Une tribune pour les luttes

La guerre au Mali

Les guerres ne se décident pas en conseil des ministres mais dans les conseils d’administration

Les profits d’Areva dépendent étroitement de l’influence française au Mali, limitrophe du Niger…….

Article mis en ligne le lundi 21 janvier 2013

30% de l’uranium importé par la France,
provient du sous-sol nigérien,
exploité par les filiales d’Areva

La guerre au Mali

Au Mali pour le profit : une guerre d’ actionnaires

http://liberonslamonnaie.blogspot.f...

Appel des villageois de Falea (Mali)
contre l’exploitation d’une mine d’uranium

Le Mali constitue un enjeu important
pour les profits d’une poignée d’actionnaires
de grandes entreprises occidentales,
notamment la française Areva

Le Mali se situe au carrefour de pays
comme le Niger (uranium),
la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina, la Guinée et le Sénégal
où des entreprises françaises ont de gros intérêts.

Partout, et en particulier sur le continent africain, nous assistons aujourd’hui à une course intense aux matières premières et aux terres agricoles.

Le respect de l’environnement, la justice sociale et les principes élémentaires de la démocratie sont piétinés par des investisseurs internationaux poussés par leur soif de profit.

Si la France a très largement profité de l’uranium, en cooptant des régimes autoritaires qui le lui fournissaient au meilleur prix, le Niger n’a hérité que d’une triple catastrophe :
une catastrophe environnementale, une catastrophe sanitaire
et une catastrophe sociale.

Selon diverses ONG, seulement 12 % de la valeur de l’uranium produit sur son sol est revenu au Niger.
Alors que le Niger éclaire une ampoule française sur trois, il importe son électricité du Nigeria, et la majorité des Nigériens n’y ont même pas accès.

Les travailleurs de l’uranium meurent plus tôt et développent des cancers des poumons et des reins.

Une mine d’uranium à Faléa détruirait le village, les terres agricoles, les lieux sacrés, le patrimoine culturel, une faune et une flore particulièrement riches mais également cette ressource vitale qu’est l’eau des nappes géologiques et phréatiques.

C’est le constat amer que les habitants de la petite commune de Faléa, dans le Cercle de Kéniéba au sud-ouest du Mali, proche des frontières avec le Sénégal et la Guinée, ont dû faire. Avec leur municipalité, avec l’appui de l’association ARACF (Association des Amis et Ressortissants de la Commune de Faléa) et des élus du Cercle de Kéniéba, ils se sont mobilisés depuis 2010 contre le projet d’une mine d’uranium sur leur territoire.

Trois liens fort documentés
l’uranium de Faléa :

http://www.falea21.org/spip.php?art...
http://survie.org/francafrique/mali...
http://survie.org/publications/4-pa...

Lire les propositions de Libérons La Monnaie

loi pour le contrôle des banques
http://liberonslamonnaie.blogspot.f...

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