Appel à solidarité financière
Afin de venir en aide aux parents dans le cadre des procès qui leur sont intentés, un appel à solidarité financière est lancé pour le financement des démarches juridiques et en vue des décisions du jugement.
Vous pouvez envoyer vos chèques à :
adresse : Comité soutien ecole La Paix / Mille Babord 61 rue Consolat / 13001 Marseille
ordre du chèque : Mille Babord
Le comité de soutien de L’Ecole la Paix
Mercredi 21 février, à 11h00, conférence de presse devant l’Inspection Académique, bd Charles Nédélec (Marseille Ier).
Nous parents d’élève de l’Ecole de la Paix :
Annick DENANCE, Sophie DESHAYES, Maurice DENARNAUD
avons besoin de votre soutien financier pour pouvoir faire face aux frais de justice :
-
Paiement d’une avocate Madame Pascale MAZEL du barreau de Marseille pour qu’elle puisse :
Nous défendre face à l’iniquité d’accusations portées contre nous par des représentants de l’inspection académique lors de notre demande d’éclaircissement portant sur l’abrogation d’une classe de neige pour les élèves de CE2-CM1 de la classe de Monsieur Erwan REDON le 19 décembre 2006.
Nous aider à faire entendre notre voix de parents délégués face à une institution qui en « haut lieu » prône le dialogue à travers des textes sur la « Communauté éducative » mais qui dans les faits sur le terrain la nie complètement.
Paiement sans doute de fortes amendes, si nous ne gagnons pas le procès, pour nous atteindre là où nous sommes tout trois le plus fragile « le porte monnaie » et nous forcer à nous taire face à l’injustice subie par nos enfants et leur enseignant et ainsi faire un exemple pour que d’autres voix ne s’élèvent pas.
Nous ne faisons pas « la manche » mais n’ayant pas « le bras assez long » dans les arcanes des « pouvoirs », si vous nous aidiez à tricoter un « petit bas de laine » pour que nous finissions pas sur « la paille », nous vous en serions très reconnaissant.
Annick DENANCE, Sophie DESHAYES sont convoquées au Tribunal de Police le mercredi 28 février à 11 h.
Maurice DENARNAUD est convoqué au Tribunal Correctionnel le
jeudi 01 mars à 8 h 30
Il y a beaucoup d’ironie a être convoqués en pleines vacances de neige alors que nous nous battions pour que nos enfants puissent partir en classe de cette même neige.
« Il tombe aujourd’hui une neige molle, jaune, trouble. Hier c’était pareil, et tout ces jours derniers. »
Les notes d’un souterrain - Dostoïevski.
Merci pour votre soutien aussi modeste soit-il
Les parents inculpés de l’Ecole de la Paix
PETITION
Merci à tous ceux qui le souhaitent de signer cette pétition et de la diffuser massivement.
(1500 signatures à ce jour)
Les versions papiers signées sont à renvoyer à :
APE Ecole de la Paix, 14 rue Saint Saëns, 13001 Marseille.
Envoyer vos signatures par email à :
soutien.ecole.lapaix chez free.fr
Et une version en ligne est disponible à l’adresse suivante :
http://oppplm.free.fr/petition_soutien_lapaix/
Pour le respect des droits des parents d’élèves et
l’abandon des poursuites judiciaires à l’encontre des
parents de l’école de la rue de la Paix (Marseille)
- Une école en ZEP à Marseille joliment dénommée Ecole de la Rue de la Paix.
Une association des parents d’élèves engagée pour l’épanouissement des enfants (ateliers théâtre
bénévoles, repas des cuisines du monde, ciné-club géré dans un esprit de co-éducation
parents/enseignants etc. ...)
Le 19 décembre 2006, un différent avec l’Inspecteur de la circonscription : son refus d’un projet
de classe de neige pour des enfants en Zep, projet organisé par un enseignant motivé et très
volontaire, à la pédagogie ouverte, dérangeant sa hiérarchie mais soutenu par les parents.
En guise de dialogue, refus de discussion sur le fond : les enfants ne partiront pas en classe
de neige car leur enseignant est « indigne de l’éducation nationale » , les parents n’ont rien à
en penser ni en dire même si tout atteste au contraire du professionnalisme de cet enseignant.
Ce maître aurait simplement le défaut d’exercer sa liberté pédagogique au bénéfice des
enfants en ZEP, de militer sur le plan syndical, de s’engager en citoyen pour la défense des
enfants et parents sans papier.
Une posture symbolique mais une réponse extrême :
deux inspecteurs de l’éducation nationale face à 3 parents (adhérents FCPE) dont la
présence dans l’école est symbolique et pacifique font intervenir la BAC (Brigade
Anticriminalité) devant les enfants.
Un parent en garde à vue dont une nuit au poste traumatisante, deux fouilles au corps
humiliantes, deux mamans convoquées au tribunal de police !
Pour être entrés dans l’école afin d’être reçus par la directrice (et après courriers et RDV à
l’Inspection dont la réponse se faisait plus qu’attendre), pour être restés dans l’école en
attendant la décision de tenue d’un conseil d’école extraordinaire, 3 parents d’élèves (dont la
présidente de l’association des parents de l’école, et un parent élu de la classe) sont
aujourd’hui poursuivis en justice : le papa -celui-là même qui a donné de son temps et
talent pour le projet théâtre de l’an dernier- risque une condamnation pénale pour outrage et
violence à l’encontre d’un fonctionnaire de l’état (qu’il n’a pourtant jamais commises, ayant
seulement tenté de se dégager alors qu’on lui avait coincé un doigt dans une porte). En
correctionnelle, il risque amende et peine de prison !