé le 20 février 2004, jour de l’interpellation policière de Karim AOUAD.
La première juge d’instruction, Madame BORESI, ayant été mutée, Madame MIQUEL est désormais la nouvelle juge d’instruction mais l’enquête semble pourtant rester au point mort ; la famille de Karim n’ayant notamment jamais obtenu de la rencontrer.
L’avocat de la famille, Maître Gilbert Collard, a également été dessaisi du dossier au profit de Maître Myriam Manseur Rivet.
Malgré ces changements en vue d’accélérer la procédure d’instruction, l’enquête ne donne aucun signe supplémentaire d’avancement et nonobstant de nombreux éléments contradictoires dans le dossier, les enquêteurs refusent d’ores et déjà d’envisager une quelconque responsabilité policière.
Deux ans après sa mort, les parents, les frères et sœur et surtout le fils de Karim AOUAD aujourd’hui âgé de seulement 13 ans, veulent connaître la vérité sans qu’aucune piste d’investigation ne soit écartée.
Cette famille qui l’an dernier organisait une marche silencieuse à la mémoire de Karim souhaite aujourd’hui publiquement prendre la parole pour se faire entendre...
UNE CONFERENCE DE PRESSE SE TIENDRA ALORS
LE LUNDI 27 FEVRIER 2006 A 11 HEURES
A LA MMDH, 34 COURS JULIEN, 13006 MARSEILLE
MRAP 13, ASFR
Contact : Laurie QUINSON/ 06.61.03.02.12 ou 04.91.42.94.65