De grandes affiches étaient placardées sur les vitrines du restaurant dont le groupe américain a décidé récemment de se séparer en le franchisant, avec pour conséquence la perte de tous les avantages acquis de 77 salariés déjà bien exploités, avec des smics à temps partiel imposé - 800 € pour 33 H hebdomadaires (hommes et femmes) -, a expliqué Tony pour le syndicat SUD Hôtellerie-restauration. Ces 77 emplois, dans le bassin d’emploi des quartiers Nord déjà très défavorisé, sont voués au Pôle emploi si le restaurant ferme, a ajouté Kamel pour le syndicat FO, en rappelant qu’aux alentours sont également menacés de fermeture et en grève le Centre social de la Busserine, l’Ecole de la Viste et la crèche de l’Oeuf.
Sur un banc un huissier prenait des notes avec application : il refusé de prendre le micro que lui tendaient les syndicalistes.
Outre les Macdo d’Aix en Provence et de Sainte Marthe, trois autres établissements du centre-ville de Marseille ont annoncé vendredi qu’ils rejoignaient ce mouvement de grève pour contester leur franchisation. Ils dénoncent tous le fait que le groupe Macdo prélève de grosses sommes sur ses franchisés français, sommes qui ne sont pas déclarées en France où il ne paye pas d’impôts, commentent aussi les syndicats.