Une tribune pour les luttes

Communiqué du Resf 75

Soutien à Moïse Diakité et aux autres inculpés de "Vincennes"

+émission FPP « Singuliers au Pluriel » à leur sujet du mardi 24 novembre

Article mis en ligne le mercredi 3 décembre 2008

L’émission FPP « Singuliers au Pluriel » du mardi 24 novembre est en ligne sur RESF RADIO WEB :

http://www.educationsansfrontieres.org/?article13591

Avec Anaïs Diakité, Vincent et Arno, du RESF 5-13.

On présente le livre « Feu au centre de rétention. Janvier-juin 2008. Des sans-papiers témoignent » Éditions Libertalia, (7 euros), recueil de témoignages des retenus, récoltés durant les six mois précédant l’incendie.

Puis Anaïs, épouse française de Moïse Diakité, avec qui elle a sept enfants raconte leur histoire. Plus de logement, Moïse perd son titre de séjour. Présent au CRA de Vincennes depuis trois jours lors de l’incendie, il est accusé d’en être un des incendiaires. Il est toujours en prison en attendant le jugement.


18 novembre 2008

5 personnes sont toujours en prison (et parmi elles une à l’hôpital dans le coma) suite à la révolte et à l’incendie qui ont abouti le 22 juin dernier à la destruction du centre de rétention de Vincennes. Certaines depuis plus de 4 mois maintenant, sans qu’une quelconque date de procès ait été avancée.

Ce matin la justice a décidé de maintenir, l’un d’eux, Mr Diakité en prison, en détention préventive comme ils disent...
Mr Diakité, père de 7 enfants français, conjoint de française, présent en France depuis 1991,en était, lorsque Vincennes a brûlé, à son 4ème "séjour" en rétention...
Le jour de sa convocation devant le juge d’instruction le 7 aout, sa femme accouchait et il n’a donc pas pu s’y rendre, chose qui doit certainement, entre autres, avoir servi de prétexte à son maintien en détention suite à son arrestation mi-octobre, lors d’un "banal" contrôle.


Communiqué :

17 novembre 2008

Le 21 juin, au centre de rétention de Vincennes, un retenu tunisien meurt dans des circonstances encore non élucidées. Le lendemain, une marche silencieuse organisée en sa mémoire par ses codétenus est brutalement réprimée, déclenchant alors une révolte collective au cours de laquelle le centre prend feu.

Cinq anciens retenus sont à ce jour emprisonnés et poursuivis.

Parmi eux, un père de famille parisien qui vit en France depuis 18 ans, M. Moïse Diakité est plus particulièrement suivi par le Réseau éducation sans frontières.
Compagnon d’une Française avec laquelle il élève 7 enfants, tous français, il illustre parfaitement l’illégitimité d’une politique d’immigration qui enferme, expulse, sépare des familles et des gens qui s’aiment au seul prétexte qu’ils n’auraient pas de papiers.

Comme il le fait pour M. Diakité, le RESF exprime son entière solidarité à chacun des inculpés du centre de Vincennes :

- 2 jeunes majeurs, Ekma Moutaré, 18 ans à peine, et Ali Diallo qui vivent
très mal leur détention,

- Mahamadou Dramé, qui travaillait et cotisait depuis des années en France

- et enfin Slaheddine El Ouertani, venu en France pour envoyer de l’argent à ses parents malades et qui, aujourd’hui, se retrouve dans le coma suite à une agression dans sa cellule.

Pour chacun d’eux, le RESF Paris demande l’arrêt des poursuites et la libération immédiate !

http://www.educationsansfrontieres.org/?article16512

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