Une tribune pour les luttes

Après 3 ans de procédure lourde et onéreuse, ses agresseurs en uniforme, seront une nouvelle fois jugés, du 16 au 20 Janvier 2012, au tribunal de Grasse

Justice pour Hakim Ajimi

Mobilisation le vendredi 20 janvier à Grasse
- Départs collectifs depuis Montpellier et Marseille
- À Marseille rassemblement devant le TGI vendredi 20 janvier à 18h
- Lire les comptes rendus du procès au jour le jour
+ le tract pour le 20 janvier à Grasse et à Paris.

Article mis en ligne le samedi 21 janvier 2012

La Cour d’appel confirme les condamnations pour la mort d’Hakim Ajimi
11 février 2013 à 15:00 (Mis à jour : 15:21)

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actualisé Trois policiers avaient écopé de peines de prison avec sursis après la mort du jeune Tunisien en 2008 lors de son interpellation.
Par AFP

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé lundi la condamnation de trois policiers à 6, 18 et 24 mois de prison avec sursis pour leur implication dans la mort en 2008 d’Hakim Ajimi, à Grasse, lors d’une interpellation musclée. Deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Grasse (Alpes-Maritimes) ont écopé de 18 et 24 mois de prison avec sursis, un troisième policier a été condamné quant à lui à six mois avec sursis.

La cour d’appel a toutefois confirmé la condamnation en l’assortissant d’une « substitution des motifs ». Les nouveaux motifs devraient être connus mardi. « On est soulagé. Au moins, on sait qu’ils sont coupables, même si ce sont des coupables protégés », a déclaré à la sortie de l’audience Boubaker Ajimi, le père du jeune homme décédé en 2008.

L’avocat des policiers, Me Joël Blumenkranz, a indiqué pour sa part que ses clients allaient « envisager un pourvoi en cassation ». Hakim Ajimi, alors âgé de 22 ans, était mort asphyxié le 9 mai 2008 lors de son interpellation, les deux policiers auxquels il résistait ayant comprimé sa cage thoracique et pratiqué une clé d’étranglement autour de son cou avec trop de force et durant trop longtemps, selon les rapports d’expertise médicale.

« Ils ne comprennent pas pourquoi ils ont été condamnés », a déclaré Me Blumenkranz. « Il est établi que la cause du décès est la compression thoracique mais ce geste est totalement réglementaire, il est enseigné à l’école de police », a-t-il insisté.

(AFP)


Le verdict du procès des policiers responsables de la mort d’Abdelhakim
AJIMI sera rendu le 24 février.


http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1746

Mobilisation marseillaise du 20 janvier pour Hakim Ajimi
Publié le 23 janvier 2012
par Sarah Lehaye

Si le rassemblement principal a été organisé à Grasse, les autres villes de France ont, elles aussi, tenu à affirmer leur soutien. A Marseille, une quinzaine de personnes se sont réunies, devant le Tribunal de Grande Instance, valeur de droit et de justice, à l’appel du Collectif Cité en Mouvement : « on a mené l’initiative à Marseille car des personnes ne pouvaient pas se déplacer jusqu’à Grasse ». Un appui, apporté également par La Ligue des Droits de l’homme et Amnesty International qui a déploré que « ce soit toujours les mêmes personnes qui se fassent interpeller plutôt que d’autres ».


20janvier2012_Vérité_et_Justice_pour_Abdelhakim AJIMI-1

Communiqué de presse du
Jeudi 19 Janvier.


Mascarade au tribunal de Grasse

A Grasse, tout au long de l’audience, le juge Robail a affiché
ouvertement sa connivence avec la police.
Les faits sont pourtant avérés : Abdelhakim AJIMI est mort d’un
acharnement des policiers sur sa personne et d’un refus de lui porter
secours.
Tous les témoignages sont édifiants. Les expertises accablent les
policiers inculpés. Les procès verbaux de ces derniers sont
contradictoires, de même que leurs propos à la barre.

Malgré tout, les policiers bénéficient de la complaisance du tribunal. Le
Procureur de la République, a pourtant insisté sur la « responsabilité
évidente des policiers dans la mort d’Hakim
 » et a repris la qualification
d’«  inhumanité » mise en avant par la Commission Nationale de Déontologie
de la Sécurité.

Malgré cela, il requiert des peines minimes, sans commune mesure avec la
gravité des faits qu’il avait auparavant lui-même exposés.
Ces maigres peines sont :
- J.-M. Moinier : 1 an à 18 mois avec sursis simple
- W. Lebeaupin : 18 mois à 2 ans avec sursis simple
- J. Manach : 6 à 8 mois avec sursis simple
- B. Julien : 1 an avec sursis simple
- A. Bekhira : 6 mois avec sursis simple.
Pire, de simples peines de principe ont été requises pour les policiers
stagiaires M. Authier-Rey et P. Locatelli.
Ainsi fonctionne l’institution judiciaire française lorsqu’elle doit juger
des crimes policiers.

NOUS QUITTONS LE TRIBUNAL,
NOUS VOUS LAISSONS ENTRE VOUS.

Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI

Contact : comite_hakim_ajimi chez riseup.net


Mercredi 18 janvier 2012

Des peines de prison avec sursis ont été requises mercredi 18 janvier devant le tribunal correctionnel de Grasse pour les sept policiers impliqués dans le décès du jeune Hakim Ajimi, mort par asphyxie lors d’une interpellation violente le 9 mai 2008. Le procureur Jean-Louis Moreau a estimé que les policiers devaient tous être condamnés, en détaillant les nombreuses erreurs ayant entraîné la mort du jeune homme de 22 ans dans un laps de temps très court.

Les peines les plus sévères requises concernent sans surprise les deux agents de la brigade anti-criminalité (BAC), accusés "d’homicide involontaire" pour avoir employé des techniques d’immobilisation ayant entraîné la mort du jeune homme par asphyxie lente. Le procureur a requis douze à dix-huit mois de prison avec sursis contre le brigadier-chef Jean-Michel Moinier, qui a pratiqué une compression thoracique sur Hakim, et dix-huit mois à deux ans de prison avec sursis pour son collègue Walter Lebeaupin, qui pratiquait dans le même temps une clé d’étranglement. Ce dernier, ainsi que les cinq autres policiers impliqués, est également accusé de "non-assistance à personne en danger".

Six à huit mois avec sursis ont été requis pour le policier municipal Jim Manach, venu aider les deux agents de la BAC à menotter Hakim aux pieds et le maintenir au sol. Un an avec sursis a été requis à l’encontre de Bernard Julien, chef des quatre agents de police-secours qui ont conduit le jeune homme menotté et inerte dans leur voiture, dans des conditions jugées "inhumaines". Des peines moins lourdes ont été requises contre les autres.

Les avocats des sept policiers doivent plaider demain jeudi.


A Grasse, des policiers débattent devant les juges des techniques d’étranglement
Par Louise Fessard

17 janvier 2012 |

http://www.mediapart.fr/article/off...


Bonjour à toutes et à tous,

ATTENTION : le procès des responsables de la mort d’Abdelhakim AJIMI sera
très probablement clôturé jeudi soir, mais le délibéré rendu plus tard.
Quoi qu’il en soit, la mobilisation à Grasse est maintenue ce vendredi 20
janvier.

Appel de Grasse : mobilisation vendredi 20 janvier 2012
Appel à l’unité nationale contre les violences policières et pour
l’approfondissement de notre combat collectif. _ Mobilisation en soutien à
la famille AJIMI, ainsi qu’aux autres victimes de violences policières,
familles de victimes et comités de soutien, associations et organismes
solidaires :

- à 12h devant le tribunal de Grasse pour un compte-rendu du procès des
responsables de la mort d’Abdelhakim AJIMI.
- puis de 14h à 18h dans les locaux de la CGT (11, rue Gazan dans la
vieille ville de Grasse)

Contact : comite_hakim_ajimi chez riseup.net / 06 61 47 39 17

Parallèlement, une mobilisation aura lieu le même jour à Paris, à 19h,
fontaine des Innocents.

Ces initiatives regroupent : Collectif Vies Volées, Comité Vérité et
Justice pour Abdelhakim Ajimi, Comité Ali Ziri, Comité Lamine Dieng,
comité Mamadou Marega, Comité Abou bakari Tandia, Résistons ensemble, PIR,
NPA - NPA06 – NPA13, Alternatifs, Fase, Ni macho ni proxos, ACLEFEU, CRI,
réseau FSQP, MIB et MIB34, Indignés de Réelle Démocratie Maintenant Paris,
les Alternatifs du pays de Grasse, DiverCité, association Elève-toi
(Istres), LDH Cannes-Grasse, MRAP 06, Pas de Nord sans Sud, Quartiers Nord
– Quartiers Forts…

20janvier2012_mobilisations_nationales_contre_violences_policieres

Comptes rendus du procès
Mardi 17 janvier 2012
Communiqué du Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI

Après la 2e journée d’audience, nous notons que :
- Le procès se déroule sur la base d’une instruction à charge contre Abdelhakim AJIMI, instruction qui a successivement refusé des témoignages essentiels (dont le médecin du S.M.U.R.). Par conséquent l’audience porte aujourd’hui les carences de cette instruction défaillante.
- Il s’agit avant tout d’une inculpation pour « homicide involontaire », et pas seulement pour « non assistance à personne en péril » ainsi qu’on essaie de nous le faire croire. Tout le monde s’accorde sur le fait que Abdelhakim AJIMI a subit un traitement inhumain et ceci dès le début de l’intervention : les deux agents de la BAC sont donc les principaux responsables de la mort d’Abdelhakim ADJIMI. Cette évidence est corroborée par l’expertise du médecin légiste : la cause du décès résulte de l’étranglement et de la compression thoracique prolongés, exercés par les deux agents de la BAC. Des choix ont été faits (interpellation plutôt que convocation, accumulation des méthodes d’immobilisation, appel des pompiers pour le policier blessé mais sans prise en compte de l’urgence concernant Abdelhakim AJIMI...) et doivent être assumés.
- Une stratégie semble être à l’oeuvre du côté du corps policier : viser la relaxe de l’homicide involontaire. Ce dernier ne doit pourtant pas être écarté, car c’est l’explication évidente de la non-assistance, qui en découle.
- Les avocats des prévenus insistent sur des dysfonctionnements abstraits de l’institution policière, plutôt que sur les responsabilités individuelles.
- Malgré qu’ils soient à l’initiative de l’arrestation, les policiers de la Brigade Anti-Criminalité sont protégés par les autres policiers inculpés (Police Secours et Police Municipale). Ces derniers se rejettent entre eux la responsabilité pour mieux la diluer.
- Les policiers ne réitèrent pas exactement leurs propos initiaux (inscrits dans les procès-verbaux), multipliant leurs contradictions et mettant en lumière les incohérences initiales quant au déroulement de l’interpellation.
- Tous les policiers inculpés prétendent ne pas avoir vu le visage d’Abdelhakim AJIMI, dont l’expression aurait pourtant du les alerter de son état clinique. Ce discours partagé nous semble relever de consignes données préalablement au procès.
- La présence policière dans la salle est massive ; certaines interventions de policiers appelés à la barre sont manifestement teintées de mépris.
- Le juge aide des policiers hésitants à terminer leurs réponses.


Lundi 16 janvier 2012
Communiqué du Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI

Après la 1e journée d’audience, nous avons :
-  le sentiment que la gravité de la mort d’un être, Abdelhakim AJIMI, est parfois abordée avec légèreté ;
-  l’impression qu’il y a un parti-pris, notamment dans la présentation des faits qui ont conduit à la mort d’Abdelhakim AJIMI (victime présentée comme un dangereux agresseur, témoignages décrédibilisés…) ;
-  la sensation d’une bienveillance accordée aux policiers en minimisant leur responsabilité directe ;
-  la sensation d’une défiance envers la famille et ses soutiens (par exemple : Boubaker AJIMI, le père de la victime, a fait l’objet d’un véritable interrogatoire).

Nous ne perdons pas de vue que le démarrage de cette « affaire » est un acte mineur, à savoir une altercation au sein d’une banque entre un client et le directeur d’agence. Cela aurait du faire l’objet d’une simple convocation et non d’une interpellation dans des circonstances inhumaines par un acharnement des policiers ayant entraîné la mort violente d’Abdelhakim AJIMI.



ATTENTION : le procès des responsables de la mort d’Abdelhakim AJIMI sera très probablement clôturé jeudi soir, mais le délibéré rendu plus tard.
Quoi qu’il en soit, la mobilisation à Grasse est maintenue ce vendredi 20
janvier.

Appel de Grasse : mobilisation vendredi 20 janvier 2012

Appel à l’unité nationale contre les violences policières et pour
l’approfondissement de notre combat collectif. Mobilisation en soutien à
la famille AJIMI, ainsi qu’aux autres victimes de violences policières,
familles de victimes et comités de soutien, associations et organismes
solidaires :

- à 12h devant le tribunal de Grasse pour un compte-rendu du procès des
responsables de la mort d’Abdelhakim AJIMI.
- puis de 14h à 18h dans les locaux de la CGT (11, rue Gazan dans la
vieille ville de Grasse)

Contact : comite_hakim_ajimi chez riseup.net / 06 61 47 39 17

à Marseille : devant le tribunal de grande instance (6 rue Joseph
Autran, 13006) à partir de 18h.


Bonjour à toutes, bonjour à tous,
merci de diffuser...

RAPPEL :

PROCES DES RESPONSABLES DE LA MORT D’HAKIM AJIMI,
TRIBUNAL DE GRASSE, 16-20 JANVIER 2012
- Point info tous les soirs de 16h à 18h dans les locaux de la CGT (11,
rue Gazan à Grasse, près de la cathédrale).
- Mobilisation vendredi 20 janvier toute la journée devant le tribunal de
Grasse.
Attention : l’évolution du procès peut entraîner des modifications quant
aux dates et heures de ces rendez-vous. Un mail d’information sur la tenue
du procès et la suite des évènements sera diffusé chaque soir.
Merci à celles et ceux qui se mobiliseront à Grasse lors du procès de se
manifester rapidement pour que les questions logistiques soient anticipées
(hébergement, personnes disponibles pour aider à l’organisation…).

VOYAGES COLLECTIFS pour la mobilisation du vendredi 20 janvier à Grasse :
- depuis Paris : un véhicule de 9 places partira du local FSQP mercredi
18/01 - Contact : noredine chez no-log.org ou fsqp2007 chez gmail.com.
-  depuis Marseille : départ vendredi 20 janvier au matin, retour à la fin
du verdict - Contact : afajry chez yahoo.fr et 0613205151
- depuis Montpellier – Contact : justicepourlepetitbard chez gmail.com

RASSEMBLEMENTS PARALLELES EN FRANCE, vendredi 20 janvier, pour celles et
ceux qui ne peuvent pas se rendre à Grasse pour soutenir la famille AJIMI,
et pour rendre visibles le combat des autres familles et collectifs de
soutien en France, notamment le collectif qui se crée en ce moment à
Clermont-Ferrand autour de la famille de Wissam El YAMNI, qui vient de
mourir suite à une autre bavure policière le 31 décembre dernier…
 :
- à Paris : devant la fontaine des Innocents à 18h00, à l’initiative de :
FSQP, Collectif Dieng, Résistons ensemble, collectif Ziri, Indignés, PIR,
NPA, Alternatifs, Fase, Ni macho ni proxos, MIB. Contact : fsqp chez fsqp.fr et
fsqp2007 chez gmail.fr
- à Marseille : devant le tribunal de grande instance (6 rue Joseph
Autran) à partir de 18h. Contact : sylvie.noguier chez gmail.com

Retrouvez des vidéos, interviews audio, photos et articles de presse sur
la mobilisation du 7 janvier 2012 à Grasse et le procès à venir :
Abdel (collectif Vérité & Justice pour Ali Ziri) :
- http://www.youtube.com/watch?v=kvBzgsxr25U&context=C368d0a9ADOEgsToPDskLTYArEdgySZAQCzRIW-FD9
- http://www.dailymotion.com/Zarmatoulogue
Rym (CRI France) :
- vidéo (1h) :
http://www.youtube.com/watch?v=pEWZyPG8eXM&list=UUHZz3gmrweS3dS33hX0UWXQ&index=5&feature=plcp
- et la même vidéo en 3 fois 20 minutes :
http://www.youtube.com/watch?v=6sRtlO0onAQ&list=UUHZz3gmrweS3dS33hX0UWXQ&index=3&feature=plcp
http://www.youtube.com/watch?v=sBPx7-KW1_Y&list=UUHZz3gmrweS3dS33hX0UWXQ&index=2&feature=plcp
http://www.youtube.com/watch?v=hO-59T-4DV4&list=UUHZz3gmrweS3dS33hX0UWXQ&index=1&feature=plcp
Julia Chrzavzez - Alexandrine et Yves (MRAP Menton) :
http://www.differences-larevue.org/article-mort-d-abdelhakim-ajimi-l-heure-du-proces-96904226.html
CRI France : http://www.crifrance.com/Rassemblement-de-soutien-pour.html

Et bientôt : des émissions radio :
- http://audioblog.arteradio.com//faureetreclusalelysee : jeudi 19 janvier
2012 à 18h sur Radio Périgueux 103 un entretien en direct avec Dorsaf
Briki, du comité Vérité et Justice pour Hakim Ajimi /
http://www.radioperigueux103.com
- http://radio.canut.free.fr
- http://www.la-bas.org

NOTRE SOUTIEN PARTICULIER :
- Au Collectif Ali Ziri :
Les policiers qui ont tué le retraité algérien Ali Ziri viennent de
bénéficier d’un non- lieu : rassemblement le samedi 14 janvier 2012 à 14h,
cinéma Jean-Gabin, parc de la mairie d’Argenteuil, 12-14 Bd. Léon-Feix, en
présence de Stéphane Hessel et Jacques Gaillot pour exiger vérité et
justice ! Après ce rassemblement, le collectif va procéder à la pose d’une
plaque commémorative sur le lieu de l’interpellation, angle des rues
Jeanne d’Arc et Antonin-Georges-Belin, non loin de la mairie. Plus d’infos
au 01 39 80 45 40 - Email : collectifaliziri chez yahoo.fr. - Blog :
http://collectif-ali-ziri.over-blog.com/
Pétition en ligne :
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N19063

ET NOUS N’OUBLIONS PAS TOUTES LES AUTRES FAMILLES ET COLLECTIFS QUI LES
SOUTIENNENT, CAR NOS LUTTES SONT COMMUNES !

Contact : tél : 06 61 47 39 17 / mail : comite_hakim_ajimi chez riseup.net


Sur la manifestation du 7 janvier à Grasse :

http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1730

9 janvier 2012 :

Réunis à Grasse en mémoire de Hakim Ajimi et à une semaine du procès des deux agents de la BAC
par Henda Bouhalli

Samedi 7 janvier à Grasse, la famille, les amis et des militants venus de Paris, Lyon, Montpellier, Marseille, Avignon, Istres, se sont rassemblés, non loin de l’interpellation mortelle dont a été victime Hakim Ajimi.
Un rassemblement symbolique a eu lieu avant le procès des deux agents de la BAC, poursuivis pour « homicide involontaire » et « non-assistance à personne en danger » car ayant pratiqué une clé d’étrangement sur ce jeune homme de 22 ans.
Le procès qui aura lieu au Tribunal correctionnel de Grasse du 16 au 20 janvier mobilisera en nombre des citoyens et membres d’associations, collectifs ou partis (MIB, Divers Cités, FSQP, PIR, etc.) qui dénoncent depuis de longues années les violences policières, aujourd’hui devenues banales. L’affaire Ali Ziri, retraité de 69 ans, Mamadou Maréga, Mohamed Boukrourou, Lamine Dieng et dernièrement Wissam El Yamni, actuellement dans le coma à Clermont-Ferrand, en sont autant d’exemples.
Tour à Tour, des membres d’organisations ont pris la parole, parmi eux : Samir Baaloudj, membre du MIB, porte-parole de la campagne « Police personne ne bouge ?! », Omar Slaouti (collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Abdelaziz Chaambi, notamment membre fondateur de Divercité, Walid Klai, porte-parole du comité de soutien « Vérité et Justice pour Hakim Ajimi » et Adil Fajri. Voir sur le site de Med’in marseille en vidéo, un extrait des interventions.

http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1730


• Durant la semaine du procès : point info tous les soirs de 16h à 18h
dans les locaux de la CGT (11, rue Gazan à Grasse, près de la cathédrale)
+ mobilisation vendredi 20 janvier toute la journée devant le tribunal de
Grasse.

Contact : tél : 06 61 47 39 17 / mail : comite_hakim_ajimi chez riseup.net



MOBILISATION EN FAVEUR DE WISSAM EL-YAMNI :

A Clermont-Ferrand, Wissam El-Yamni est toujours dans le coma suite à une arrestation musclée par la police durant la nuit de la Saint-Sylvestre

http://www.youtube.com/watch?featur...

Le 31 décembre dernier, un homme de 30 ans a sombré dans le coma après son interpellation par la police à Clermont-Ferrand. Une marche silencieuse a été organisée ce dimanche pour demander que la lumière soit faite sur les conditions de son arrestation.


http://www.cagnes.maville.com/actu/...

Samedi 07 janvier 2012

Deux cents personnes se sont rassemblées aujourd’hui à Grasse en mémoire du jeune Abdelhakim Ajimi, mort au cours d’une interpellation mouvementée en 2008, alors que sept policiers devront s’en expliquer devant la justice du 16 au 20 janvier.

"Cela fait quatre ans qu’on se bat pour ce procès, affirme Boubaker Ajimi, le père de la victime. C’est un combat dur, on a perdu un enfant de 22 ans, ce n’est pas facile".

"Ce n’est pas un procès contre la police, mais contre des policiers qui doivent être jugés comme des citoyens", précise à l’AFP l’homme, qui a toujours appelé les jeunes de Grasse à "rester calmes" face à l’affaire.

Deux fonctionnaires de la brigade anti-criminalité (Bac) seront jugés dans une semaine pour "homicide involontaire" et "non-assistance à personne en danger" devant le tribunal correctionnel de Grasse. Les cinq autres sont poursuivis pour "non-assistance à personne en danger".

A bout, lasse de croiser ces policiers, la famille Ajimi a fini par déménager de Grasse il y a deux ans. "Ils tournent la tête, je ne parle pas à des gens inhumains", dit Boubaker Ajimi.

Pour leur ancien voisin de palier Walid Klai, "Hakim" Ajimi, arrivé de Tunisie à 16 ans, était un jeune homme "beau et bien intégré". Après une altercation dans une agence bancaire, il avait été interpellé par la police en rentrant chez lui, puis menotté et plaqué au sol dans la rue.

"Selon les témoins, les policiers l’ont frappé et étranglé jusqu’à ce qu’il rende l’âme", affirme à l’AFP l’homme, porte-parole de la famille, en évoquant "une boucherie".

Nora Benameur, militante d’une association venue spécialement d’Avignon dans un autocar d’une cinquantaine de personnes, s’est déplacée "par solidarité envers la famille", a-t-elle dit à l’AFP.

Plus généralement, elle entend aussi dénoncer "des crimes similaires qui sont perpétrés en France", des actions policières qui "ciblent les quartiers populaires, notamment les Noirs et les Arabes". "Nous sommes tous des victimes potentielles", affirme-t-elle.

Comme beaucoup de sympathisants de la famille de la victime, elle regrette que le procès ne se fasse pas devant une Cour d’assises pouvant prononcer des peines plus lourdes.

Après divers épisodes judiciaires, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence avait infirmé en 2010 une ordonnance de "non-lieu" rendue par un juge d’instruction de Grasse.

Les rapports d’expertise médicale ont conclu que la mort du jeune homme était due à une asphyxie mécanique, résultat d’une compression thoracique et d’une clef de bras pratiquées par les policiers avec trop de force et durant trop longtemps.

Selon Me Gérard Baudoux, qui défend les deux policiers de la Bac, ses clients risquent un maximum de 3 années de prison. "Je ne vois pas ce que l’on peut reprocher à l’un ou à l’autre, il n’ont fait qu’appliquer ce qu’on leur apprend à l’école de police", plaidera-t-il.

Source AFP


Réunion de préparation Vendredi 6 Janvier au local CSF les Flamants :
Rue Georges Braque bat 7 13014 Marseille à 19H

Si vous voulez soutenir financièrement la famille (même 5 ou 10 euros !) et que vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez contacter un (une) camarade connu(e) et reconnu(e), qui pourra donner le pécule à la famille, ou faire un chèque au nom du papa Mr Ajimi. Désolé de revenir sur cette quête, mais la famille est exténuée sur le plan financier ( moral et psychologique), et un petit geste de solidarité lui serait très réconfortant, car elle verrait qu’elle n’est pas seule, et d’autres personnes aussi rejettent l’injustice.

Merci par avance, Camarade, de ce que tu feras.


Vidéo de l’appel de la famille et du Comité de soutien.

http://www.youtube.com/watch?featur...

Justice pour Hakim Ajimi, tué à 22 ans par des policiers.


Affiche_Hakim-Ajimi-480 Résistons ensemble.

HAKIM AJIMI, jeune homme sans histoires de 22 ans, est une des victimes des brutalités policières. Interpellé en pleine rue à Grasse, le 9 Mai 2008, par 8 policiers, il est plaqué au sol et entravé.

Les policiers pratiquent sur lui une « clé d’étranglement » (technique condamnée par la cour européenne des droits de l’homme) qui provoque sa mort par asphyxie. Après 3 ans de procédure lourde et onéreuse, ses agresseurs en uniforme, seront une nouvelle fois jugés, du 16 au 20 Janvier 2012, au tribunal de Grasse. Avec l’espoir qu’enfin :


Justice soit faite !

Cette fois là c’est HAKIM qui a payé de sa vie la différence qu’il portait sur son visage, tout comme dans les Quartiers Populaires où personne n’est à l’abri des humiliations, des provocations, des contrôles discriminatoires au faciès et des brutalités de la Police. La mort d’HAKIM et le procès de ceux qui l’ont tué sont emblématique des dysfonctionnements de notre démocratie :

Il ne peut pas y avoir de Démocratie sans Justice !

Il n’y a pas de Justice, si cette Justice n’est pas la même pour tous !

Le gouvernement et ses institutions entretiennent cette duplicité ambigüe en couvrant ces crimes qui se concluent systématiquement par des non-lieux après de longues et coûteuses procédures épuisant financièrement et moralement les familles de victimes.

Rien ne justifiait la mort de HAKIM, Rien ne le remplacera dans le cœur de ses proches, mais la vérité et la Justice le rétabliront dans son Humanité et permettra à sa famille de pouvoir enfin faire son deuil !

Mobilisons nous pour :

Ø Soutenir la famille et les proches de HAKIM.

Ø Exiger que Justice soit Rendue !

Ø Condamner les brutalités policières.

Manifestation Nationale Le 7 janvier à 14H, à Grasse

CAR, au départ de Marseille

Soutien Financier pour la famille, Chèque à l’ordre de Mr AJIMI à remettre le jour même

Tract 7 janvier - HAKIM AJIMI - Marseille

Un appel du comité Hakim Ajimi : Nous avons besoin de votre soutien
actif !

Les deux policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), responsables de
l’interpellation de Hakim Ajimi le 9 mai 2008, au cours de laquelle il
est décédé, comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Grasse
pour homicide involontaire du 16 au 20 janvier 2012.

Les rapports d’expertise médicale concluent que la mort du jeune homme
est due à une asphyxie mécanique consécutive à une compression
thoracique et une clef de bras pratiquées par les policiers avec trop de
force et durant trop longtemps.

En mai 2010, les juges d’instruction de Grasse en charge du dossier,
avaient rendu une ordonnance de non-lieu partiel pour les deux
fonctionnaires de la BAC. Suite à l’appel de cette décision par le
parquet, ces deux policiers ont été renvoyés le 9 septembre dernier
devant le tribunal correctionnel de Grasse pour homicide involontaire.

— -

Du 16 au 20 janvier 2012 se tiendra au tribunal correctionnel de Grasse
le procès de 7 membres des ’forces de l’ordre’ (sic) impliqués dans la
mort de Hakim Ajimi, le 9 mai 2008 à Grasse.

Deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) seront jugés pour
« homicide involontaire », un policier municipal et quatre fonctionnaires
de Police secours pour « non-assistance à personne en danger. »
L’audience publique n’est pas certaine mais le Comité Vérité et Justice
pour Hakim Ajimi appelle d’ores et déjà à une forte mobilisation à
l’échelle nationale.

Un rassemblement, en mémoire de Hakim, en soutien à ses proches et pour
unir nos forces, aura lieu samedi 7 janvier 2012 à 14h à Grasse, en haut
du boulevard Victor Hugo, lieu de l’interpellation mortelle.

Pendant le procès, le Comité espère votre présence active devant le
tribunal de Grasse pour :

un rassemblement lundi 16 janvier à l’ouverture des audiences

un point-info chaque jour de cette semaine, de 16h à 18h

une mobilisation vendredi 20 janvier toute la journée.

Nous vous remercions de prendre note de ces nouveaux temps forts d’une
mobilisation qui dure depuis 4 ans afin que la famille Ajimi obtienne
justice.

le Comité Vérité et Justice pour Hakim
Ajimi

comite_hakim_ajimi chez riseup.net


Mille Bâbords

Sur Hakim
14921, 12106, 9849

Sur les Marches « Vérité et Justice »
Mobilisation contre les violences policières
à l’appel du Comité Vérité et Justice pour Hakim Ajimi
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http://www.rue89.com/2011/12/03/pou...

Pourquoi la BAC a des manières « rudes et humiliantes »

Pendant quinze mois, l’anthropologue Didier Fassin a pu suivre des policiers en région parisienne. Son constat est accablant. Grand entretien.

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