« Trop c’est trop ! » – Royaume-Uni. « Pas une année de plus, pas un euro de moins » – France. « L’indignation vient de loin » – Espagne. « Pour nous tous » – Allemagne. Tous ces slogans, scandés lors des grèves de ces derniers mois à travers le monde, révèlent à quel point les luttes ouvrières actuelles expriment le refus de la dégradation générale de nos conditions de vie et de travail. Au Danemark, au Portugal, aux Pays-Bas, aux ÉtatsUnis, au Canada, au Mexique, en Chine… les mêmes grèves contre la même exploitation de plus en plus insoutenable. « La vraie galère : ne pas pouvoir se chauffer, manger, se soigner, rouler ! » Mais nos luttes sont aussi beaucoup plus que cela. Dans les manifestations, on commence à lire sur quelques pancartes le refus de la guerre en Ukraine, le refus de produire toujours plus d’armes et de bombes, de devoir se serrer la ceinture au nom du développement de cette économie de guerre : « Pas de sous pour la guerre, pas de sous pour les armes, des sous pour les salaires, des sous pour les retraites » a-t-on pu entendre lors des manifestations en France. Elles expriment aussi le refus de voir la planète être détruite au nom du profit. Nos luttes sont le seul rempart contre cette dynamique autodestructrice, le seul rempart face à la mort que promet le capitalisme à toute l’humanité. Car, laissé à sa seule logique, ce système décadent va entraîner des parties de plus en plus larges de l’humanité dans la guerre et la misère, il va détruire la planète à coups de gaz à effet de serre, de forêts rasées et de bombes.
https://fr.internationalism.org/files/fr/tract_22.4.23_bat.pdf
Proposé par Cercle Rosa Luxembourg