127 rue d’Aubagne, 13006
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Les comités de résistance - également connus sous le nom de comités de quartier - ont émergé comme un acteur central dans la lutte des Soudanais∙e∙s contre le précédent régime islamiste. Ils ont été le pivot du succès de la révolution de décembre 2018, qui a déraciné le régime du dictateur Omar el-Béchir. De nombreux acteurs politiques parient que les comités de résistance joueront un rôle central dans le processus de transition démocratique dans lequel le pays est engagé. Ils ouvrent également de réelles perspectives de démocratie directe, « par la base », grâce à leur expérience de l’autogestion et leur implantation locale
plus d'info
Présentation par Hamad Gamal, activiste soudanais, et des participant.es du blog SudFa Media, groupe d’ami.es et militant.es français.es et soudanais.es, avec comme objectif de visibiliser l’actualité et l’histoire soudanaises – politique, sociale ou culturelle – ainsi que la communauté soudanaise en France. Pour cela, l’équipe propose de traduire des articles écrits par des personnes soudanaises au Soudan ou en Europe, de co-écrire, entre personnes soudanaises et françaises, des articles sur divers sujets, et de publier des entretiens avec différents acteurs et actrices de la communauté soudanaise en Europe.
Lancement du cycle « la dar internationaliste » !
Des personnes issues du collectif autogestionnaire de la Dar ont souhaité formaliser un peu plus les interventions sur les soulèvements contre les régimes autoritaires et fascisants.
Ce n’est pas uniquement par principe éthique que nous sommes internationalistes mais aussi par stratégie révolutionnaire. Nous défendons la nécessité de créer des liens et des alliances entre les forces auto-organisées qui œuvrent pour l’émancipation de toutes et tous sans distinction.
En cela nous nous rattachons aux principes d’un « internationalisme par le bas », un internationalisme des peuples en lutte contre le capitalisme et les tyrans.
Et il s’agit de combattre tous les impérialismes. Nous défions en cela les positions dites "campistes", doctrine qui refuse de voir l’impérialisme chez d’autres acteurs que les puissances "occidentales". S’il ne s’agit en rien de nier l’action mortifère et sanguinaire de ces dernières, il faudra bien qualifier ce que les régimes russes, turcs, chinois, iranien, etc. font depuis des années : étendre leur domination politique et économique dans certaines régions en dépossédant les populations locales de leur auto-détermination. Le campisme, très souvent partagé par les gauches internationales, engraisse malheureusement des visions conspirationnistes qui ne favorisent jamais le camp de l’émancipation mais bien celui de l’extrême-droite et du racisme.
Nous commencerons le jeudi 1er février avec une présentation / échange sur les comités de résistance au Soudan, en accueillant Hamal Gamal co-animateur du blog franco-soudanais SudFa Media .
A suivre le lendemain 2 février un retour sur la situation en Artsakh (Nagorno Karabakh), avec des membres de la diaspora arménienne de Marseille. Cette soirée sera suivie d’un repas et d’un moment festif afin de récolter des fonds pour les réfugié.es de guerre.
Enfin, samedi 3 février, les camarades du Collectif Internationaliste Marseille Kurdistan (CIMK) viendront présenter la revue Lêgerîn, en présence de certain.es auteur.es. Repas et musique viendront clore cette soirée et ce premier festival internationaliste à la Dar.