Les installations industrielles de capteurs solaires se développent dans le Buëch et les Alpes du Sud, discrètement, mais à très grande vitesse.
La loi d’accélération des énergies renouvelables (AER) marque une nouvelle étape.
Avec les ZADER de plus en plus d’espaces naturels agricoles ou forestiers sont visés par ces projets dévastateurs.
Et ce sont des grandes sociétés qui profitent des conditions exceptionnellement favorables qui leur sont offertes ici : foncier bon marché, bon ensoleillement, bonne « acceptabilité sociale ».
C’est parce que c’est plus rentable, que ces investissements sont réalisés sur des forêts, des terrains naturels, forestiers ou agricoles, plutôt que sur des terrains déjà artificialisés (comme les toits, les parkings, etc).
N’y a-t-il pas incohérence à vouloir lutter contre le changement climatique et ses conséquences sur la biodiversité et la production agricole, par des installations d’énergie renouvelable artificialisant terres agricoles ou forestières ?
Un autre photovoltaïque est possible, centré sur des démarches participatives citoyennes, associant l’indispensable recherche de sobriété et respectant les espaces naturels, agricoles ou forestiers.
Le CCAPAS a rédigé un manifeste signé par une quinzaine d’organisations.