Article mis en ligne le mardi 20 mai 2014
Pour votre information, un communiqué du SNUipp-FSU Sous-section Marseille 1/2/3
Manque d’écoles, locaux vétustes et exigus, effectifs chargés dans les classes, équipements sportifs et culturels de proximité limités, distance école-domicile toujours plus grande, conditions de travail des personnels dégradées… le tout très majoritairement en zone d’éducation prioritaire. Voilà le sinistre tableau du 3ème arrondissement de Marseille en matière scolaire, conséquence de nombreuses années de désintérêt municipal.
A la rentrée 2014 la situation n’est plus tenable : dix écoles de l’arrondissement ne pourront ouvrir de classes à la rentrée 2014 faute de local disponible… pourtant les enfants sont là !
Les parents d’élèves de ces quartiers, soutenus par les enseignants, ont décidé de prendre l’avenir de leurs enfants en main et d’inverser la situation. Blocages et occupations d’écoles se succèdent depuis la rentrée des vacances de printemps.
Ils demandent la réunion d’une table ronde d’urgence associant parents d’élèves, enseignants, mairie de secteur, ville de Marseille, Inspection académique pour déterminer :
les lieux et conditions d’accueil des élèves sans place dans leur école de secteur à la rentrée
un plan pluriannuel de constructions d’écoles qui démarre au plus vite.
Face à cela, Danielle Casanova (adjointe à l’Education à la ville de Marseille, qui refuse de réunir les divers acteurs), répond : « des élèves iront au collège, il y aura des déménagements, il reste des places ici ou là, on comptera les élèves en septembre… ». Bref, on ne change pas une équipe qui gagne, on poursuit la politique de l’autruche… mais c’est toujours les élèves, les parents et les personnels qui y perdent !
Réunis (à l’initiative du SNUipp-FSU) en assemblée générale le 16 mai, 45 enseignants et 15 parents des écoles élémentaires Busserade, Cadenat, National, maternelles Belle de Mai, Jobin, Pommier lancent un appel à mobilisation à tous les parents d’élèves, enseignants et habitants du 3è arrondissement (et au-delà) pour que cesse cette discrimination scolaire et qu’un plan d’urgence soit mis en œuvre pour l’Education dans ces quartiers.
Ils en appellent à l’inspection académique, responsable de la scolarisation des élèves, pour réunir en urgence la table ronde nécessaire à la préparation des conditions de la rentrée 2014 et des suivantes.
UNE MANIFESTATION EST PREVUE, CE MERCREDI 21 MAI 10H , à l’appel des enseignants et des parents du secteur : départ devant l’école National (179 bd National) jusque l’inspection académique (28 bd Charles Nedelec).
Le jeudi 17 janvier 2008
A la manière du « Pupille Veut Etre Tuteur » de Peter Handke dont nous voudrions présenter une adaptation, nous pourrions donc, pour vous sensibiliser à ce projet, commencer par un :
« On Verra ». « On verra » deux individus, qui pour contrecarrer une vision autoritaire de l’école publique portée par des acteurs académiques marseillais, se sont décidés à jouer ensemble une pièce de théâtre qui parle du (...)
Le jeudi 17 janvier 2008
Un bandeau d’annonce des trois dates de présentation est téléchargeable (format .doc) ci-dessous.
Le jeudi 17 janvier 2008
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INFORMATION
Ce que le groupe UNILEVER mijote est une nouvelle étape dans leur stratégie de détournement fiscal, excusez nous il faut dire optimisation fiscale !!!!
Jeudi prochain 5 salariés concernés par l’annulation des licenciements par Arrêt du 28 février dernier de la cour d’Appel d’Aix en Provence, ont saisi le Conseil des Prud’hommes sur incitation de FRALIB et du Groupe UNILEVER les invitant (...)
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Le dimanche 14 juillet 2013
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Vos commentaires
# Le 21 mai 2014 à 07:52 En réponse à : Les enseignants soutiennent les parents en lutte pour leurs conditions de travail
Je suis pas sur de comprendre : Les parents luttent pour les conditions de travail des enseignants qui eux les soutiennent ? pourquoi pas les enseignants en lutte pour leur conditions de travail soutenus par les parents ?
# Le 21 mai 2014 à 15:12 En réponse à : Les enseignants soutiennent les parents en lutte pour leurs conditions de travail
C’est la question qu’on peut se poser, vu l’état des écoles et les conditions de travail... Un peu perplexe par le communiqué syndical.
Qui prend en main l’avenir des gamins et cet outil de travail et d’"émancipation" qu’est l’école ? les parents ? Bigre... Ca va mal à l’EN. La mairie peut s’amuser et temporiser.
Alors que les familles de la Belle de Mai se bougent ! on sait pourtant qu’il y a des difficultés pour nombre d’elles, là aussi... Sans compter l’heure fixée pour les manifs - les familles travaillent, non ? en tout cas les plus chanceuses d’entre elles....
droit de grève, ou de retrait (sans pénalité financière), c’est encore dans le code du travail ? Apparemment, non. Je comprends rien non plus. sauf que ça en fait un endroit de capitulation pour les gamins.
Bon, le syndicat majoritaire va peut être faire une autre annonce, de lutte et pas de soutien. C’est un syndic. de luttes !