Une tribune pour les luttes

500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

Procès en appel Védrine contre Génocide made in France 26/10/2009

Article mis en ligne le samedi 24 octobre 2009

Paris le 19 octobre 2009
Communiqué de presse du collectif Génocide Made in France

500 MILLIARDS D’EUROS POUR LES RESCAPES DU GENOCIDE DES TUTSI

Hubert Védrine réclame 2000 euros pour son manteau en cachemire et 1 euro pour préjudice moral, mais combien compte-t-il verser aux rescapés du génocide ?

Se basant sur les indemnités versées par une assurance vie lors du décès du souscripteur, le collectif Génocide Made in France estime à au moins 500 milliards d’euros la somme qu’Hubert Védrine*(1) et ses complices*(2) devraient verser aux rescapé/e/s du génocide des Tutsi.
En outre, tous ces criminels contre l’humanité devraient aussi être destitués de leurs biens, de leurs droits civiques et condamnés à perpétuité à assurer des soins quotidiens aux survivant/e/s.
Voilà ce qu’il faudrait plaider lundi 26 octobre 2009 au Tribunal de grande instance de Paris affirme le collectif Génocide Made in France, tandis qu’Hubert Védrine réclame 2000 € pour faire nettoyer sa parure cachemire Lanvin.
Mais ce 26 octobre 2009 au Tribunal de grande instance de Paris, plus de quinze ans après l’implication directe de ces hauts représentants français dans le génocide des Tutsi qui fit périr plus d’un million de personnes, ce ne sera pas ces français présumés coupables du crime de génocide ni même le collectif, qui les dénonce qui seront jugés. La cible est un des participants ponctuels aux travaux du collectif, dont le seul tort est d’avoir été, à l’occasion, porte parole d’une action dénonçant l’implication d’Hubert Védrine dans ce crime d’Etat* (3).

Rappel des faits : Une implication qui fait tache.
Le 8 novembre 2007, tandis qu’Hubert Védrine se rend au Cercle des armées pour dispenser un beau discours sur l’éthique ou l’amour des peuples, le collectif Génocide Made in France l’accueille avec une banderole Védrine Génocide Made in France. Un symbolique tapis rouge fait de colorant alimentaire délébile se prépare mais entache finalement l’homme de l’ombre. Hubert Védrine saura utiliser les services de police judiciaire pour traîner en justice deux manifestants pris au hasard, Mariama Keïta, finalement relaxée et Xavier Renou, ancien membre du collectif qui a fait appel du verdict du 3 décembre 2008*(4).
En dépit de la nature rigoureusement politique de cette action du collectif, la défense d’Hubert Védrine manœuvre pour réduire les faits à un acte de délinquance. Stratégie d’autant plus grotesque et ridicule que le plaignant abandonnera sa plainte pour diffamation. Plainte qui aurait ouvert un débat judiciaire sur le fond de l’affaire dans laquelle il ne cesse pourtant de plaider l’innocence de son pays, donc de sa personne*(5).

Depuis, Hubert Védrine redouble d’énergie à se rendre présent dans les médias et colloques variés. Dans cette campagne, il tente de charmer l’opinion tout en minimisant son rôle dans la collusion génocidaire franco-rwandaise*(6). Au passage, jouant le petit poisson porté par le grand courant de l’Histoire, il attire l’attention sur ses camarades, les ministres de la cohabitation et les militaires*(7). Pourquoi moi et pas les autres ? Hubert Védrine demeure cependant un fervent défenseur de la France du génocide, qui n’aurait rien à se reprocher. Il était pourtant le bras droit du Président, “le second personnage du pays”*(8).

Hubert Védrine patauge car l’Histoire se rapproche de la vérité. Notamment sur la présence militaire française pendant le génocide que Védrine a toujours niée*(9).
Dans un article de Politis*(10), Hubert Védrine lâche du terrain sur ses mensonges et reconnaît enfin cette présence militaire française active pendant tout le long du génocide -Oups !- il préfère utiliser le mot mercenaire*(11). Encore une ruse françafricaine auto absolutrice où les partenaires d’hier deviennent d’incontrôlables et condamnables inconnus, heureux fusibles de la république. Fausse révélation, vraie diversion.

En 1993, en violation des accords d’Arusha que la France dit pourtant promouvoir*(12), les livraisons d’armes - l’aide publique au développement de la patrie des droits de l’homme - perdurent. Les militaires français continuent leurs interventions sur la ligne de front, mais des soldats français ont l’ordre de se déguiser en soldats belges, leurs papiers d’identité sont confisqués le temps de chaque opération. En cas de capture par le FPR ils ont l’ordre d’indiquer qu’ils sont mercenaires*(13). Les accords d’Arusha ont toujours été considérés bidons par le général Quesnot*(14).

Pendant cela, les charniers de Tutsi se multiplient aux quatre coins du pays*(15). Il y a bien un double jeu de la France. Publiquement faire mine d’être acteur de la paix à Arusha en Tanzanie, et dans l’ombre assister une organisation génocidaire sur les plans économiques, diplomatiques, logistiques et militaires, car l’Afrique demeure un laboratoire pour cette guerre secrète françafricaine*(16). Pour mémoire, les chefs d’état-major de fait de l’armée rwandaise étaient le lieutenant-colonel Chollet puis le lieutenant-colonel Maurin*(17). Cherchez l’erreur !

Grâce à Képi blanc*(18), la revue de la Légion étrangère, le prochain mensonge auquel Védrine pourrait renoncer concerne l’exfiltration des génocidaires par la France. En effet ces légionnaires décomplexés racontent sans détour leurs rôles dans le sauvetage du gouvernement intérimaire rwandais.
Dernièrement, le rejet par l’OFPRA et le Conseil d’Etat de la demande d’asile d’Agathe Habyarimana*(19), exfiltrée pendant l’opération Amaryllis, ainsi que l’arrestation fortuite du docteur Eugène Rwamucyo*(20) planqué à Maubeuge, papiers en règle, protégé en haut lieux, mais recherché par Interpol, ne sont que quelques exemples parmi une longue liste*(21) de bonnes fréquentations françafricaines.

Ce n’est pas le décorticage de l’opération Turquoise qui pourra venir à la rescousse d’Hubert Védrine. Pas plus que la piste fumeuse des juges espagnols ou la thèse du juge Bruguière. Rétractation après rétraction de témoins instrumentalisés*(22), cette pseudo enquête qui s’est terminée en fiasco s’est révélée être une manigance orchestrée dans les coulisses de la raison d’Etat.

Après que des militaires français aient été décorés au printemps 2009 de la légion d’honneur pour leur rôle dans le génocide de 1994*(23), alors que Hubert Védrine est pressenti pour présider l’Europe, l’enjeu des 3500 euros requis contre Xavier Renou pour dégâts matériels, amende et frais d’avocat, tout comme celui de cet euro symbolique pour préjudice moral n’est pas simplement de rappeler un militant à l’ordre hiérarchique mais bien d’asseoir l’omerta nécessaire à tout crime d’Etat.
Il est nécessaire que les responsables français impliqués soient jugés pour crime de génocide et que leur peine ne les isole pas dans une prison dorée mais mette l’intégralité de leurs biens et ce qui leur reste d’existence au service des victimes dans la réalisation des tâches les plus ingrates nécessaires à la survie de ceux-ci.

Contacts Presse
Bruno Boudiguet, tel : (33) 6 25 05 76 04
Antonin Wattenberg, tel : (33) 6 26 21 2000
email : contact [at] genocidemadeinfrance.com

Notes
1 Secrétaire général de l’Elysée de 1991 à 1995, Hubert Védrine est l’un des responsables politiques français à avoir rendu l’Etat français co-auteur du génocide au Rwanda dans lequel périrent plus d’un million d’innocents.
2 http://izuba.info/Nuitrwandaise/spip.php?article98
3 http://www.genocidemadeinfrance.com/spip.php?article88
4 http://www.genocidemadeinfrance.com/spip.php?article96
5 http://www.genocidemadeinfrance.com/spip.php?article93
6 « Sur ces questions africaines, le secrétaire général que j’étais n’avait pas de rôle primordial. Il y avait une cellule africaine, et tout se passait entre le Président et les ministres concernés, l’état-major des armées et l’état-major particulier de l’Elysée. Le secrétaire général était informé, mais il n’avait pas le poids décisionnel qu’il peut avoir sur les autres sujets, à fortiori pendant une cohabitation où l’Elysée n’a pas les moyens d’une action distincte du gouvernement. » Politis n° 1060 du 9 juillet 2009.
7 « Après 1993, et donc en 1994 au moment du génocide, c’est un gouvernement de cohabitation : Mitterrand est président, Balladur Premier ministre, Juppé ministre des Affaires étrangères avec Villepin comme directeur de cabinet et Léotard ministre de la Défense. » « Il y avait une cellule africaine et tout se passait entre le Président et les ministres concernés, l’état-major des armées et l’état-major particulier à l’Elysée. » Politis n° 1060 du 9 juillet 2009.
8 C’est la définition du secrétaire générale de l’Elysée donnée dans Claude Guéant de Christian Duplan et Bernard Pellegrin, Editions du Rocher, 2008.
9 « Au début des massacres, mis à part les 450 parachutistes français envoyés pour aider au rapatriement des français, et les assistants militaires déjà cités, qui étaient sur le point de partir, il n’y avait donc sur place que des forces de l’ONU, essentiellement belges. » La lettre de l’Institut François Mitterrand n°8 juin 2004. Rwanda : les faits.
10 Nous ne saurions que trop recommander l’écoute des commentaires de Michel Sitbon, éditeur de La nuit rwandaise, à propos de l’interview d’Hubert Védrine dans Politis http://bitin.fr/deux/hubert-vedrine-s-explique.html
11 « Il est possible que des mercenaires français, ou autres, aient été mêlés à cet attentat (on a parlé de Belges ou d’Israéliens), mais je n’en sais rien, et l’on ne peut donc pas surinterpréter cela. » « Il y a beaucoup de soldats perdus en Afrique, de spéculations et de paranoïa. Cela ne prouve rien sur la politique des Etats. De toute façon, je n’en sais rien » Politis n° 1060 du 9 juillet 2009.
12 La nuit Rwandaise n°3, avril 2009. Arusha - Le « chiffon de papier » http://www.scribd.com/doc/19923893/Arusha-Le-chiffon-de-papier-
13 Révélation à paraître dans le prochain numéro de La nuit rwandaise http://izuba.info/Nuitrwandaise/
14 Enquête sur la tragédie rwandaise 1990-1994, auditions p 340. Hubert Védrine a déclaré « l’accord d’Arusha a mis le feu au poudre » selon le Figaro du 14 janvier 1998.
15 http://www.scribd.com/doc/8939558/Rapport-FIDH-Mars-1993
16 Complices de l’Inavouable. Patrick de Saint Exupéry, Les Arènes 2009 http://www.arenes.fr/spip.php?article1404
17 La nuit rwandaise, l’implication française dans le dernier génocide du siècle Jean-Paul Gouteux Editions l’esprit frappeur, 2001. p 484.
18 Képi blanc, octobre 1994. Voir Noir silence. François-Xavier Verschave, Editions les arènes, page 525.
19 http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-40647371@7-40,0.html
20 http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/16...
21 http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution...
22 http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/afrique/200908...
23 http://www.africaintelligence.fr/C/module...

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Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2009 à 22:27, par BONNET En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    Certains français se sont arrogé le droit de défenseurs des tutsi rwandais en France.

    Ils prétendent être défenseurs des tutsi que des tutsi eux-mêmes.
    Ils se livrent aux agressions physiques contre les personnes qu’ils ont listées.
    Ce qui est surprenant, c’est qu’ils restent impunis dans un Etat de droit qu’est la France.
    En effet, leurs propos contre H.Vedrine, sont de pures fabulations et des énormités inqualifiables.
    Leur malhonneteté intellectuelle n’est pas à démontrer alors qu’ils se présentent comme des érudits, experts du génocide des tutsi rwandais.
    - ils ne disent pas sciemment pas que :
    1/ ce sont les tutsi qui, le 01/10/1990, ont déclenché la guerre contre les hutu pour prendre le pouvoir par la force dans un pays en voie de démocratisation ; les faits étant irréfutables ;
    2/ ce sont les tutsi qui, les premiers, ont commencé les massacres à grande échelle des hutu du nord du Rwanda, sans distinction d’âge et de sexe dès le 01/10/1990 ; en raison de leur cruoté, Bernard Kouchner, alors ministre français a surnommé les bouchers des hutu de KMERS NOIRS ;
    3/ ce sont des tutsi qui ont décapité les leadership hutu :
    - assassinat d’Emmanuel Gapyisi, vice-président du parti MDR en mai 1993 ;
    - assassinat du Félicien Gatabazi, secrétaire exécutif du parti PSD en janvier 1994 ;
    - assassinat du Bucyana Martin, président de la CDR en janvier 1994
    - assassinat du président hutu, Juvénal Habyalimana,tous les passages et membres d’équipage de son avion, abattu par des missiles le 06/04/1994 à 20h32 heures de Kigali ;
    4/ violation par des tutsi de l’accord de paix d’Arusha du 04/08/1993, parrainé par la France alors que cet accord qui avait une valeur constitutionnelle était plus favorable aux tutsi qu’aux hutu ( voir cet accord qui n’est pas sans équivoque) ;
    5/ déclenchement de la guerre sur l’ensemble du Rwanda immédiatement après l’assassinat du président rwandais en fonction ;
    6/ assassinat du président burundais pas les tutsi rwandais le 06/04/1994 ;
    7/ assassinat de tous évêques hutu en juin 1994 ; sans oublier les crimes abominables et les actes terroristes commis sur l’ensemble du Rwanda et qui ont emporté des milliers de victimes civiles rwandais avant juillet 1994
    ( voir rapport du Colonel Robardey Michel et Dossiers des criminels du FPR au TPIR, Abdul Ruzibiza,officier du FPR) ;
    8/ départ définitif des militaires français en décembre 1993 sur demande exrpesse des tutsi car la signature de cet accord de paix d’Arusha par les tutsi était subordonnée au départ définitif du Rwanda des militaires français ;
    9/ du 16/04/1992 au 06/04/1994,le Rwanda était dirigé par l’oposition sous la direction du premier ministre Dr.Dismas Nsengiyaremye puis d’Agathe Uwilingiyimana ; la constitution de juin 1991, article 52 et suivants avait conféré tous les pouvoirs exécutifs au premier ministre d’opposition et dépouillé le président rwandais de tous ses pouvoirs éxécutifs de sorte qu’il ne disposait que du contreseing des actes du gouvernement ( voir la constitution de juin 1991) ; C’est le premier ministre d’opposition qui a négocié l’accord de paix d’Arusha avec l’appui de la France ;
    10/ Le 02/06/1992, les militaires du Front Patriotique Rwandais (FPR) qui incarne les tutsi et dont ces délinquant prétendent être porte-parole en France et les partis d’oppostion rwandaise ont signé , à Bruxelles-Belgique, un pacte d’alliance contre le président rwandais Habylimana ; La copie du pacte existe ;
    11/ Le directeur général des services secrets rwandais était membre du FPR et est actuellement sénateur de celui-ci, parti politique quasi exclusivement tutsi qui dirige le Rwanda ;
    12/ Dans le gouvernement d’opposition, il y avait des tutsi ;
    13/ Aucun tutsi de haut rang n’a été tué avant avril 1994 alors que les financiers tutsi de la guerre contre le Rwanda étaient notoirement connus et la majorité d’entreu eux mene tranquillement leur vie ici au Rwanda ;
    14/ les tutsi sont moins de 12% de la population rwandaise et les hutu plus de 85 % ;
    15/ les mêmes tutsi ont massacré plus de 5 millions de Congolais et pillent ouvertement la richesse des congolais de 1997 à ce jour ;
    Ces fait sont irréfutables.
    Les massacres des tutsi par des hutu sont la conséquence inévitable et prévisible des agissements criminels tutsi contre les Hutu.Même un débile mental comprend ça.

    Les agresseurs de Vedrine diffusent les informations fantaisistes selon lesquelles ce sont les hutu, avec l’appui de la France sous Mitterrrand qui ont déclenché la guerre contre les tutsi pour les génocider alors que la chronologie des faits du drame rwandais est notoirement connue par la communauté internationale et infirme leurs spéculations.

    Les ploutocrates d’ici qui prétendent incarner les tutsi sont recherchés par la justice espagnole et la justice française pour génocide , crimes de guerre, crime contre l’humanité et terrorisme.
    Les agresseurs de Vedrine sont donc les porte-parole des bouchers des grands lacs africains ( Ordonnances de soi communiqué français et espagnoles sur le web). Elles sont sans équivoque.

    Sous peine d’insulter les victimes juives du génocide commis par les nazis,il ne faut que ces gens comparent le génocide des juifs et cui des tutsi rwadnais. Par ailleurs dans les lois rwandaises actuellement en vigueur,les documents de l’ONU dont le statut institutif du TPIR et le rapport de l’OUA de 2002 sur les massacres commis au Rwanda en 1994, le mot "génocide des tutsi" n’existe pas d’une part et proncer les mots tutsi, hutu et twanda de quelque manière que ce soit , constitue un délit lourdement punissable par la justice du gouvernement tutsi rwandais d’autre part.
    Or ces hors-la-loi font le tour France pour diffuser les mots inexistants et interdits ici au Rwanda.

    En se livrant à la diffusion à grande des fabulations dans leur pays, pour qu’ils entendent travailler ou rendre service ? Car sûrement pas les tutsi dont les dirigeants ont une haine intrinséque contre la France comme en témoignent les humiliations infligées publiquement aux diplomates français en poste ou en visite officielle au Rwanda par le président rwandais, Paul Kagame, la ruputure des relations diplomatiques avec la France, le départ des organisations francophones par le Rwanda, la destruction de tout ce qui symbolise la France au Rwanda, la fransformation du Rwanda en pays anglophone, l’interdiction de la langue française au Rwanda et la candidature du Rwanda à l’anglophonie ( common wealth) alors qu’il n’y a que des ploutocrates qui sont venus d’Ouganda qui parlent l’anglais approximatif ( voir discours du président rwandais, incapable de préparer un discours en anglais et encore moins dans le Kinyarwanda, l’unique langue nationale des rwandais).

    J’invite les lecterus à être vigilants avec les fabulations colportées par ces gens qui poursuivent les intérêts obscurs et inavoués.

  • Le 4 novembre 2009 à 17:39, par lelion En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    ce long message est ridicule, l´énergie du désespoir. Tout ce qui est dit reste la même pauvre litanie que les défenseurs du génocide ont usé jusqu´a la corde. Que les responsables francais finissent en taule que les militaires a la quesnot aillent se pendre, avec la corde de leur soit disant honneur, eux qui rigolaient quand les coups de machette s´abattaient sur des enfants.

  • Le 27 novembre 2009 à 16:37, par Sarah Schweik En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    Je ne crois pas qu’il faille absolument disculper le FPR pour mettre en cause la France.
    Tout le monde peut vérifier les accusation espagnoles, de l’Audience générale par exemple, sur internet. Cette instance qui avait mis en cause Pinochet avant et qui s’attaque au gouvernement israélien aujourd’hui à propos de Gaza, accuse 40 dirigeants du FPR de crimes de génocide, de crimes contre l’humanité et de stratégie de la tension...
    C’est plus grave que les accusations de Bruguière.
    De même si Ruzibiza s’est rétracté, alors qu’il a de la famille en Ouganda, ça peut être qu’il est sous pression. En tout cas cela ne retire pas les autres témoignages de Bruguière qui accusent le FPR d’avoir commis l’attentat du 6 avril.
    Même en retirant les trois qui se dédisent il en reste 8 qui accusent,(des ex proches de Kagamé, comme Mugabe ou Ruyenzi), rien que dans l’ordonnance de soi-communiqué de Bruguière, qui n’est qu’un bref résumé du dossier que certains ont enterré avant de l’avoir lu puisqu’il n’est pas encore accessible...
    C’est curieux de vouloir à tout prix défendre ce chef d’état que le chercheur belge Reyntjens considère comme le plus grand criminel à la tête d’un état aujourd’hui...
    et qui continue en sous main à piller le Congo avec la bénédiction internationale.
    Quand à juger la France il faudrait le faire comme un vrai jugement, à charge et à décharge.
    Il y a eu abandon des Rwandais ça c’est clair.
    Mais le soutien à l’ancien régime était conditionné aux négociations. Et l’ancien régime n’est pas a mettre tout dans le même sac. Le premier chef d’Etat major du gouvernement intérimaire par exemple, Gatsinzi, est aujourd’hui ministre de la Défense de Kagamé.
    Encore un qui a bénéficié de la formation française. Etait-ce un génocidaire pour autant ?
    L’évacuation d’une partie du même gouvernement dont parle "Le Képi Blanc" était pour le faire partir de la Zone turquoise disent certains observateurs, et non pour les protéger.
    Hatzfeld lui même est témoin que l’officier français qui s’est occupé de cela, Hoggar, était en conflit avec les Interahamwe du coin.
    Le b.a ba de l’histoire et de l’info c’est de recouper.
    Mais pour ceux qui veulent foncer tête baissée il est sans doute plus facile de foncer tête baissée sur le moindre chiffon rouge agité, fut-ce sur le front de Védrine, qui n’a pas grand chose à voir avec le film...
    Et quitte à mépriser les voix discordantes, comme au bon vieux temps stalinien

  • Le 8 février 2010 à 01:16, par ASW En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    « Je ne crois pas qu’il faille absolument disculper le FPR pour mettre en cause la France. (...) C’est curieux de vouloir à tout prix défendre ce chef d’état »

    Tout à fait d’accord mais qui a dit le contraire ? La France, dans son soutien au génocide, n’en a pas besoin.

    « que le chercheur belge Reyntjens considère comme le plus grand criminel à la tête d’un état aujourd’hui... »

    Chacun ses références. Reyntjens a participé à l’écriture de la constitution de la dictature en 78, digne de la Corée du Nord. Mis à part sa brève condamnation du Réseau Zéro en 92, il est l’ami le plus efficace du nazisme tropical.

    « le soutien à l’ancien régime était conditionné aux négociations.  »
    Absolument faux. D’ailleurs Pierre Joxe en a fait une lettre à Mitterrand retentissante, où il disait que la stratégie Mitterrand allait droit dans le mur et qu’il fallait au contraire conditionner l’aide à l’ancien régime. Lettre parue dans Golias : http://cec.rwanda.free.fr/documents/officiel/Joxe-26Fevrier1993.pdf

    E »n tout cas cela ne retire pas les autres témoignages de Bruguière qui accusent le FPR d’avoir commis l’attentat du 6 avril. Même en retirant les trois qui se dédisent il en reste 8 qui accusent,(des ex proches de Kagamé, comme Mugabe ou Ruyenzi), rien que dans l’ordonnance de soi-communiqué de Bruguière, qui n’est qu’un bref résumé du dossier que certains ont enterré avant de l’avoir lu puisqu’il n’est pas encore accessible... »

    Combien de rétractations, 4 ou 5 ? Eh oui, c’étaient bien les pièces maîtresses du dossier bruguière, qui est à présent parfaitement vide. La plus grosse manip étant le technicien radio a qui on faisait lire des messages truqués comme cette histoire de gorilles et de bergeronnettes. :-))))
    Le dossier bruguière a été anéanti depuis longtemps par Morel et kapler dans la Nuit rwandaise. Le témoignage de l’omniscient Ruzibiza ridiculisé également dans la même revue par Pierre Jamagne.

    «  Védrine, qui n’a pas grand chose à voir avec le film... »

    dans un film, il y a le producteur, le réalisateur, les acteurs, etc. Védrine, dans ce film d’horreur réel, est l’assistant du producteur.

    « Et quitte à mépriser les voix discordantes, comme au bon vieux temps stalinien  »

    Le loup, présent partout dans les médias français, se prend pour un pauvre petit agneau victime du stalinisme (insulte qui sent plutôt la naphtaline brejnev)

    « La France n’a pas, comme vous l’écrivez, soutenu le régime Habyarimana « au mépris des accords d’Arusha », qui se sont conclus après que l’armée française a accepté de se retirer du pays, en 93, ce retrait étant l’une des conditions posées par le FPR pour accepter de s’asseoir à la table des négociations. »

    Est-ce que vous vous intéressez réellement au dossier ? Vous mélangez la chronologie : assis à la table des négociations, le FPR a signé les accords d’Arusha à la condition que l’armée française s’en aille, ce qui est logique dans toute négociation. Ce n’est qu’après les accords d’Arusha d’août 93 que l’armée française quitte officiellement le Rwanda en décembre 93. Déjà, le fait qu’elle y soit encore à ce moment-là est déjà une violation des précédents accords, sans parler des livraisons d’armes, qui ne cesseront jamais d’ailleurs.

    « Habyarimana, à l’époque, était signataire de ces accords, qui ne le mettaient aucunement hors la loi et étaient précisément censés mettre fin à la guerre en organisant un gouvernement composite. Il est à noter en passant que, manifestement, ni le gouvernement rwandais de l’époque ni le FPR n’avaient sérieusement l’intention d’appliquer ces accords (voir les obstacles posés par Habyarimana, puis par le FPR à la prestation de serment de ce nouveau gouvernement dit de transition à base élargie, l’armement des uns et des autres au mépris de la zone de consignation des armes à Kigali, etc.). »

    Pour le FPR ces accords étaient une victoire, du pain béni. De quels obstacles parlez-vous ? De l’autre côté, la tendance dure dite Power avait tout à perdre parce qu’elle n’aurait même pas été au gouvernement. Et comme par hasard, le jour où Habyariamana signe cette importante concession, il est assassiné par la mouvance Power qui le déborde sur sa droite... De son côté la france soutenait la CDR (Power)...

    « Ce sont d’abord les Etats-Unis (Somalie) et les Belges, surtout, après la mort de leurs dix casques bleus, qui ont fait pression sur le Conseil de sécurité de l’ONU pour que la Minuar soit réduite au strict minimum, les Belges souhaitant même son retrait total. Rappelons aussi que les pays membres du Conseil de sécurité ont envoyé la Minuar sur le terrain sans beaucoup se préoccuper d’en financer le fonctionnement ou de lui laisser les coudées franches alors que la situation se détériorait. »

    Ah, et pourquoi donc la France n’a pas mis son veto pour empêcher le génocide ? La france ne fait-elle pas partie de l’ONU ? N’a-t-elle pas voté AUSSI le retrait des casques bleus ?

    « Pour ce qui est de l’ONU, la France, elle, se distinguera particulièrement lorsqu’elle exigera que la compétence temporelle du tribunal pénal international pour le Rwanda soit limitée à la période du 1er janvier 94 au 31 décembre 94, ce qui excluait que l’armée française se retrouve sur la sellette pour son action militaire aux côtés des FAR de 90 à 93. »

    Tout à fait d’accord.

    « Gaffe au « franco-centrisme », le génocide de 94 a surtout été rendu possible par l’histoire des Rwandais. »
    Pas question d’être franco-centriste, il s’agit de déterminer les responsabilités de chacun

    « Durant sa finalement courte présence au Rwanda, l’armée française n’aurait jamais acquis la « légitimité » nécessaire à amener un instituteur à massacrer ses élèves, un homme à tuer son épouse. La particularité de ces tueries venant de ce que, contrairement à ce que vous écrivez, ce ne sont justement pas uniquement les extrémistes du GIR qui les ont commises, mais aussi de simples membres de la population. C’est notamment dans l’histoire des rapports entre les Hutu et les Tutsi que l’on peut donc trouver des éléments de réponse à la compréhension de ces atrocités. Il y eut une vie avant l’arrivée des Français au Rwanda  »

    C’est oublier les techniques de manipulation de la doctrine de guerre révolutionnaire française. Lacheroy parlait de vider le verre (l’esprit d’une personne) par la terreur et après de le remplir avec ce que l’on veut. Au Rwanda les Français étaient considérés comme des interahamwe blancs, et surtout leurs chefs. Dans l’histoire du Rwanda, on voit que les antagonismes, présents dans toute société, ne sont pas entre Hutu et Tutsi, mais entre 17 différents clans, comprenant chacun des Hutu, Tutsi, et Twa. Il n’y a pas de logique génocidaire avant la colonisation.

    « Enfin, pour parler de manière plus générale de votre action, vous enfoncez des portes ouvertes. L’accablante politique française au Rwanda est, et c’est heureux, largement documentée et médiatisée. Le public qui s’y intéresse un tant soit peu ne peut plus l’ignorer. »

    De quelles portes ouvertes parlez-vous ? De la responsabilité française ? Celle-ci fait son chemin, tout doucement, dans la population, malgré la propagande d’Etat. Elle est très peu médiatisée.

    « Qu’avez-vous besoin de la repentance d’un Védrine ? »

    Où auriez-vous trouvé trace de demande de repentance (phénomène religieux hypocrite détestable) de Védrine chez eux ? Sa place est en prison, point barre.

    « En revanche, si mes souvenirs sont bons, certains communiqués de Survie, dont vous êtes proche, semblent juger peu important dans le fond le fait que Kagame pourrait avoir fait descendre l’avion de Habyarimana. Mitterrand a soutenu le régime assassin de Habyarimana, il serait tout de même des plus grave que certains Français en arrivent aujourd’hui à permettre à un autre assassin d’enfumer l’opinion publique pour disqualifier tout soupçon à son sujet. »

    C’est le contraire ! Survie admet la possibilité que l’attentat puisse être commis par Kagame. GMIF parle d’impossibilité technique. En regardant les faits, la culpabilité du FPR est une aberration. Les missiles sont partis d’une zone ultramilitarisée du gouvernement. C’est vous qui tentez d’enfumer l’opinion publique.

    « On ne peut pas balayer d’un geste ou sous la parfois trop commode étiquette de « négationnisme » les témoignages, enquêtes et récits qui mettent le FPR en cause en l’accusant d’avoir instrumentalisé les massacres pour conquérir le pouvoir. »

    L’enquête du juge Bruguière, le grand ami de la raison d’Etat, est grotesque et vraiment pas crédible. Les principaux témoins se sont rétractés. Il n’y a de plus aucun élément factuel. C’est de st-quentin qui détient les preuves factuelles puisque lui seul a eu accès à l’avion 15mn après l’attentat, autrement dit l’un des suspects puisqu’il vivait à l’endroit même où les missiles ont été tirés !

    « Je ne vois pas en quoi cela devrait dédouaner le gouvernement Habyarimana, puis le gouvernement intérimaire de Kambanda de leurs responsabilités. Mais maintenant que celui de la « communauté internationale », des politiciens et militaires génocidaires l’a été plus ou moins, il faut que le rôle joué par le FPR dans les tueries soit éclairci, et ce, au nom du fameux : pas de justice, pas de paix. Cela me semble bien plus important pour les Rwandais aujourd’hui qu’un jet de peinture rouge sur un politicien français. »

    Ce qui est important, capital, c’est que les moyens et la volonté politique pour juger les génocidaires rwandais et français soient engagés, ce qui est loin d’être le cas. C’est un peu comme si vous demandiez que les responsables de l’épuration au sortir de la seconde guerre mondiale soient jugés en priorité alors que le laxisme envers les collaborateurs de Vichy a été patent. 90% des responsables de Vichy s’en sont vraiment bien sortis. On est dans le même cas au Rwanda, et des discours comme celui que vous faites contribuent à l’enfouissement de la vérité et au recommencement perpétuel de cette idéologie.

  • Le 8 février 2010 à 01:22, par ASW En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    « Certains français se sont arrogé le droit de défenseurs des tutsi rwandais en France. »

    Arroger = s’attribuer illégitimement. Il serait illégitime de défendre la mémoire d’un million de femmes, d’enfants, d’hommes, de vieillards sans défense, assassinés pour la plupart en moins de trois semaines par un régime à la solde de l’Etat français ? Où est l’anti-France ? Celle qui fait du nazisme ou celle qui le combat ? Je ne vous réponds pas à vous et votre rhétorique insane, typique de la propagande génocidaire. je réponds pour le public.

    « Ce qui est surprenant, c’est qu’ils restent impunis dans un Etat de droit qu’est la France. En effet, leurs propos contre H.Vedrine, sont de pures fabulations et des énormités inqualifiables. Leur malhonneteté intellectuelle n’est pas à démontrer alors qu’ils se présentent comme des érudits, experts du génocide des tutsi rwandais. »

    X Renoux a été condamné en appel à 3000 euros d’amende. Le parquet réclamait 3 mois de prison avec sursis pour ce crime de lèse-majesté, pour du déversage de sirop tagada. Si les propos de Génocide made in France étaient si faux comme vous le prétendez, pourquoi Hubert, qui clamait haut et fort dans Marianne qu’il allait porter plainte pour diffamation, a-t-il retiré sa plainte en diffamation ?

    « ce sont les tutsi qui, le 01/10/1990, ont déclenché la guerre contre les hutu pour prendre le pouvoir par la force dans un pays en voie de démocratisation ; les faits étant irréfutables ; »

    Pourriez-vous indiquer quelles voies de démocratisation ? Dans une impasse totale, les réfugiés, les plus vieux d’Afrique, c’est-à-dire 600 000 parias, n’ont pas trouvé d’autre solution pour rentrer au pays et débouter un régime digne de la Corée du Nord.

    « ce sont les tutsi qui, les premiers, ont commencé les massacres à grande échelle des hutu du nord du Rwanda, sans distinction d’âge et de sexe dès le 01/10/1990 ; en raison de leur cruoté [sic], Bernard Kouchner, alors ministre français a surnommé les bouchers des hutu de KMERS NOIRS ; »

    De quels massacres à grande échelle parlez-vous ? En 1964, même Le Monde et Times magazine parlaient de génocide sur les Tutsi. Pour Kouchner, je serais curieux de voir votre source puisque c’est plutôt le général Quesnot qui a lancé cette accusation en miroir "khmers noirs" avant le génocide : ça me fait penser que les génocidaires, avant de faire leur génocide, accusaient leurs futures victimes d’être des bourreaux (les victimes du génocide étaient des civils sans défense)

    « 3/ ce sont des tutsi qui ont décapité les leadership hutu :
    assassinat d’Emmanuel Gapyisi, vice-président du parti MDR en mai 1993 ;
     »

    Un gendre de Kayibanda ! Assassiné par l’entourga d’habyariamana qui l’accusait de lui faire de l’ombre (cf Prunier p.224)

    « assassinat du Félicien Gatabazi, secrétaire exécutif du parti PSD en janvier 1994 ; »

    Plutôt le 21 février ! Le lendemain d’avoir fait un grand discours/ proppos extrêmement violents contre Habyarimana ! Incident contre les CDR à l’ambassade de Belgique. La veuve de la victime montre du doigt l’entourage du président. Des tireurs de l’armée zairoise selon le rapport ad hoc du sénat de belgique.Reyntjens p. 61 lui-même lui-même accuse lentourage habyariamana. »

    « assassinat du Bucyana Martin, président de la CDR en janvier 1994 »
    Le lendemain de Gatabazi plutôt ! Par des gens de PSD, pas forcément des Tutsi. Nsabimana, le préfet du génocide à Butare était d’ailleurs du PSD !!

    « 4/ violation par des tutsi de l’accord de paix d’Arusha du 04/08/1993, parrainé par la France alors que cet accord qui avait une valeur constitutionnelle était plus favorable aux tutsi qu’aux hutu ( voir cet accord qui n’est pas sans équivoque) ;  »

    Je ne vois pas en quoi les "tutsi" (vous voulez parler sans doute parler du FPR, mais peut-être que l’idée que des Africains puissent faire de la politique sans se réclamer d’une ethnie vous dépasse...) auraient violé l’accord d’Arusha. C’est plutôt la France qui a violé cet accord (que Quesnot exécrait d’ailleurs) en continuant les livraisons d’armes. La France est coutumière de ces mises en scène où elle exécute un ballet diplomatique tout en faisant des coups bas en coulisses.

    « 5/ déclenchement de la guerre sur l’ensemble du Rwanda immédiatement après l’assassinat du président rwandais en fonction ; »

    Archi-faux ! Les assassinats aux barrières, les massacres méthodiques de "Tutsi" et l’élimination des démocrates dits Hutu ont commencé immédiatement après l’attentat, et ce simultanément dans tout le pays. A Kigali, les soldats du FPR, cantonnés au CND, ont attendu un temps fou avant d’avoir l’ordre de sortir et de riposter. Il suffisait de se poster sur le toit pour apercevoir des gens se faire massacrer. Les soldats fulminaient de ne pouvoir rien faire. Voir le témoignage de Gaillard, du CICR, par exemple.

    « 6/ assassinat du président burundais pas les tutsi rwandais le 06/04/1994 ; »

    Vous parlez de l’attentat contre l’avion d’Habyarimana ? Oui, le président burundais était dans l’avion. donc cf > pseudo enquête bruguière

    « 7/ assassinat de tous évêques hutu en juin 1994 ; »

    Effectiverment, de 4 évêques "hutu" ont été assassinés par des éléments du FPR. Pas ceux Butare et Cyangugu (dont un est d’ailleurs l’archevque actuel) ou Ruhengeri par exemple. Ces écclésisatiques étaient, de notoriété publique, des supporters du génocide. Pour ce dérapage, les soldats ayant dérapé ont été punis il me semble.

    « sans oublier les crimes abominables et les actes terroristes commis sur l’ensemble du Rwanda et qui ont emporté des milliers de victimes civiles rwandais avant juillet 1994 ( voir rapport du Colonel Robardey Michel et Dossiers des criminels du FPR au TPIR, Abdul Ruzibiza,officier du FPR) ; »

    Intéressant, vous parlez de Robardey, celui qui a informatisé les listes d’ennemis (c’est-à-dire de Tutsi...) pour le régime ? Quelle référence... Une enquête à dormir debout, on peut en reparler ! Abdul Ruzibiza, qui s’est rétracté, a un discours incohérent, qui a été démonté par Pierre jamagne dans La Nuit rwandaise.

    « 8/ départ définitif des militaires français en décembre 1993 sur demande exrpesse des tutsi car la signature de cet accord de paix d’Arusha par les tutsi était subordonnée au départ définitif du Rwanda des militaires français ; »

    pas tout à fait faux ! Evidemment, les accords d’Arusha ne valaient que si la France se mettait hors-jeu. Mais, comme l’a dit l’armée française dans son discours sensé être un discours d’adieu en 1993, "nous sommes toujours présents" dirent-ils en substance. Et il n’avaient pas tord puisque les Français restaient en sous-main, d’autres militaires français revenaient deux mois plus tard en prétendant être "en vacances". Maurin dirigeait toujours l’armée rwandaise à ce moment-là.

    « du 16/04/1992 au 06/04/1994,le Rwanda était dirigé par l’oposition sous la direction du premier ministre Dr.Dismas Nsengiyaremye puis d’Agathe Uwilingiyimana ; la constitution de juin 1991, article 52 et suivants avait conféré tous les pouvoirs exécutifs au premier ministre d’opposition et dépouillé le président rwandais de tous ses pouvoirs éxécutifs de sorte qu’il ne disposait que du contreseing des actes du gouvernement ( voir la constitution de juin 1991) ; C’est le premier ministre d’opposition qui a négocié l’accord de paix d’Arusha avec l’appui de la France ; »

    Oui, tout à fait, et pour cet acte de traîtrise envers le Hutu Power il a été tout de suite assassiné. Quant à faire de Habyarimana un nain politique entre 92 et 94, défense de rire... Au sein de son clan, par contre il ne faisait pas l’unanimité ou il avait un poids relatif. Ce sont des types comme "Monsieur Z" ou bagosora qui exercaient la réalité du pouvoir (tout ce qui relevait du régalien).

    « Le 02/06/1992, les militaires du Front Patriotique Rwandais (FPR) qui incarne les tutsi et dont ces délinquant prétendent être porte-parole en France et les partis d’oppostion rwandaise ont signé , à Bruxelles-Belgique, un pacte d’alliance contre le président rwandais Habylimana ; La copie du pacte existe ; »

    En quoi accuser la France de génocide serait un acte de soutien au FPR ? Est-il interdit de dénoncer les horreurs que commet son pays sans être accusé d’être à la solde de l’étranger ?

    « 11/ Le directeur général des services secrets rwandais était membre du FPR et est actuellement sénateur de celui-ci, »
    Et donc ???? (ne riez pas svp)

    « Sous peine d’insulter les victimes juives du génocide commis par les nazis,il ne faut que ces gens comparent le génocide des juifs et cui des tutsi rwadnais. »

    C’est plutôt leur faire honneur ; S’il y a bien un événement à comparer, c’est bien celui-ci !

    « Par ailleurs dans les lois rwandaises actuellement en vigueur,les documents de l’ONU dont le statut institutif du TPIR et le rapport de l’OUA de 2002 sur les massacres commis au Rwanda en 1994, le mot "génocide des tutsi" n’existe pas d’une part et proncer les mots tutsi, hutu et twanda de quelque manière que ce soit , constitue un délit lourdement punissable par la justice du gouvernement tutsi rwandais d’autre part. Or ces hors-la-loi font le tour France pour diffuser les mots inexistants et interdits ici au Rwanda. »

    Pour ce qui est de l’Etat rwandais : il fait du républicanisme exagéré, c’est compréhensible car dans un génocide, c’est le bourreau qui catégorise sa victime et non l’inverse. Quant à l’ONU, il s’agit d’incompétence ; il n’y a qu’à regarder le mandat hyper ambigu de turquoise pour avoir un exemple. Pour l’OUA, je pense que le rapport est très clair.

  • Le 31 août 2010 à 08:58 En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    C’est ce qu’on appel un sujet des plus sensible !

    Saviez vous que vous pouvez installer un chauffe eau dans votre logement suite à un diagnostic performance energetique réaliser par un pro du batiment ? Vous pourrez sans doute ajouter un led eclairage dans votre salon pour économiser l’énergie. Avant de faire une demande travaux pensez à faire des devis entre tous les pros.
  • Le 1er novembre 2012 à 09:03, par carine En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    oui tres sensible

  • Le 1er novembre 2012 à 09:36, par carine En réponse à : 500 milliards d’euros pour les rescapés du génocide des Tutsi

    Lisez s’il vous plait !

    Quand je lis toutes vos histoires autour du genocide des tutsis, je suis suffisamment degoutée tout cela. Cessez de jouer avec nos vies. Nous vous avons survecu et c’est pour cela que nous ne nous tairons jamais sur vos crimes diaboliques !!

    cessez de nous entrainer dans la spirale de vos interets politico-economiques.

    Il n’y a pas de veritable témoin comme celui qui a survécu dans le Bisesero à Kibuye. Pas non plus de témoin comme celui survécu au Stade de Nyarushishi,ni à Kibeho ou à Murambi. Sur ce, les français qui s’assoient en France et qui commencent à defendre leurs concitoyens qui étaient au Rwanda en avril 1994, je trouve ça assez bizarre !

    mais pourquoi l’on s’acharne sur la mort de Habyarimana, comme s’il était plus important que PLUS d’un million de tutsis péris pendant le génocide par les HUTUS ET LES FRANCAIS ?
    Jugez d’abord les PRETRES (quel pretre ???) comme Munyeshyaka qui a exterminé les tutsi à la sainte famille y compris mes parents, Eugène Rwamucyo et les autres qui ont exécut♪0 une foule de Tutsis ! et ensuite jugez la mort de Habyarimana, dont sa mort reste jusqu’aujourd’hui obscure.

    Meme si on nous donne ces 500 milliards,il n’y a aucune chose qui puisse remplacer les notres, la France restera la honte aux yeux de tout le monde, c’est pourquoi elle s’efforce d’effacer ses crimes. meme si une fois il arrivera à la France de nous donner ces 500 milliards, sachez que rien ne changera son sale image comme assassin des Tutsis du Rwanda.

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