Aujourd’hui, lundi 12 décembre 2022, nous, Maruja Otero et Louis Alesandrini, membres du Collectif des Défenseurs de la Carrière antique de la Corderie, avons été empêchés d’entrer au conseil d’arrondissement public du 1/7 qui se tenait rue Sénac (13001).
C’est la deuxième fois que cela se produit.
En effet, comme nous l’avons fait savoir dans notre communiqué de presse du 2/11/2022, nous avons déjà été empêchés d’entrer au précédent conseil d’arrondissement public du 1/7 le 2 novembre dernier qui se tenait rue des Lices (13007). A chaque fois, quatre policiers municipaux étaient en faction devant l’entrée. Ce soir, Madame Otero a d’abord été abordée sur le trottoir devant l’entrée du bâtiment où se tenait le conseil d’arrondissement par un membre de l’équipe de Madame la Maire qui lui a demandé de décliner son identité. Elle a refusé et a simplement répondu qu’elle était une habitante du secteur et qu’elle souhaitait assister au conseil comme son droit de citoyenne marseillaise le lui permet. Voyant que des personnes entraient, elle a voulu les suivre mais ce monsieur lui a dit d’attendre. C’est ensuite Madame Poze, cheffe de cabinet de Madame la Maire, qui est sortie pour nous proposer de « discuter », avec elle, du sujet de la carrière. Nous avons refusé, lui expliquant que ce n’était ni le lieu ni le moment et que nous étions venus pour assister au conseil d’arrondissement au cours duquel nous espérions que le sujet de l’avenir de la carrière soit abordé. Il est surprenant et regrettable que cette proposition d’une « discussion » ait été faite seulement maintenant, sur un bout de trottoir, par une employée de la Mairie, alors que Madame la Maire a reçu par le passé de multiples sollicitations de la part du Collectif au sujet de la sauvegarde de la Corderie auxquelles elle n’a pas répondu. Nous ne pouvons que comprendre que cette « invitation » avait pour but de nous empêcher d’entrer, coûte que coûte, dans une assemblée publique, comme notre droit nous y autorisait pourtant. Las de l’obstination de Madame Poze et des personnes qui l’entouraient, nous avons finalement accepté d’entrer, pensant pouvoir assister au conseil puis, éventuellement, échanger. Voyant qu’on nous dirigeait vers une autre salle que celle du conseil, nous avons décidé de quitter les lieux. Comme pour le précédent conseil d’arrondissement, nous avions adressé un courriel à Madame la Maire de Secteur du 1/7 lui demandant que le sujet du ré enfouissement imminent de la carrière antique de la Corderie soit évoqué lors de ce conseil. Vous trouverez en pièce jointe le courriel en question, envoyé à Madame la Maire, le samedi 10/12/2022. Malheureusement, comme au précédent conseil d’arrondissement, le sujet n’a pas été abordé pendant la séance. Nous sommes atteré.e.s par le mépris dont font preuve Madame Camard et son équipe à l’égard du fonctionnement démocratique des institutions républicaines. Les conseils d’arrondissement sont publics. Tout.e citoyen.ne peut y assister, sans avoir à décliner son identité ni même exposer les motifs de sa présence. Voilà donc l’application par Madame Camard de l’engagement du Printemps Marseillais dans son programme de 2020 : « Il n’y aura de démocratie vivante que si nous la cultivons ensemble » ? Le Collectif des Défenseurs de la carrière antique de la Corderie déposera auprès du tribunal administratif deux requêtes en annulation des conseils d’arrondissement ci dessus mentionnés. Un courrier sera envoyé à Monsieur le Maire de Marseille pour lui exposer les faits. (Vous trouverez ci-dessous où récupérer l’enregistrement sonore fait devant l’entrée sur le trottoir rue Sénac. Pour le Collectif des Défenseurs de la carrière antique de la Corderie,