contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
C’est avec stupéfaction et joie que nous avons découvert ce matin un grand nombre d’affiches d’événements culturels à venir à Marseille et dans sa région, recouverte d’un bandeau "ANNULÉ" accompagné d’un numéro de téléphone mystérieux !
[Voir : photo 1 photo 2 ]
Inspiré par une initiative semblable réalisée dans plusieurs villes de France il y a quelques semaines par des intermittents en lutte, cette campagne (...)
Le mercredi 18 juin 2014
Le rendez-vous avait été donné ce lundi, place du Général De Gaulle.
Face à la surdité de ceux qui nous gouvernent, la manifestation du jour a été plutôt sonore !
Et le départ, devant le siège de l’Union patronale 13, a donné définitivement le ton ! Prises de parole, chants, clameurs, etc. Interviews avec des journalistes presse, télévision, radio qui ont suivi le cortège.
Tous les métiers du spectacle (...)
Le lundi 16 juin 2014
Complément spécifique quant à la destruction de l’annexe IV : Pour les intérimaires et « intermittents hors spectacle » de l’annexe 4, cette convention Unedic serait un désastre :
Source : www.cip-idf.org
L’analyse fouillée de la nouvelle réglementation révèle qu’elle touchera tous les chômeurs.
Le croisement des différentes règles qu’elle instaure va fabriquer une machine infernale d’exclusion et de (...)
Le dimanche 15 juin 2014
L’assemblée générale des travailleurs du spectacle et des précaires en lutte appelle avec l’intersyndicale CNT 13, SUD Culture Solidaires 13, CGT Spectacle
à une manifestation et actions Lundi 16 juin à 15h00 Rendez-vous devant le MEDEF (place du général de Gaulle, Marseille) et ensuite à une ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LUTTE Lundi 16 juin à 18h30 Au local de Solidaires : 29, bd Longchamp 13001 Marseille (...)
Le dimanche 15 juin 2014
Bonjour à tous,
Aujourd’hui Samedi 14 juin a eu lieu dans les rues d’Aix-en-Provence, une déambulation à l’initiative des salariés du Festival d’Art lyrique.
Cette marche avait pour mission d’informer commerçants et public de la lutte qui nous occupe sous le thème de la "Culture en danger".
Il y avait au moins 500 personnes (et non pas 300 comme le dit Le Figaro. Ça doit se voir sur les photos...). (...)
Le samedi 14 juin 2014
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Dans la continuité du constat que nous avons fait l’an passé sur les luttes démocratiques et les mouvements sociaux, nous pouvons constater que ceux-ci ont continué d’agiter un nombre important de pays et ce dans des zones diverses du monde. Les contestations, un temps étouffées par la pandémie de Covid-19, sont revenues à leur niveau de l’année précédente et touchent de nombreux pays sans que l’on (...)
Le jeudi 14 janvier 2021
McDonald’s ne voulait plus d’eux : ils ont décidé de se passer de McDonald’s. Après plusieurs années de lutte pour sauver leurs emplois, les anciens salariés d’un McDo des quartiers Nord de Marseille ont transformé leur fast-food en plateforme solidaire.
Ne l’appelez plus McDonald’s : son petit nom désormais, c’est « L’Après M ». Les lettres composant l’enseigne du fast-food, coincé entre des grands (...)
Le jeudi 14 janvier 2021
Nouveaux articles ** La Première Internationale Entretien avec Mathieu Léonard ** par Mathieu Léonard - 8 janvier 2021
"L’Émancipation des travailleurs Une histoire de la Première Internationale" Mathieu Léonard (éditions La Fabrique, 2011)
(...) Seize ans avant la création de l’Internationale, il y a l’échec de 1848. Répression de masse, exil… Il y a dans l’air l’idée d’un crépuscule des révolutions au (...)
Le mercredi 13 janvier 2021
Nouveaux articles ** Troisième partie La mission ** par SCI Galeano - 25 décembre 2020
De comment Defensa Zapatista tente d’expliquer à Esperanza quelle est la mission du zapatisme et autres heureux raisonnements.
"Bon, alors je vais t’expliquer quelque chose de très important. Mais tu ne peux pas prendre de notes, ce que je veux c’est que tu le gardes en tête. Parce que le cahier, tu le laisses (...)
Le vendredi 8 janvier 2021
Le pouvoir fait partie du problème des crises de ce pays et les amplifie, semant la misère, le désespoir, le racisme et la haine là où il faut plus de solidarité, de liberté et d’égalité. Lors de la Marche nationale des Sans-Papiers nous avons montré que nous étions la solution. Appel à l’Acte 4 et à des manifestations sur tout le territoire le 18 décembre.
Malgré les centaines de kms parcourus par les (...)
Le lundi 14 décembre 2020
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.