10h Préfecture de Nîmes
10h Préfecture de Nîmes
Samedi 6 Mars 2010 à la Préfecture de Nîmes à 10h pour exiger :
la régularisation globale de tous les sans papiers.
l’arrêt de la criminalisation de migrants privés de papiers.
l’arrêt des contrôles au faciès et de la répression policière organisée à partir des directives des sinistres Besson et Hortefeux.
le droit à exercer une pleine citoyenneté fondée sur la résidence et non sur la nationalité.
Pour exiger la régularisation globale de tous les « sans papiers »,
Nous appelons tous les migrants (quelque soit leur statut), les français issus des immigrations, toutes les personnes attachées au respect des droits fondamentaux des humains, le mouvement associatif immigré et de solidarité avec l’immigration à soutenir et à participer à cette manifestation.
Forum Gardois des Migrants
Rassemblement soutenu par : APTI – ATTAC 30 – CNT – Collectif des « sans papiers » Union locale CGT Nîmes – Ligue des Droits de l’Homme Uzès et saint Anastasie - NPA – PCF Gard - Solidaires 30
Nimes. Manifestation pour une régularisation totale
Difficile forcément d’estimer le nombre de travailleurs sans papiers dans le Gard. Selon Jelloul Ben Hamida , porte-parole du Forum gardois des migrants, ils pourraient être 600. Luisa Benbouzid, de la CGT, estime, elle, qu’ils sont sans doute plus nombreux. En tout cas, samedi matin, à 10 heures, ces deux-là appellent à manifester devant la préfecture « pour exiger la régularisation globale de tous les sans-papiers ».
Initiateur de ce rassemblement (1), le Forum gardois des migrants dénonce « la criminalisation des migrants privés de papiers », « les contrôles au faciès et la répression policière organisée à partir de la directive des sinistres Besson et Hortefeux ». Et se prononce pour « le droit à exercer la
pleine citoyenneté fondée sur la résidence et non sur la nationalité ».
« Il faut démarrer un processus et cela ne marchera que par la volonté de ceux qui sont concernés, prévient Luisa Benbousid. On le voit à travers les syndicats, dans nos entreprises, les gens sans papiers sont les plus exploités. A Paris où le mouvement a débuté en octobre, on compte 6 000 grévistes sans papiers. A un moment, il faut que la lutte s’engage. »
M. Ben Hamida souligne qu’un tel rassemblement « à l’initiative de migrants » n’a pas eu lieu dans le Gard depuis plus de 25 ans. « Sortir tout le monde de la clandestinité est l’une de nos priorités. » Le forum tente en particulier de relancer « la solidarité entre les migrants en situation régulière et les sans-papiers » et affirme qu’il n’a pas vocation à remplacer les associations intervenant déjà sur le terrain : « Nous sommes dans une démarche globale, sur un terrain éthique et politique. » Samedi matin, une délégation demandera à être reçue par le préfet pour réclamer un « moratoire sur les reconduites aux frontières, le temps de recenser les travailleurs sans papiers. »
(1) Soutenu par APTI, Solidaires 30, le PCF, la CGT, la CNT, ATTAC 30, le NPA, la Ligue des droits de l’Homme.
Vieux-Port, 13001