Documentaire de Luc Decaster, qui suit pendant cinq années l’affaire Ali Ziri, chibani décédé suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil en juin 2009.
Au delà de cette affaire, le film rejoint d’autres histoires de violences policières et interroge la « justice particulière » mise en place lorsque des policiers sont en cause.
Ce film n’a reçu aucune aide de la part des institutions régionales et nationales en charge de financer le cinéma. Il a donc été tourné et monté sans argent. Pour le terminer et le sortir en salles, nous avons besoin de votre soutien !
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http://www.kisskissbankbank.com/qui-a-tue-ali-ziri-une-histoire-et-un-film-etouffes
L’équipe du film
Le 11 juin 2009, Areski Kerfali, 61 ans et Ali Ziri, 69 ans sont interpellés par la police nationale d’Argenteuil, lors d’un contrôle routier. Ali Ziri quitte le commissariat dans le coma et décède à l’hôpital deux jours plus tard. L’explication donnée par la police et le procureur est : « décès suite à une malformation cardiaque ». Deux semaines après les faits, le juge d’instruction classe l’affaire sans suite. Un collectif d’habitants d’Argenteuil, Vérité et justice pour Ali Ziri se mobilise pour exiger une contre-expertise. L’autopsie révèle alors 27 hématomes et la mort par asphyxie suite à l’utilisation d’une technique d’immobilisation interdite depuis 2003.
Durant cinq années, le cinéaste Luc Decaster a filmé le combat de tous ceux qui refusent le procès bâclé, après cette mort que certains considèrent comme un lynchage. […]