contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
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"Ça brûle" est un film court qui se base sur un entretien avec Patrice Claude, ancien intermittent du spectacle qui s’est immolé devant sa caisse de retraite le 27 avril 2016 à Marseille.
Le lundi 1er août 2016
dimanche 3 juillet 2016 14 h 30 au Parc Longchamp
GRANDE RÉUNION PUBLIQUE D’ANALYSE DU MOUVEMENT CONTRE LA LOI TRAVAIL ET DE SES PERSPECTIVES
Le lundi 27 juin 2016
Chômeurs•euses, salarié•e•s, intérimaires... Nous sommes toutes et tous dans la même galère
Les patrons avancent de concert dans la négociation sur la nouvelle convention Unedic qui réduira encore un peu plus les droits des chômeurs•euses, et dans la négociation sur le projet de loi El-Khomri qui entérine la casse du Code du travail. S’il n’est pas toujours évident que les chômeurs•euses et les (...)
Le mercredi 11 mai 2016
Communiqué de RECOURS RADIATION, des MATERMITTENTES et de LA COORDINATION NATIONALE des INTERMITTENTeS ET PRÉCAIRES
réunis du 15 au 17 avril 2016 à Strasbourg
Depuis 30 ans, les gestionnaires de l’assurance chômage détournent nos cotisations, contractent des emprunts sur les marchés financiers, fabriquent la dette au seul profit des créanciers. Et, aujourd’hui, sous pression de Bruxelles, le (...)
Le dimanche 17 avril 2016
Le 5 octobre dernier, en tranchant en faveur des chômeurs et des précaires, la plus haute juridiction administrative française déclarait l’incompétence des partenaires sociaux en matière, entre autres, de récupération des indus. Aujourd’hui, vous exécutez la demande de certains partenaires dits sociaux, et intégrez, dans un projet de loi fourre-tout, des modifications qui contourneront la décision du (...)
Le dimanche 28 février 2016
Nous avons reçu cet appel urgent à signer une pétition concernant le déplacement forcé de 28 Zapatistes de la communauté Moïses y Gandhi. La situation au Mexique se dégrade de jour en jour et en particulier dans le territoire zapatiste en proie à une grande violence, sous l’oeil indifférent voire volontairement complice de l’État mexicain. Il laisse faire les groupes paramilitaires et de narcotrafiquants alors qu’il a déployé depuis quelques années son armée et la Garde nationale créée par le président actuel du Mexique, AMLO (Andrès Manuel Lopez Obrador).
Le samedi 10 février 2024
Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d’un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s’annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques analyses à chaud sur (...)
Le mercredi 31 janvier 2024
Samedi (20 janvier 2024)
13h : Il fait grand soleil, une nouvelle cuisine et un bar finissent de se construire à la Crém’arbre en prévision de la soirée prévue sur place le soir même.
14h : Une petite foule carnavalesque se rassemble place Pierre Fabre (multinationale inititatrice du projet d’autoroute) à Castres pour démasquer la MAFIA69. Alors que cette dernière tente de museler l’opposition à coup (...)
Le lundi 22 janvier 2024
Ce 17 janvier marque l’issue d’un procès où le tribunal de Niort s’est illustré une nouvelle fois par sa détermination à se mettre au service du pouvoir et du système bassines.
Le vendredi 19 janvier 2024
Bienvenue à la Crém’Arbre ! Village au sol et dans les arbres, lieu de relation, d’ancrage, d’imagination, de lutte et d’adelphité. Communauté d’êtres où explorer et incarner la fin de l’autoroute et son monde.
L’année 2023 a été haute en couleurs dans le Sud-Tarn, alors qu’une lutte quotidienne se déployait contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Essayant de prendre de vitesse les (...)
Le dimanche 7 janvier 2024
Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.