Un point de vue qu’il nous a semblé intéressant de faire connaître, même s’il y aurait d’autres choses à dire.
Mais déjà que le « non à la guerre » ou le refus de l’intervention occidentale (devenue plus modestement franco-étatsunienne) que nous partageons entièrement ne suffit pas pour définir une politique dans ce contexte : elle doit aussi se positionner contre le régime sanguinaire de Bachar al-Assad et avancer quelques propositions générales concernant le devenir de cette région du monde, le devenir de ces peuples et populations, de tous les régimes en place – et de ceux qui pourraient leur succéder – ainsi que des frontières imposées de force par les puissances impérialistes, dont les cas palestiniens et kurdes illustrent à eux seuls tragiquement les désastreuses conséquences.
Les enjeux de cette guerre, et d’une intervention occidentale, dépasse la seule question de la survie d’un régime. Elle tend à redéfinir la carte politique de tout le Moyen-Orient. C’est aussi à cette échelle qu’il faut essayer de l’appréhender et de se situer.