Malgré tout son courage et sa détermination, M.Douibi sera expulsé vers l’Algérie et séparé de ces enfants, Nihad et Romaissa.
M. Douibi, père de deux fillettes scolarisées, dont une née en France, n’a pas obtenu gain de cause devant la machine judiciaire de Sarkozy.
Arrêté jeudi dernier alors qu’il revenait de l’hôpital aprés s’être blessé à son travail et lors d’un contrôle d’identité, le juge des liberté et de la rétention du TGI au Canet l’avait condamné à l’expulsion et à une prolongation de 15 jours de sa rétention.
M.Douibi est passé ce matin devant la Cour d’Appel d’Aix-en-provence, pour annuler la décision de prolongation de sa rétention, injustifiée. M.Douibi remplie toutes les conditions exigées par la loi pour bénéficier d’une assignation à résidence (passeport en cours de validité, justificatif de domicile, aucun précédent..).
Cet aprés-midi, soutenu par beaucoup d’entre nous, et sous les cris des membres du collectif sans-papiers, M.Douibi a encore vu la demande d’annulation de son APRF rejeté.
Face à un juge méprisant qui n’a même pas pris la peine de prononcer le nom "des étrangers concernés",(" toutes les affaires sont rejetés ", a-t-il crié), M.Douibi, comme Boudghene auparavant a vu sa vie éclatée.
Nous devons arrêter cette justice fasciste pour qui l’étranger n’a ni nom, ni le droit d’exister ou d’avoir une vie de famille.
POUR M.BOUDGHENE,POUR M.DOUIBI ET POUR BIEN D’AUTRES A VENIR, NOUS SOUTENONS LE RASSEMBLEMENT ORGANISE PAR LE COLLECTIF SANS-PAPIERS POUR DIRE NON AUX EXPULSIONS
RDV JEUDI 2 NOVEMBRE A PARTIR DE 16H DEVANT LA PREFECTURE