Ce soir, aux alentours de 22h30, les universités de Nantes et de Paris I
Tolbiac ont été évacuées par les forces de l’ordre. Les étudiant-e-s de
l’université de Nantes avaient votés la grève cet après midi, alors que
les étudiant-e-s de Paris I subissent déjà depuis plus d’une semaine
les fermetures administratives et autres évacuations par les CRS. Déjà,
hier soir, les étudiant-e-s de la Sorbonne ont été évacués alors
qu’ils/elles occupaient leurs locaux.
Ces opérations révèlent une volonté gouvernementale de briser la
mobilisation naissante dans les universités. En effet, les évacuations
et fermetures administratives sont les moyens qu’ont trouvé le
ministère et les présidents d’universités pour empêcher les
étudiant-e-s de se réunir et de décider collectivement des suites qu’il
convient d’apporter à notre mobilisation.
Le gouvernement cherche donc à étouffer la contestation étudiante : la
loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU)
confirme le désengagement financier de l’état dans les services qui
doivent rester publics de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Pour autant, nous constatons que le gouvernement fait le choix d’un
ré-engagement dans les forces de répression et de casse des mouvements
sociaux.
La fédération Sud étudiant réaffirme sa volonté de lutter contre la LRU
et pour la gratuité de l’enseignement supérieur. Ni les évacuations par
les forces répressives ni les fermentures administratives ne pourront
faire plier les étudiant-e-s mobilisé-e-s. Nous appelons tou-te-s les
étudiant-e-s à se réunir en assemblée générale, et à condamner ces
méthodes scélérates visant à empêcher toute expression de contestation
du pouvoir en place.
Contacts :
sud-etudiant chez sud-etudiant.org
Porte parole :
Aurélien Picot : 06 87 80 43 71
Mathilde Le Houezec : 06 62 34 65 86
Anouk Colombani : 06 08 02 71 79