Il n’existe pas de signature simple qui permette par exemple de faire un diagnostic de schizophrénie ou de dépression en étant sur de ne pas se tromper.
(Philippe Pignare : "comment la dépression est devenue une épidémie").

Et pourtant pour soigner ces maladies la médecine n’hésite pas à prescrire massivement des psychotropes, que ce soit des neuroleptiques ou des antidépresseurs, concernant ainsi 15% de la population.

La "maladie mentale" est le produit de nos révoltes et de nos désarrois. Tout tend à nous enfermer dans des mondes cloisonés, identifiables. Mais sans notre complicité dans la délimitation et dans le traitement de l’anormalité, la psychiatrie aurait-elle autant de pouvoir ?

Comment pouvons nous nous réapproprier nos vies ?