Le permis de Provence pour la prospection de gaz de schiste en Provence est dans "les tuyaux" de la Préfecture de région.
Devant l’accord du gouvernement par la personne de M. Borloo et du silence des préfectures de régions nous devons réagir. Face à la convention d’aarhus bafouée. (http://www.toutsurlenvironnement.fr...)
Nous organisons un rassemblement dans un lieux hautement symbolique de notre région "LA FONTAINE DE VAUCLUSE". Car suite à une discussion avec un géologue celle-ci risquerait d’être polluée. En Ardèche des collectifs avec comme signataires, des asso, des syndicats, les partis politiques se lèvent contre ce mode d’exploitation. L’idée de ce rassemblement est de dire non à ce projet d’exiger un moratoire, et de rappeler les solutions durables et soutenables que nous connaissons pour garantir l’autonomie énergétique.
VENEZ chacun avec un bidon en plastique vide ; soyons 600 et plus !! ce qui correspondrait au nombre de produits chimiques utilisés lors des fracturations hydrauliques.
conférence de presse 15h
Questions-réponses sur le gaz de schiste
24 janvier 2011
José Bové, député européen Europe Ecologie, syndicaliste agricole de la Confédération paysanne et Via Campesina
"L’Etat a décidé de l’omerta sur le gaz de schiste"
http://www.lemonde.fr/planete/artic...
BASTA !
Le Larzac en lutte contre le gaz de schiste
Par Agnès Rousseaux
4 janvier 2011
La contestation prend de l’ampleur contre les permis d’exploration de gaz de schiste, accordés dans le Sud de la France. Mi-décembre, le député européen José Bové a demandé un gel des prospections sous le plateau du Larzac et dans les autres départements concernés. Le 20 décembre, trois cent personnes ont décidé de constituer un « comité de vigilance », lors d’une réunion à Saint-Jean-du-Bruel (Aveyron). Elles ont demandé aux communes impliquées de prendre des arrêtés municipaux – similaires aux arrêtés anti-OGM – pour empêcher les forages. Le 3 janvier, le conseil municipal de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron) a voté à l’unanimité une demande de moratoire.
Les permis d’exploration ont été délivrés – dans l’indifférence quasi-générale – en mars dernier par le ministère de l’Environnement. Le « permis de Nant » (Aveyron), attribué au groupe américain Schuepbach Energy, allié avec GDF-Suez, autorise pour 3 ans des forages sur une zone de 4.400 km² dans la région. Le groupe Total a obtenu un permis de prospection de 5 ans sur une surface équivalente, du sud de Valence au nord de Montpellier, en passant par le Parc national des Cévennes, et le groupe suisse Mouvoil un permis autour d’Alès (Gard). Total a déjà annoncé son intention d’investir 37,8 millions d’euros dans ce projet.
Les opposants demandent un débat public sur ces projets. « La ruée des firmes gazières sur les Cévennes et le Larzac laisse présager un nouveau combat fondamental pour la sauvegarde de nos ressources naturelles », a déclaré José Bové. Les élus de Sainte-Eulalie-de-Cernon estiment que l’exploitation des gaz de schiste constituerait une destruction programmée du territoire. Les gisements convoités sont situés au cœur des ressources d’eau potable du Larzac. Les méthodes d’extraction très polluantes du gaz de schiste, par fragmentation hydraulique, nécessitent de multiples forages, parfois très près des habitations, et de grandes quantités d’eau. Outre le risque d’explosions près des habitations, cette exploitation peut entraîner des déversements toxiques de produits chimiques et une contamination des eaux souterraines.
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Vos commentaires
# Le 6 janvier 2011 à 23:43, par Denise En réponse à : Gaz de schiste : la menace sournoise arrive aussi en France.
reçu de Myriam
Il s’agit d’un sujet majeur vu les dégâts considérables occasionnés par cette activité, aux USA, et que montre le film ’GasLand’, lien ci-dessous. C’est vraiment une affaire à suivre.
De quoi s’agit-il ?
D’une nouvelle trouvaille de la technologie pour aller sortir du sol tout ce qui peut être transformé en énergie, gaz ou pétrole. Il s’agit ici du gaz. Mais il ne s’agit plus de trouver des poches de gaz dans lesquelles ont fait un trou et où on met des tuyaux pour pomper. Là il s’agit de fracturer complètement le sous-sol pour récupérer toutes les poches éparses de gaz, et de dissoudre les roches, faites de gaz, en injectant de l’eau, remplie de centaines de puissants produits chimiques, en grande quantité. C’est vraiment une sorte de fissurage du sous-sol qui fait que les produits chimiques injectés, le gaz et autres hydrocarbures, les schistes dissous, et les nappes phréatiques, tout se mélange - et il arrive que chez les gens l’eau qui sort des robinets, pleine de produits chimiques et de gaz, s’enflamme !
Cela dépasse tout ce qu’on peut imaginer... la somnolence bourgeoise habituelle, dans laquelle on est tous habitué à vivre, ne va plus être possible ! "Ils" jouent sur le confort qu’ils nous apportent, pour obtenir l’agrément tacite de la population...
Le sol est en train de nous péter sous les pieds, c’est le cas de le dire ! Dans l’acharnement des industriels à trouver du pétrole et du gaz jusqu’au dernier gramme, on est en train d’atteindre la démence ultime.
En France pour commencer, c’est la vallée du Rhône qui est particulièrement visée - De Valence à Montpellier (voir la carte dans l’article - lien ci-dessous). Des permis de recherche ont été accordés par le Ministère de l’Écologie au mois de mars 2010. L’article ci-dessous en dit plus.
Vous pouvez ne pas le croire, mais vous pouvez regarder le film, fait avec de petits moyens, mais excellent. Cette technologie, parfaitement expliquée dans le film, peut être appliquée demain n’importe où. Il va falloir se battre pied à pied, et voir le réel visage des politiciens, censés nous protéger... et retrousser nos manches.
Ce n’est pas une petite affaire : le gaz de schiste est devenu la seconde source énergétique des États-Unis, il permet de chauffer plus de la moitié des foyers et relance l’idée de propulser au gaz les véhicules des ménages américains.
L’Europe suscite actuellement de nombreuses convoitises, notamment la Pologne, la Hongrie, l’Ukraine et l’Allemagne et la France. Dans notre pays, de nombreuses entreprises françaises et étrangères ont obtenu des permis d’explorer pour entreprendre des recherches...
Pour en savoir plus :
Cet excellent film GASLAND à faire circuler partout :
http://mega-streaming.info/video/6K...
L’article et la carte des prospections de ’La Dépêche du Midi’ :
http://www.ladepeche.fr/article/201...
et cette vidéo (3 min) faite par des artistes Québécois :
http://www.terra-economica.info/Wo-...
En ce qui concerne ’le blog autrement’
http://brouillondeconscience.blogsp...
un détail technique : il est important d’y entrer par Firefox et pas par Internet Explorer (il s’y ouvre de travers actuellement...)
Myriam
# Le 8 janvier 2011 à 18:46, par Denise En réponse à : Gaz de schiste : l’après-pétrole ou une impasse ?
Présenté comme pouvant repousser le pic des énergies fossiles de plusieurs siècles (Barack Obama prétend substituer le gaz au pétrole afin de construire l’indépendance énergétique des Etats-Unis), l’exploitation de gaz de shale / schiste sont source de nombreuses luttes et résistances en Amérique du Nord, notamment au Québec.
Dans le cadre du projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org), nous avons interviewé Normand Mousseau, membre d’Attac Québec et spécialiste des questions énergétiques pour comprendre ce qu’il en est :
Gaz de schiste : l’après-pétrole ou une impasse ?
http://alter-echos.org/grand-angle/...
En France, des permis d’exploration de gaz de schiste ont été délivré par l’Etat pour de potentiels gisements au Sud de la Vallée du Rhône, en Ardèche, la Drôme, le Gard et le Sud Aveyron : voir les articles de Bastamag ici
http://www.bastamag.net/article1330.html
et ici
http://www.bastamag.net/article1363.html
pour plus de précisions.
Une première rencontre militante à ce sujet a eu lieu le 20 décembre sur le Larzac, réunissant 400 personnes : voir ici par exemple :
http://www.enviscope.com/index.php?...
# Le 27 janvier 2011 à 19:00, par Serge En réponse à : Gaz de schiste : l’après-pétrole ou une impasse ?
Même problème au Québec allez voir ce site http://www.lautjournal.info/
Il faut s’unir.