MES FRERES SONT CEUX QUI SAVENT DANS LEURS CHAIRS MES FRERES SONT KURDES
Messieurs les gens de pouvoir, Messieurs les puissants décideurs, le rouge vous sied au teint : c’est la couleur de la honte qui devrait empourprer votre visage, quand la liberté meurt étranglée à Kobané à l’ombre de votre silence complaisant. Messieurs les gens de pouvoir, entendez les cris étouffés de sang des enfants kurdes égorgés dans les rues de Kobané ? Écoutez les larmes de ces femmes fouettées, violées, échangées pour le plaisir des guerriers. Mes frères sont ceux qui savent dans leur chair l’éclat du sabre qui s’abat (...)