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Marseille Université Populaire du Théâtre Toursky

Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

Conférence citoyenne le 12 janvier 2008

Article mis en ligne le samedi 5 janvier 2008

Les incinérateurs d’ordures ménagères produisent d’autres déchets hautement toxiques : les mâchefers, qui représentent 30% du poids de ce qui est brûlé.

Ces matières contiennent des métaux lourds comme du plomb, du cadmium, du mercure et des polluants persistant, comme les dioxines, on les utilise comme remblais, en se basant sur une circulaire non-conforme au droit européen.

Quel rapport y a-t-il entre :

La fin des fêtes, avec ses repas en famille, ses huîtres et coquillages ;

Le grenelle de l’environnement sur les déchets qui s’est terminé le 21 décembre dernier ;

Les élections Municipales, Cantonales et Régionales à venir ;

Et les mâchefers d’incinération des ordures ménagères ?

100 000 tonnes de machefers par an

Avec les méga-installations d’incinération de Fos sur Mer, 100 000 tonnes de résidus de combustions, que l’on appelle des mâchefers vont être produits annuellement. Pour chaque tonne de déchets ménagers incinérés, l’incinérateur produira 300Kgs de déchets toxiques, que sont ces mâchefers et 50 Kgs de déchets hautement toxiques, que sont les REFIOM (résidus de fumées d’incinérateurs d’ordures ménagères).

Au mépris de la Directive Européenne réglementant la nature des déchets inertes pouvant être recyclés dans les travaux publics, ces déchets toxiques que sont les mâchefers, qui contiennent des métaux lourds, et des polluants organiques persistants, sont disséminés un peu partout.

Comme pour la pollution du Rhône par les PCB, ces doses de polluants se répandent dans les eaux, se sédimentent en partie, s’accrochent aux végétaux, mais surtout se fixent dans les graisses animales et contaminent toute la chaîne alimentaire.

Un danger durable

Ces contaminations ne sont pas de courte durée, elles persisteront durant plusieurs dizaines, voire centaines d’années. A cause de ces disséminations de polluants, dans très peu de temps, nous ne pourrons plus manger ni coquillages, ni poissons de la Méditerranée. Il est désormais interdit de consommer les poissons du Rhône.

A l’issue du Grenelle sur les déchets on apprend, que l’incinération est encouragée mais que, curieusement, la scandaleuse circulaire de 1994 qui régit les mâchefers, va être abrogée. Nous demandons à ce que ces déchets ne soient plus considérés comme inertes, et que les salariés des incinérateurs encore existant, soient protégés de ces scories à caractère cancérigène, mutagène et repro-toxique (CMR) de ces scories.

Durant son mandat, le Maire de Marseille, Président de la CU MPM, a imposé ce mode de traitement des ordures ménagères le plus polluant, au prétexte de fermer la décharge d’Entressen. Pendant 23 ans les électeurs contribuables vont payer la facture, si la justice ne met pas un terme à cet incinérateur. La décharge d’Entressen perdurera certainement pour recevoir les mâchefers au devenir incertain. L’ensemble de ces problèmes sanitaires et environnementaux sera évoqué lors de cette conférence citoyenne.

Conclusion

Quand on assassine quelqu’un ,le problème ensuite c’est comment se débarrasser du corps. Quand on incinère les déchets ménagers (au lieu de les recycler !), le problème c’est que faire des résidus solides, les mâchefers, ces cailloux grisâtres bourrés de polluants en tout genre qui représentent en poids 30% des déchets initiaux. Entre des études toxicologiques alarmantes et une législation pleine de trous, la question des mâchefers hypothèque l’avenir du projet d’incinérateur de la communauté urbaine de Marseille à Fos-sur-Mer.

Va-t-on, comme c’est annoncé, les envoyer en Espagne pour construire des routes, jusqu’à ce que ce soit interdit par les futures législations européennes ? Ou va-t-on tout simplement les stocker à la décharge d’Entressen, jusqu’à ce qu’une loi tenant enfin compte de leur composition réelle oblige à les confiner comme des déchets très toxiques (ce qui risque de coûter bonbon) ?

Les experts des associations écologistes feront le point sur ce qu’ils ont découvert de ce problème où s’entremêlent la chimie, l’économie, l’épidémiologie et le Droit.

PROGRAMME

14 heures : accueil, stands associatifs

15 heures : Conférences

Pourquoi la politique publique est-elle irresponsable ? Jean-François Friolet, Formateur sécurité-environnement,

La production des polluants dans les incinérateurs et leur fixation dans les mâchefers Maurice Sarazin, Ingénieur, Pdt de l’APPEL

Les particules : leurs mécanismes de toxicité et de contaminations par Gilles Nalbonne, Directeur de recherches Inserm,

Les impacts sanitaires et environnementaux des mâchefers par Françis Glémet, Pharmacien industriel

Les enjeux juridiques pendant et après le Grenelle sur les déchets par Sébastien Lapeyre, chargé de campagne incinération au CNIID

18 heures : Apéro Rap avec Duval MC

Contact presse :

jean-francois.friolet chez laposte.net 06 61 58 79 70

Liste des associations signant l’appel à cette conférence citoyenne

ADEBVH, AMIES, APPEL, FRCGF, MCI, Recyclons13, Greenpeace-Marseille

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Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2008 à 14:56, par René Deléglise En réponse à : Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

    Bonjour,

    J’ai rarement vu un tel concentré de bêtises. Les métaux lourds présents dans les mâchefers ne sont pas lixiviables car la phase de maturation les rend chimiquement non disponibles. C’est un peu (mutatis mutandis) comme le plomb présent dans la vaisselle en cristal : il est bien là, mais non disponible, donc non toxique de fait.
    Quant aux dioxines, elles sont hydrophobes, donc ne peuvent lixivier dans les eaux de ruissellement. De nombreuses études ont montré que les mâchefers correctement maturés ne présentent pas de danger ni pour l’environnement, ni pour la santé publique. Bien entendu, il est toujours de possible de dire (et certains ne s’en privent pas) que les auteurs des études sont vendus au "lobby des incinérateurs". Mais imaginer des complots partout sans les démontrer n’est pas la meilleure manière de faire avancer les choses.
    Dernier point : aux dernières nouvelles, une tonne d’ordures ménagères incinérées produit 230 kg en moyenne de mâchefers, et non pas 300 kg comme vous l’écrivez. Mais il est vrai que quand le parti-pris de départ est de faire peur, au mépris de la réalité, il ne faut pas lésiner sur les moyens.
    Cordialement malgré tout.
    RD

  • Le 6 janvier 2008 à 16:59 En réponse à : Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

    Quelques informations officielles pour permettre à M. René Deleglise de prendre conscience de l’etendue de son ignorance concernant la haute toxicité des mâchefers.Sans parler bien sur du violent poison que sont les résidus de de traitement des fumées.

    Les obligations réglementaires
    Les règles relatives à la valorisation et l’élimination des mâchefers et des cendres sous foyer sont fixées par la circulaire du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    Circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.

    Obligations des exploitants d’usines d’incinération de déchets non dangereux
    Prévention à la source L’exploitant doit prendre les mesures nécessaires pour :
    - limiter à la source la quantité et la toxicité des mâchefers produits,
    - faciliter le recyclage et l’utilisation des déchets,
    - s’assurer, à défaut, du traitement ou du prétraitement des déchets pour en extraire la plus grande part valorisable ou en réduire les dangers potentiels.
    La nature des résidus traités et certains paramètres de fonctionnement de l’installation d’incinération conditionnent la composition et les caractéristiques des mâchefers produits. Les exploitants ont donc tout intérêt à entreprendre des actions permettant d’éviter la présence dans les déchets d’objets et de matériaux conduisant à une contamination des mâchefers par les métaux lourds. La teneur en plomb des mâchefers peut conditionner leur valorisation. Il est donc préférable que les ordures incinérées soient exemptes de tout déchet contenant du plomb.
    Article 26 de l’arrêté du 20 septembre 2002 modifié relatif aux installations d’incinération et de co-incinération de déchets non dangereux et aux installations incinérant des déchets d’activités de soins à risques infectieux.
    Stockage Les déchets et les différents résidus produits doivent être entreposés séparément avant leur utilisation ou leur élimination, dans des conditions ne présentant pas de risques de pollution pour les populations avoisinantes et l’environnement. Les mâchefers doivent en particulier être refroidis.
    Les stockages temporaires doivent être réalisés sur des cuvettes de rétention étanches et être protégés des eaux de pluie.
    Article 26 de l’arrêté du 20 septembre 2002 modifié relatif aux installations d’incinération et de co-incinération de déchets non dangereux et aux installations incinérant des déchets d’activités de soins à risques infectieux.
    Contrôle L’arrêté préfectoral d’autorisation fixe la périodicité des contrôles à réaliser. L’arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux usines d’incinération de déchets non dangereux fixe une périodicité minimale mensuelle.
    L’exploitant doit être en mesure de justifier l’élimination de tous les déchets qu’il produit à l’inspection des installations classées. Il doit tenir à sa disposition une caractérisation précise et une quantification de tous les déchets générés par ses activités. Le respect des valeurs limites lorsqu’elles sont fixées par l’arrêté préfectoral d’autorisation, est vérifié.
    L’exploitant doit tenir une comptabilité précise des quantités de résidus d’incinération produits, en distinguant notamment :
    - les mâchefers,
    - les métaux ferreux extraits des mâchefers ,
    - le cas échéant, les métaux non ferreux extraits des mâchefers ,
    - les résidus d’épuration des fumées de l’incinération des déchets,
    - etc.
    Article 26 de l’arrêté du 20 septembre 2002 modifié relatif aux installations d’incinération et de co-incinération de déchets non dangereux et aux installations incinérant des déchets d’activités de soins à risques infectieux.
    Suivi des mâchefers Les mâchefers produits doivent faire l’objet d’analyses comportant notamment :
    - une mesure de leur taux d’imbrûlés,
    Le test de potentiel polluant est précisé dans l’annexe II de la circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    Une série initiale d’analyses, réalisée pendant environ un semestre de fonctionnement permet de déterminer l’appartenance des mâchefers à l’une ou l’autre des catégories ci-dessous :
    - mâchefers à faible fraction lixiviable : « V »,
    - mâchefers intermédiaires : « M »,
    - mâchefers à forte fraction lixiviable : « S ».
    Des suggestions d’organisation de cette campagne d’analyse initiale figurent en annexe IV de la circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    Des contrôles périodiques permettront ensuite de s’assurer durablement des caractéristiques des mâchefers produits ou, au contraire, de remettre en cause les filières d’élimination choisies. Ces analyses pourront être réalisées par un laboratoire ou l’exploitant lui-même dans le cadre d’une procédure d’autosurveillance.
    La campagne d’analyse initiale et le suivi périodique ultérieur de la production de mâchefers devront cependant faire l’objet d’un nombre significatif d’analyses réalisées par des organismes compétents. Des conventions de contrôle inopiné, portant tant sur les caractéristiques des mâchefers produits que sur leur destination, pourront être passées avec de tels organismes.
    Voir le Titre I. de la circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    Obligations des exploitants d’installations de traitement et de maturation de mâchefers
    Définition Une installation de traitement et de maturation de mâchefers est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à autorisation dans le cadre de la rubrique 322 A ou éventuellement 322 B de la nomenclature qui permet le stockage temporaire et le traitement des mâchefers entre la production de ceux-ci par une usine d’incinération des résidus urbains et la valorisation en techniques routières.
    Durée de séjour des mâchefers Le phénomène de maturation conduit à une stabilisation du potentiel polluant du mâchefer au bout de quelques mois. La durée du séjour des mâchefers sur l’installation ne doit donc pas excéder douze mois.
    Dans le cas où ni la simple maturation, ni même les traitements complémentaires éventuellement exercés sur le site de l’installation ne permettent d’atteindre les caractéristiques des mâchefers à faible fraction lixiviable (seuls mâchefers valorisables en travaux publics) les mâchefers non valorisables devront être dirigés vers une une installation de stockage permanent de déchets ménagers et assimilés.
    Voir les propositions de prescriptions relatives aux conditions d’exploitation d’une installation de traitement et de maturation de mâchefers fixées par l’Annexe VI de la circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    Traçabilité La gestion des apports et des reprises de matériau doit être définie de manière à assurer la traçabilité de l’origine et de la période de production des mâchefers accueillis sur le centre de traitement.
    Dans le cas de la simple maturation en tas, les matériaux doivent être disposés en lots indépendants représentatifs d’une période de production.
    La destination de chaque lot individualisé de mâchefers (valorisation ou mise en décharge) doit être assurée par une caractérisation globale pouvant reposer sur une approche statistique d’échantillonnage et d’analyse.
    Il est recommandé de mettre en place une procédure de suivi de la qualité très rigoureuse pour que l’exploitant de l’installation de traitement et de maturation puisse à tout moment garantir à ses clients la qualité et les caractéristiques des matériaux distribués. Lorsqu’elle existe, une telle procédure de suivi de la qualité doit être transmise à l’inspection des installations classées.
    Obligations relatives à l’élimination ou la valorisation des mâchefers
    - mâchefers à faible fraction lixiviable, dits de catégorie "V" Valorisation en techniques routières
    Ces mâchefers sont valorisables en techniques routières et dans d’autres applications semblables.
    Sur ces autres applications , voir l’annexe V de la circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    Il est souhaitable de déferrailler au préalable ces mâchefers et de les cribler pour s’assurer de l’absence d’imbrûlés de grande taille ou d’objets indésirables.
    La mise en place de ces mâchefers doit ensuite être effectuée de façon à limiter les contacts avec les eaux de pluie, superficielles et souterraines.
    L’utilisation des mâchefers doit se faire :
    - en dehors des zones inondables et à une distance suffisante du niveau des plus hautes eaux connu,
    - en dehors des périmètres de protection rapprochés des captages d’alimentation en eau potable,
    - à une distance minimale de 30 m de tout cours d’eau.
    Stockage
    Ils ne doivent pas servir pour le remblaiement de tranchées comportant des canalisations métalliques ou pour la réalisation de systèmes drainants.
    L’éventuel stockage intermédiaire de ces mâchefers par leur utilisateur avant leur mise en oeuvre ne relèvent pas de la législation sur les installations classées, sauf si ces mâchefers sont stockés sur un site de distribution commerciale au fur et à mesure de leur production par une ou plusieurs usines d’incinération et repris en fonction de la demande. Un tel site constitue en effet un centre de transit de déchets issus d’installations classées et doit donc être autorisé au titre de la réglementation des ICPE.
    Si ces mâchefers ne trouvent pas de débouchés et ne sont pas valorisés, leur stockage permanent doit être effectué dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés autorisée.
    Le respect des conditions de valorisation est de la responsabilité de l’exploitant de l’installation classée à l’origine des mâchefers. Lorsque les mâchefers d’une installation sont valorisés, l’exploitant doit être à tout moment en mesure de démontrer le respect des critères fixés par la circulaire du 9 mai 1994.
    Circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.
    - mâchefers intermédiaires, dits de catégorie "M" Ces mâchefers peuvent être :
    - éliminés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés,
    - ou faire l’objet d’un prétraitement ou d’une simple maturation en vue de leur valorisation. On observe en effet avec le temps une carbonatation naturelle des mâchefers qui conduit à limiter leur potentiel polluant. Dans ce cas, les mâchefers intermédiaires doivent être acheminés vers une installation de traitement et de maturation.
    Dans le cas où ni la simple maturation, ni même les traitements complémentaires éventuellement exercés sur le site de l’installation ne permettent d’atteindre les caractéristiques des mâchefers à faible fraction lixiviable, les mâchefers non valorisables devront être dirigés vers une installation de stockage permanent de déchets ménagers et assimilés autorisée au titre de la réglementation des installations classées.
    - mâchefers à forte fraction lixiviable, dits de catégorie "S" Ces mâchefers doivent être éliminés dans des installations de stockage permanent de déchets ménagers et assimilés autorisées au titre de la réglementation des installations classées.
    Il peut s’avérer nécessaire de réduire le potentiel polluant de certains de ces mâchefers par des traitements appropriés pour répondre aux critères d’admission en centre de stockage.

    Références réglementaires
    Décret n° 2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets, JO du 20 avril 2002.
    Circulaire DPPR/SEI/BPSIED n° 94-IV-1 du 9 mai 1994 relative à l’élimination des mâchefers d’incinération des résidus urbains.

  • Le 7 janvier 2008 à 17:38, par René Deléglise En réponse à : Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

    Bonjour,
    En quoi la reproduction in extenso de la circulaire du 9 mai 1994 (ou de tout autre texte) répond-elle à ce que j’écrivais ? Décidément, écolos de pacotille, vous avez tous les mêmes méthodes, semblables à celles utilisées naguère par les trotskystes : quand on ne peut pas répondre, on noie sous un flot d’informations, la quantité étant censée suppléer à l’absence de qualité...
    Citez-moi un seul cas de pollution significative due à des mâchefers d’incinération d’ordures ménagères maturés conformément à la circulaire ! Que la forme juridique de la circulaire ne soit pas satisfaisante, que les fonctionnaires chargés des contrôles soient en nombre insuffisant, que les contrôles eux-mêmes soient probablement insuffisants, qu’il faille limiter au maximum la toxicité des déchets pour faciliter leur traitement et éviter que les sous-produits des traitements soient eux aussi toxiques, d’accord. Mais vous n’avez pas le droit de prétendre n’importe quoi, de balancer des élucubrations totalement infondées, d’aligner des contre-vérités scientifiques sous prétexte que vous prétendez sauver la planète et l’humanité.
    Cordialement malgré tout,
    RD

  • Le 15 janvier 2008 à 10:56, par christian rapuzzi En réponse à : Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

    cher M Deleglise

    jusqu’a ce qu’on découvre que la terre etait ronde, il y a des gens "d’église" qui affirmaient qu’elle etait plate, puis que le soleil tournait autour d’elle !.
    on sait aujourd’hui ce qu’il en est.

    le dernier cas de revirement en date concerne les ogm monsanto 180 !

    je vais etre clair et pedagogique pour les autres, car j’ai l’impression que votre cas releve de l’acharnement thérapeutique :
    il y a un probleme de pollution avec les lixivias car l’etude de 1993 qui a entrainé donné le feu vert et le classement en materiaux inerte, a été faite sur la base de 3 "infusions"
    alors que la plus forte toxicité apparait à la 10 eme puis baisse jusqu’a la 20 eme lixivia.

    le tribunal administratif de Nice vient d’arreter l’utilisation de machefer dans le remblaiement d’une carriere pour
    cause de la non inertie des machefers !
    http://www.grasse.maville.com/-Gourdon%C2%A0-il-n-y-aura-pas-de-machefers-sur-le-site-de-la-carriere-de-la-Sarree-/re/actudet/actu_loc-526351-----_actu.html

    quand vous parlez de plomb dans le verre, vous vous donnez le baton pour vous faire battre car nous avons là un procedé de vitrification, qui empeche les molécules de circuler, tellement efficace qu’on s’en sert d’un principe similaire pour stocker la radioativée des déchets des centrales nucleaires.

    au fait si vous habitez à marseille, commencez par trier vos dechets, au lieu d’envoyer la merde chez les autres,
    enfin,je ne suis pas trotskyste, mais je ne voterai pas affairiste comme vous !

  • Le 12 avril 2008 à 18:28, par M13 En réponse à : Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

    Tous des imbéciles !!!

    Si ils ont pondu cette circulaire c’est évidemment qu’il n’y a aucun danger avec les résidus de l’incinération.

    Non monsieur De l’église le feu purificateur ne purifie pas tout !!!
    Et pourquoi bruler ce qu’il faudra plus d’énergie à produire quand on peut faire autrement ?

    M13 écolo de pacotille.

  • Le 11 janvier 2013 à 13:45, par Vincent En réponse à : Les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères : un scandale bien enfoui ?

    Bonjour,

    Au risque de ne pas être lu, je reviens sur cette discussion fort intéressante 5 ans après, soit après que de nombreuses améliorations dans la filiale "mâchefers" aient été mises en place, et notamment le nouvel arrêté en date du 18/11/2011. J’aimerais avoir votre vision des choses en l’état actuel des choses ?

    Merci

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