Mercredi 4 juin, à Marseille, nous étions une soixantaine à occuper la Direccte Paca, CGT, Sud Culture, CNT et beaucoup de non organisés (pour mettre la pression sur Rebsamen contre la validation de l’accord de la nouvelle convention UNEDIC). Il semble que ça remue sérieusement dans le sud, l’arrivée toute proche des festivals fait frémir, la signature de l’accord prévue au 18 juin fait bouger.
Au cours de l’occupation du hall de la Direccte, par les manifestants intermittents et précaires, le directeur des services du ministère avec lequel nous nous sommes entretenus, a fait part de nos revendications au ministre du travail. Celui-ci a pris acte de notre action et a constaté que Marseille était mobilisée. Nous avons décidé collectivement de lever cette occupation à 13h30 et restons mobilisés pour la prochaine action.
La menace pèse plus que jamais sur les festivals d’été et notamment le festival d’Avignon, le géant casino du capitalisme culturel et de la culture du capital.
C’est par un rapport de force construit avec des interventions ponctuelles et répétées que nous pourrons sursoir à l’exécution de la nouvelle convention de l’assurance chômage. Seule une large mobilisation des intermittentes et précaires peut faire céder un gouvernement qui reste encore inféodé au diktat du MEDEF.
Les techniciens de "Plus belle la vie" à Marseille ont eu une AG jeudi 5 juin et sont en grève depuis ce matin, vendredi 6 juin (40 pour !) : la solidarité, c’est aujourd’hui (voir http://www.millebabords.org/spip.php?article26210). La grève se construit clairement en rapport avec les travailleurs du gros festival le Printemps des comédiens de Montpellier également en grève. Tenons-nous prêts pour les initiatives et mobilisations à venir.
La lutte continue, solidarité !
Marseille, le 6 juin 2014
STICS CNT 13