Je veux bien croire M. Roy sur la diversité d’opinion des musulmans de France, mais, ayant aussi beaucoup travaillé comme enseignante en philosophie (terminale) dans les quartiers sensibles de Marseille, avec une population en très grande majorité musulmane, je suis au minimum surprise de sa façon de caractériser les jeunes radicalisés comme des jeunes largement marginaux. Certes, je vois bien la rupture générationnelle (souvent, les jeunes filles voilées le sont contre l’avis de leurs parents), mais je ne trouve pas que les thèses radicales soient marginales parmi les élèves des lycées. Elles sont (...)