Une tribune pour les luttes

Marseille

Une centaine de policiers a expulsé de leur refuge 41 Rroms dont dix enfants.
Autre "opération de police" le 19 août dernier, à Aix-en-Provence ;
Nouvelle expulsion le 31 août sur la friche de l’îlot Allar.

Dimanche 5 septembre : après-midi de solidarité avec les Rroms de 15h à 19h au Dock des Suds.
Voir compte-rendu de Med’in Marseille et vidéo du spectacle de mémoire "Samudaripen".

Article mis en ligne le mardi 7 septembre 2010

Avec les photos et la vidéo.

Après-midi de solidarité avec les Rroms au Docks des Sud : le temps de l’action.

par Laurent Coupet

Nous étions présents aux côtés des nombreuses associations (Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde, Rencontres Tziganes, la communauté Emmaüs de la pointe rouge, l’Ampil, l’association Art Tribal, le festival Latcho Divano et le secours catholique), dimanche après-midi, pour échanger sur les permanentes discriminations dont sont victimes les Rroms depuis, et c’est triste de devoir le constater, des siècles ; et pour réagir face à la vague de très officielle discrimination à leur endroit…

(...)

http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1042



SAMUDARIPEN

Nouvelle création de la compagnie Mémoires Vives qui termine ainsi sa résidence chorégraphique à Pôle Sud. Après « A nos morts » « Folies Colonies » et « Héritages » voici un autre aspect du travail de ces artistes citoyens qui ont décidé il y a quelques années de mettre à jour de sombres pages de notre histoire contemporaine.

Mêlant danse hip hop, slam-rap et jazz manouche, cette pièce chorégraphique pour 5 danseurs, 3 musiciens et 1 slameur raconte le « Samudaripen » (génocide en langue rom) des tziganes internés par Vichy, déportés et exterminés par le régime nazi. Cest en questionnant l’humanité, son passé, son présent et son devenir que l’équipe désire à nouveau rappeler comment les idéologies racistes du XXème siècle qui ont conduit au pire, remontent encore, ici et là, dans les discours, les écrits, les attitudes condescendantes.

La pièce prend appui sur l’énergie et l’histoire d’un danseur de la compagnie, Michaël Stoll qui est l’un des pionniers de la danse hip hop à Strasbourg. Manouche d’origine, son histoire, celle de sa communauté, le traverse et alimente son expression artistique depuis des années. C’est tout naturellement que cette proposition thématique a été incluse comme nouveau projet de la compagnie Mémoires Vives. La persécution séculaire des nomades en Europe, leur extermination durant l’Holocauste est un sujet difficile mais nécessaire à raconter, à exprimer, à danser, à chanter.

Site
www.cie-memoires-vives.org

http://www.youtube.com/watch?v=uBtNIpy_KRU


Voir Communiqué des associations sur l’agenda de Mille Bâbords : 14941


http://www.laprovence.com/article/f...

Roms : Médecins du Monde dénonce un climat de guerre

5 septembre 2010

(...)

. L’association a tenu hier matin une conférence de presse à ce sujet, dans son centre de soins de Saint-Mauront (4 avenue Rostand, 3e arr.), avec la Fondation Abbé Pierre et l’Ampil, l’Association méditerranéenne pour l’insertion sociale par le logement.

Avant l’été, il y avait selon l’association "entre 2000 et 2500 Roms à Marseille. Nous avions identifié 22 lieux de vie dont 14 grands squats insalubres chacun de 50 à 100 personnes, détaille le Dr Rodier. 9 ont été détruits durant l’été. Des Roms ont été expulsés, d’autres sont restés, investissant des squats plus discrets et plus insalubres encore". Et de décrire une "lente descente dans la précarité", "du squat au hangar et au jardin public, pour finir sur un matelas sur le trottoir, comme on peut en voir porte d’Aix".

Cette précarisation extrême complique encore plus le suivi sanitaire de ces personnes, dont 400 étaient venues se faire soigner à Médecins de Monde ces derniers temps. "La chaîne des soins est rompue", indique le Dr Rodier, redoutant une recrudescence chez les Roms de "pathologies infectieuses, parasitaires et respiratoires. Sans compter la détresse psychologique. Des femmes roms désespérées ont menacé de s’immoler par le feu, elles et leurs enfants". Car pour l’association, ce "déferlement sécuritaire" contre la communauté a provoqué une "désinhibition du racisme. Les Roms se terrent, ils ont peur d’être agressés".

Fathi Bouaroua, directeur de la Fondation Abbé Pierre Marseille, parle lui de "régime de la terreur contre une population qui n’a aucune aide sociale", alors que Kader Atia, directeur de l’Ampil, craint pour l’avenir des enfants : "Nous avions réussi à scolariser 180 petits Roms, tout cela est aujourd’hui parti en fumée".

(...)

Laurent LÉONARD


http://www.lamarseillaise.fr/soci-t...

02-09-2010

Condamner les propos, empêcher les actes

Roms. Une nouvelle expulsion sur la friche de l’îlot Allar mardi matin, une manif le 4 mais pas de solution en vue.

(...)

«  Depuis le discours présidentiel de juillet nous assistons à la multiplication des expulsion. La force publique met à la rue des dizaines de familles avec comme seul mot d’ordre une injonction au départ », réagissent les associations Fondation Abbé Pierre, Médecins du monde, Rencontres tsiganes, Artriballes, la Communauté Emmaüs de la pointe rouge, l’Ampil, le Latcho Divano et le Secours catholique qui invitent à manifester le 4 septembre ainsi qu’à une journée de solidarité dimanche
(lire ci-contre 149A1)

(...)

Ces expulsions se sont pratiquées pendant 4 ans régulièrement, mais elles arrivent à un rythme exponentiel depuis le mois de juillet, sans qu’aucune associations ne puisse intervenir à temps pour aider à des solutions d’hébergement ou de prise en charge sanitaire ou sociales. Elles conduisent au contraire «  les familles à vivre dans la terreur, à ne plus se déplacer, à se cacher » et « réduisent à néant le long travail d’accompagnement social difficilement engagé ».
Les associations demandent donc aux propriétaires de friches squattées « de ne plus demander l’expulsion ». Le message sera entendu trop tard pour celle de la rue Allar. EDF, qui nous doit « plus que la lumière », en reste propriétaire, mais Euroméditerrannée y prévoit des travaux dans le programme du réaménagement du quartier des Crottes. Le site doit servir à l’accueil de grandes manifestations dans le cadre de Marseille Provence 2013. On en conclura avec EDF que «  l’avenir est un choix de tous les jours ». Et l’urgence sanitaire et sociale ?

MYRIAM GUILLAUME


http://www.leravi.org/spip.php?article1041

La chasse aux Roms

Un tractopelle écrase des caravanes. Les vitres explosent et de multiples objets sont éjectés sur le sol. Parmi eux, des peluches. Les enfants et les familles qui habitaient là, en situation illégale, ont fui avec précipitation avant l’arrivée de la police. Cette scène ne s’est pas déroulée au siècle dernier, en catimini, ou dans quelques régimes exotiques, mais le 19 août dernier, à Aix-en-Provence, en présence de nombreux journalistes prévenus par la Préfecture. Le même spectacle, le même déshonneur, s’est reproduit un peu partout dans l’Hexagone. Dans cette France toujours prompte à donner des leçons de vertu au monde entier. Et cette chasse aux Roms, puisqu’il s’agit bien de cela, a été lancée au plus haut sommet de l’Etat.

«  Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu’il y a des populations inférieures sont inacceptables », a protesté Christophe Dufour, l’Archevêque d’Aix-en-Provence et d’Arles, réclamant « le respect des personnes et de leur dignité » à l’image de nombreux responsables catholiques ou protestants. Des réactions d’indignations se sont exprimées même à droite. Le député UMP de l’Hérault, Jean-Pierre Grand, est allé jusqu’à dénoncer « des méthodes qui rappellent les rafles pendant la guerre ». Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’Onu s’est très officiellement «  inquiété de la montée des manifestations et des violences à caractère raciste envers les Roms » en France.

Les Roms, pauvres parmi les pauvres, ne sont pas des anges. Ils survivent souvent de petits trafics et de travail au noir. Pourtant, qui peut croire sans rire que leur présence est la cause des problèmes économiques et sociaux de notre pays ou les aggrave significativement ? Qui peut affirmer sans rougir, même parmi les élus obsédés par la « sécurité » si nombreux à droite comme à gauche, que leur expulsion systématique fera baisser sensiblement la délinquance en France ? Mais peu importe ! Les Roms, frères maudits des bohémiens et autres gens du voyage, réveillent des peurs ancestrales. Et la peur - comme la haine de la différence, le rejet du plus faible - a toujours été un atout prisé par les démagogues politiques.


Le Ravi n°77, septembre 2010

La grosse enquête : peut-on miser sur 2013 ? Marseille Provence 2013 sera-t-elle un fiasco ou jackpot ? (...)


31 août 2010

10h Pendant que nous sommes dans les locaux de l’Evêché pour déposer les modalités de la manif du 4/9, un coup de fil m’avertit qu’une expulsion de roms est en train de se dérouler sur le terrain de l’ancienne usine à gaz à la Madrague-Ville, en face du centre d’hébergement ! Je fais part de mon sentiment à nos interlocuteurs. Plus tard, dans les locaux de la préfecture de Police, pour la 2e partie de notre démarche, je renouvelle mon intervention.

Entretemps des copains, des réseaux, la presse, sont alertés pour qu’ils rejoignent le squat, et la poignée de militants déjà sur place. Quand nous sommes enfin libérés de notre tâche, nous nous rendons sur les lieux ; il est presque midi, un bulldozer achève de niveler le terrain. 2 ou 3 militants arrivent encore mais c’est fini. Reste plus qu’à prendre quelques photos.

Nous voilà encore plus motivés pour samedi 4.

Jean 6/4


Pour info, un campement de Roms a été délogé ce matin mardi 24 août à 6h à Marseille, boulevard de Paris (Arenc)

Voir l’article ci-dessous.

Marseille : 41 personnes évacuées d’un campement de Roms

Quarante-et-une personnes, dont dix enfants, ont été évacuées mardi matin d’un campement de Roms situé boulevard de Paris, dans le quartier d’Arenc, proche du centre-ville de Marseille, a-t-on appris de source policière.
L’opération a eu lieu peu après 6h dans les locaux d’un ancien entrepôt de produits chimiques en présence d’une centaine de fonctionnaires de police. (...) AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20100824...

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Vos commentaires

  • Le 1er septembre 2010 à 14:43, par Christiane En réponse à : Ils sont fous, ces Roms, hein ?

    http://www.maitre-eolas.fr/post/201...

    Roms, uniques objets de mon ressentiment… (Acte I)

    Le Gouvernement a donc décidé, pour des motifs d’opportunité politique assez évidents sur lesquels je ne m’étendrai pas, ayant assez de choses à dire par ailleurs, de mettre en œuvre une politique d’expulsion, au sens premier du terme : « pousser dehors », les Roms étrangers vivant en France.

    (...)

    Des Roms, des stats et de la bière nom de Dieu

    Une question se pose, et je ne tiens pas à l’éluder : celle des Roms et de la délinquance. Le lien est certain, les chiffres ne mentent pas. Partout en Europe, les Roms sont bien plus victimes de la délinquance que les autres populations. Destructions de biens, agressions racistes, sur lesquelles les autorités ferment bien volontiers les yeux, d’autant plus que les Roms, on se demande pourquoi, ont développé à leur encontre une certaine méfiance, quand ce ne sont pas des pogroms. Sans compter les crimes contre l’humanité subis par ce peuple, que ce soit le génocide nazi ou la réduction en esclavage en Valachie et en Moldavie —oui, des esclaves en Europe— jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle.

    Ce n’est pas une boutade, c’est une réalité : la délinquance, les Roms en sont d’abord victimes. On a déjà vu que même en France, État de droit imparfait mais État de droit, l’État ne respecte pas la loi Besson. Vous verrez dans la suite de ce billet qu’au moment où je vous parle, il fait encore pire à leur encontre puisque la politique d’expulsion mise en œuvre est illégale. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les juges administratifs. L’Union européenne l’a remarqué. Le Conseil de l’Europe l’a remarqué. L’ONU l’a remarqué. Le Pape l’a remarqué. L’UMP n’a rien remarqué.

    Mais n’esquivons pas la question de la délinquance de Roms. De Roms, pas DES Roms. Elle existe, c’est indéniable, ne serait-ce du fait qu’aucun groupe humain n’est épargné. Est-elle plus élevée que dans les autres groupes sociaux ? C’est probable.

    Évacuons rapidement une question sur laquelle je reviendrai dans le prochain billet : l’occupation sans droit ni titres de terrains publics ou privés. Il ne s’agit pas de délinquance, puisqu’au pire (occupation d’un terrain public), ces faits sont punis d’une contravention de grande voirie.

    Les causes premières de la délinquance, au-delà du mécanisme intime et personnel du passage à l’acte, qui fonde la personnalisation de la peine, sont la pauvreté (liée au chômage ou à la précarité de l’emploi ; un CDD est aussi rare dans une audience correctionnelle que la vérité dans la bouche d’Éric Besson), l’exclusion (qu’entraîne mécaniquement le fait d’être sans-papier, notamment), le faible niveau d’instruction (qui empêche d’accéder aux professions rémunératrices), outre le fait que la délinquance concerne surtout des populations jeunes (le premier enfant a un effet remarquable sur la récidive).

    Vous avez remarqué ? Je ne viens pas de vous dresser un portrait du jeune versaillais. Plutôt celui du jeune Rom des terrains vagues. Ou du jeune des cités, soit dit en passant pour la prochaine fois ou on tapera sur eux. À vous de voir avec votre conscience si vous voulez y ajouter une composante génétique.

    Parce qu’aucune statistique n’existe sur la délinquance des Roms. Aucune. Tout simplement parce que ce serait interdit : Rom est une origine ethnique, or la loi prohibe la constitution de fichier sur des bases ethniques ou raciales — suite à un précédent quelque peu fâcheux.

    Donc quand le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, que l’on a connu plus méticuleux en matière d’arithmétique ethnique, prétend présenter des statistiques de la délinquance des Roms pour justifier la politique du Gouvernement, il ment. Je sais, ça devient une tradition de ce Gouvernement, mais que voulez-vous, je n’arrive pas à m’y faire. Quelqu’un, je ne sais plus qui, m’a mis dans la tête l’idée saugrenue de République exemplaire, du coup, je fais un blocage.

    Le ministre de l’intérieur a cru devoir présenter publiquement (sur RTL) le 25 août des statistiques fondées sur « une étude des services de police », non sur l’origine ethnique, interdite, mais sur la nationalité du délinquant, roumaine en l’occurrence.

    Mes lecteurs ayant suivi jusqu’ici ont déjà compris l’inanité de l’affirmation. Rom ne veut pas dire Roumain, et le ministre joue ici sur la ressemblance des termes, et l’inculture de son auditoire. Mes lecteurs sachant faire la différence entre un mot sanskrit et un mot latin, je ne m’attarderai pas sur ce stratagème grossier, qui ne trompera que qui veut être trompé.

    De plus, les services de police, même si on leur fait perdre un temps précieux depuis des années à collectionner des statistiques inutiles hormis à la communication gouvernementale, ne sont pas un service de statistique. La méthode de récolement des données n’a rien de scientifique et n’a jamais eu la prétention de l’être. Elle repose sur les délits constatés ou dénoncés, ayant donné lieu à élucidation. Donc préalablement à enquête. Or la distribution des effectifs et des moyens (limités, et de plus en plus du fait de ce même Gouvernement) dépend pour l’essentiel des directives données par ce même Gouvernement.

    Je m’explique. Le Gouvernement estime que l’opinion publique, qu’il confond hélas trop volontiers avec le peuple souverain, est particulièrement remontée contre les vols à la tire (les pickpockets) ou à l’arraché (qui en est une variante un peu plus bourrin) dans les transports en commun. Le ministre de l’intérieur va demander aux forces de police de mettre la pression contre cette délinquance. Le commissaire de police va recevoir cette instruction et va redistribuer ses effectifs, qui préalablement luttaient contre les violences faites aux personnes, sur les voleurs du métro. Mécaniquement, le nombre d’interpellation pour des faits de violence va baisser. Les policiers interviendront toujours lors d’une bagarre, mais n’arrêteront personne pour des faits de violences légères, puisque leur mission est de surveiller les voleurs à la tire. Un délit constaté de moins = baisse de la statistique correspondante, sans que la réalité n’ait changé en quoi que ce soit. En revanche, plus de voleurs à la tire seront arrêtés (car la police reste malgré tout plutôt efficace dans son boulot). Augmentation de la statistique, sans lien avec l’évolution de la réalité. Voilà la méthodologie qui préside à la confection de ces statistiques.

    C’est pourquoi le ministre peut proclamer des chiffres aussi aberrants, et sans hélas faire tiquer qui que ce soit, qu’une augmentation de 138% en un an de la délinquance roumaine. Personne ne fait le lien avec une autre donnée, qui indique que 13,65% des auteurs de ces vols seraient Roumains (sous-entendu : Roms). C’est-à-dire que 13,65% des délinquants sont responsables d’une augmentation de 138% des délits. Qui a dit que les Roms étaient des feignants ?

    (...)

  • Le 1er septembre 2010 à 14:48, par Christiane En réponse à : Cette compagnie aérienne qui collabore aux dernières expulsions de Roms

    19 août 2010 : 86 Roms (61 de Lyon-St Exupéry et 25 de Paris-Roissy) sont expulsés en deux vols sur la compagnie low-cost roumaine Blue Air vers Bucarest (Roumanie). Comme les autres vols prévus pour expulser officiellement 850 Roms avant septembre, ils ont été affrétés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).

    Il s’agit du 25e charter d’expulsés Roms depuis le début 2010 (8313 personnes dont 1.291 l’ont été officiellement "de manière contrainte"), tandis qu’en 2009 selon le ministère, 10.000 Roms ont été reconduits en Roumanie ou en Bulgarie à bord de 44 vols, dont environ 30% de retours forcés.

    20 août : 124 Roms sont expulsés de Paris-Roissy vers Timisoara (Roumanie) sur un nouveau vol charter de Blue Air.

    26 août : deux nouveaux vols sont prévus ce jour de Paris (158 personnes) et Lyon (125 personnes)... Le ministère précise que 681 ressortissants roumains et bulgares ont été expulsés entre le 28 juillet et le 25 août. Il y a eu 132 départs forcés et 549 "volontaires".

    Deux nouveaux vols sont programmés les 14 et 30 septembre.

    Note : Blue Air est une compagnie aérienne roumaine charter créée en décembre 2004 et présente dans beaucoup de pays (ici à Paris-Beauvais et Nice). On remarquera que pour faciliter le travail des flics, ses charters d’expulsés de Roms sont partis de l’aéroport de Roissy alors que sa base pour tout un chacun est à Beauvais... Son président est Gheorghe Răcaru.
    Agence : 1, Boulevard Pershing, 75017 Paris. 01 45 74 69 83 ; 961 49 65 03

    Rappelons aussi que le plus grand expulseur reste Air France, et que c’est l’entreprise Carlson Wagonlit Travel (CWT) qui réserve depuis des années pour le compte du ministère les places d’avion pour les expulsés et leur escorte (et l’hôtel à l’arrivée pour l’escorte). On trouve ses agences dans tous les départements.

    http://juralibertaire.over-blog.com...

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