L’événement
« Le point de départ de notre civilisation est marqué par la rencontre d’un peuple de langue indo-européenne et des peuples autochtones vivant dans la péninsule grecque. De cette rencontre naît une civilisation définie par l’émergence d’une classe aristocratique, issue du peuple envahisseur, qui conforte son pouvoir local et régional grâce à l’activité guerrière et à l’activité dite commerciale, reposant en partie sur des échanges cérémoniels de présents ».

Point final
« ...Le plus souvent nous nous laissons prendre à la rivalité qui oppose « nobles guerriers » aux commerçants. Cette rivalité bien que réelle n’est que l’écume de la société et nous voyons en général les États soutenir les commerçants dans leurs aventures extra-communautaires. Les guerriers sont amenés à deviner chez les commerçants des concurrents qui sont en passe de prendre leur place privilégiée dans la société. Les hommes d’affaires ne se substituent pas à l’aristocratie guerrière, ils s’y ajoutent pour former avec elle une classe sociale, celle qui domine par la contrainte et par l’activité commerciale l’ensemble de la vie sociale d’une nation. »

George Lapierre est l’auteur de :

L’incendie millénariste, livre collectif, Os Cangaceiros, 1987
Invitation au voyage, rencontre avec des indigènes zapatistes » Reflex, 1999
Le Mythe de la raison, L’insomniaque, 2001
Hommes de maïs, coeurs de braise. Cultures indiennes en rébellion au Mexique,
livre collectif, L’insomniaque, 2002
La commune d’Oaxaca, Chroniques et considérations
Rue des Cascades, 2008 – réédité par L’éclat poche, 2023
La voie du jaguar, Montreuil, 2008 avec le concours amical de L’Insomniaque éditeur
Être ouragans, écrits de la dissidence, L’insomniaque, 2015