Une tribune pour les luttes

Droit Au logement Paris et environs 24 rue de la Banque

Paris : Sans-logis en lutte pour un logement ! 5e nuit sur le trottoir, rue de la banque : froides

Article mis en ligne le mardi 9 octobre 2007

Mardi 9 octobre 2007

- 

Depuis mercredi 3 octobre, des familles sans-logis ont engagé une lutte difficile pour le logement et occupent la chaussée et les trottoirs devant le 24 rue de la Banque place de la Bourse et exigent pour tous les précaires du logement :

· 100 000 logements tout de suite
· 1 million de logements très vite
· Relogement immédiat des sans logis en lutte

Les familles et personnes qui campent sont sans-logis, hébergées dans des hôtels chers, des foyers ou chez des tiers, à droite à gauche, ou menacées d’expulsion rapidement. Elles sont françaises ou ont un titre de séjour, ont fait des demandes HLM, parfois depuis des années et la majorité travaillent, occupant les emplois personnes ne veut (ménage, assistance aux personnes âgées, bâtiment...). Elles sont payées un salaire de misère et vivent dans des conditions de logement indignes et douloureuses.

La crise du logement est de plus en plus aiguë et il ne suffit plus de payer des hôtels, des foyers, des campements de mobiles home, ou d’annoncer au début de chaque hiver des plans d’urgence bricolés pour tenir le créneau, il faut des LOGEMENTS.

La loi de réquisition, la justice dans les attributions de HLM, ou la location de logements privés au prix du marché sont des solutions immédiates pour trouver au moins 100 000 logements,

AVANT L’HIVER.


lundi 8 octobre 2007

4e nuit des sans logis : froides

Malgré le froid, et l¹insuffisance de couvertures et de sacs de couchage,
148 adultes, et une cinquantaine d¹enfants ont dormi sur le trottoir rue
de la banque, à la froide et belle étoile. En effet, 111 tentes, sacs de
couchage et couvertures ont été confisqués lors de l¹assaut des gardes
mobiles vendredi à 4h45 du matin, et n¹ont toujours pas été rendus. Une
première tentative pour récupérer le matériel s¹est soldée par un refus
Préfectoral, vendredi en début d¹après midi. Une nouvelle tentative . Pour
la deuxième fois consécutive, des bâches de plastique ont été disposées
sur le sol ainsi que des cartons et des morceaux de moquette, pour isoler
du sol .

La majorité des campeurs sont des femmes, parmi lesquelles une trentaine
sont enceintes, et beaucoup sont accompagnées par des enfants en bas âge.

Deux médecins sont passés ce matin pour faire un point général sur la
santé des campeurs. Une mère enceinte de 9 mois a chuté. Heureusement
sont bébé est hors de danger.

4 tentes ont été installées dans la soirée, pour les femmes enceintes de
plus de 7 mois et quelques enfants. Elles ont été démontées à la demande du
préfet de Police, et sous la menace d¹une nouvelle intervention policière.

La lutte continue pour le relogement des sans toit, et pour 100 000
logement tout de suite pour les précaires du logement, et un million très
vite !

Les familles sont des sans logis, hébergées dans des hôtels ou des foyers
chers, logées à droite à gauche, ou menacées d¹expulsion dans des délais
rapides, qui ne quitterons.

Ces sans logis sont français, ou ont un titre de séjour régulier. Ils ont
un emploi, tout les sales boulot dont personne ne veut : nettoyer, faire
le ménage, torcher nos vieux ou les bébés, construire les immeubles ou
faire les routes Et ils sont payées des salaires de misère, et doivent
vivre des conditions de logement indignes et douloureuses. Il y a
également des handicapés, des mères isolées, des familles nombreuses, et
des sans abris. Blacks, beurs et les blancs sont représenté(e)s .

4ème nuit - ministère de la crise du logement - rassemblement 18h métro Bourse

Point d’info lundi et mercredi à 18H

Rassemblement de solidarité mardi 18h

Avec le Ministère de la CRISE du logement

Merci de votre soutien

Droit Au logement paris et environs 24 rue de la Banque 75002 Paris tél :
01 42 78 22 00- fax 01 42 78 22 11 -

Rappel des faits :

Mercredi 3 octobre, les sans logis sont raflés à 7h du matin, au métro
Riquet, les tentes et les sacs de couchage qu¹ils tiennent en main sont
confisqués. Il s¹agit de décourager cette manifestation des sans logis. 62
personnes, essentiellement des pères de famille et des militants sont
interpellés plusieurs heures. Le soir, des tentes sont installées, devant
le 24 rue de la banque, 139 sans toit passent la nuit, jeudi soir 111
tentes sont installées, et près de 200 personnes passent la nuit.

Vendredi 4h45 : C¹est à nouveau la répression, par les gardes mobiles,
venus en grand nombre, pour arracher de leur sommeil les femmes et les
enfants, après avoir piétiné les tentes, puis tenter de les disperser dans
le métro et des foyers. Les sans logis se retrouvent quelques heures plus
tard à nouveau 24 rue de la Banque, mais les tentes ont été confisquées
par la police avec les sacs de couchages et les couvertures.

Samedi Dimanche : les familles passent deux nuit sur des bâches
plastiques, avec quelques couvertures. Beaucoup dorment sur des chaises

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ MARDI SOIR à 18h
Avec le Ministère de la CRISE du logement

Point d¹information et de mobilisation dimanche lundi et mercredi à 18h
Merci de votre soutien ­ Pétition sur place.

Il faut des couvertures, des sacs de couchage, des vêtements chauds ...

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