L’Association Massinissa invite
Samedi 1er Juillet à 16 h.
Arezki Metref
Pour son roman « Douar » ( Ed. Domens, 2006)
Débat avec l’auteur conduit par
Odile HARTMANN-MONDON
Dédicace de l’ouvrage par l’auteur
Association MASSINISSA
4, rue Barthélémy
13001 MARSEILLE
tél 04 96 12 63 02
asso-massinissa chez hotmail.fr
A propos de « Douar »
« L’exil, thème souvent rabâché, retrouve, sous la plume acérée de l’auteur, une autre épaisseur insoupçonnable. Parti « en catastrophe » après l’assassinat de Tahar Djaout, Arezki Meref vivra son exil avec une certaine retenue, avant de se décider à rentrer. « Je suis parti en 1993 sans revenir au pays. Je n’y suis retourné qu’en 2001 », indique-t-il, en affirmant qu’« il n’a rien osé écrire sur l’exil durant toute cette période. Une certaine pudeur et une petite crise de culpabilité m’y ont empêché », a-t-il indiqué. Ce n’est qu’en revenant au bercail qu’il s’y est conséquemment frotté. Selon cet ancien journaliste d’Algérie-Actualité, « de loin, on arrive aisément à mieux voir qu’en étant ici parmi les siens ».
El Watan, 7 mai 2006
Dans une langue métaphorique, empreinte de distance ironique, Arezki Metref croque ainsi sur le vif les personnages rencontrés ainsi que la société dans laquelle il a décidé de s’établir. Par moments, on pense au Montesquieu des Lettres persanes. Le héros - n’importe quel intellectuel immigré - essaie aussi de comprendre ce qui lui arrive. « Livré à la multiplicité du monde », l’exilé s’interroge sur sa confrontation aux autres et sur les apports qui fondent son identité : Berbère, Kabyle, Algérois, mais surtout universel.
L’Humanité, 2 juin 2006