Le collectif éditorial de Comunistas Blog appelle à la solidarité et précise que les manifestations sont authentiques et n’ont rien à voir avec une quelconque manœuvre de l’impérialisme yankee : "Cet après-midi, le peuple cubain est descendu dans la rue. Un peuple qui n’a été appelé par aucune organisation autre que la crise économique aiguë que connaît Cuba et l’incapacité du gouvernement à gérer la situation. Cuba est descendu dans la rue avec le mauvais slogan "la patrie et la vie", mais ils sont descendus dans la rue au-delà d’un slogan, ils sont descendus dans la rue pour exiger du gouvernement un socialisme réel. Ceux qui étaient dans les rues n’étaient pas seulement des artistes et des intellectuels, cette fois c’était le peuple dans sa plus grande hétérogénéité". Ils dénoncent que le régime a réprimé en utilisant le spray au poivre et toutes les ressources disponibles.
Depuis l’Unité internationale des travailleuses et travailleurs-Quatrième Internationale (UIT-QI), en tant que socialistes révolutionnaires, nous nous joignons à la demande de libération immédiate de Frank García Hernández et d’autres détenus de la gauche cubaine. Outre García Hernández, Leonardo Romero Negrín, un jeune socialiste étudiant en physique à l’Université de La Havane, Maykel González Vivero, directeur de Tremenda Nota, un magazine marginal, et Marcos Antonio Pérez Fernández, un étudiant pré-universitaire, sont également détenus.
Comme toujours, l’impérialisme et les « gusanos » de Miami veulent utiliser ces protestations pour leur politique réactionnaire d’attaque de la souveraineté de Cuba. Mais le peuple est descendu dans la rue pour protester contre la misère, le manque de services et la répression du gouvernement cubain qui a trahi, il y a des décennies, sa révolution socialiste et favorise les privilèges de ceux qui sont au sommet et les pactes avec les multinationales.
Depuis l’UIT-QI, nous appelons les combattants anti-impérialistes et les organisations qui se disent démocratiques et de gauche à s’exprimer et à se joindre à la demande de libération de Frank García Hernández et des autres détenus de la gauche cubaine.