Les gouvernements des décennies Mitterrand et Chirac, chacun dans son style a remis en cause les droits de la personne humaine : Droit au savoir, au travail, au logement, à la santé.
Aujourd’hui, l’offensive est sans précédent. Villepin fait du zèle et cherche à imposer la version du XXIème siècle du salarié/esclave avec les fameux Contrats Nouvelle ou Première Embauche.
Plus la France produit de richesses et de profits, plus se développent la précarité dans le travail, le chômage et la pauvreté.
Peut-être à trop tirer sur la corde, elle va finir par se casser. Car, face à l’inquiétude du lendemain, le ras le bol contre tant d’injustices accumulées, la jeunesse crie : ça suffit, y’en a marre ! Cela a commencé dans les lycées au printemps 2005, cela a continué dans les quartiers pauvres en novembre. Désormais la colère gronde dans les lycées et les universités. Le mouvement de la jeunesse prend la parole et se mobilise.
Il s’unit avec les travailleurs.
Il refuse de servir de force d’appoint à des combines politiciennes.
Il rejette dans sa globalité la loi sur l’égalité des chances.
Il demande la libération des manifestants emprisonnés en novembre et en mars.
La première étape de cette lutte est le retrait du CPE, élément déclencheur de leur révolte. C’est un pas, un élan d’espoir contre cette société déshumanisée.
Face à l’opulence des privilégiés et la galère pour la majorité de la population, les jeunes ont raison de se révolter contre le « vieux monde ».
Tous en grève à partir du mardi 28 mars
Tous à la manif à Marseille
10 h 30 Vieux Port
Le lundi 27 mars 2006