Mme MIRE Isabelle
à Monsieur BESSON ministre de Monsieur Sarkozy
Metz, le 6 août 2009
Monsieur le ministre,
Vous vous appliquez à faire appliquer une loi, vous avez été nommé pour cela, vous remplissez votre mission.
Mais savez-vous Vraiment Tout ce qui s’ applique sous vos ordres ?
Et une enfant de 8 ans, une enfant qu’on a menacé de mort,
avez-vous déjà Rencontré (pas sur papier, rencontré en Vrai ), ce genre de Personne ?
Connaissez-vous des enfants de 8 ans ? Savez-vous ce qu’ils aiment , ce dont ils ont peur ?
Zandale ISUFI avait peur. Pas juste pour s’amuser, comme font parfois nos enfants. Elle avait des raisons que les adultes n’ont pas voulu écouter : elles me les a tant répétées lors de nos rencontres quotidiennes, interprète avant l’heure de réalités qui la dépassaient !
Je vous écris en tant qu’ancienne éducatrice de jeunes enfants, professeur des écoles et aujourd’hui grand mère de trois petits enfants dont Marie qui a 8 ans comme Zandale, et qui lui a écrit pour lui donner du courage :
OUI je suis très choquée, triste, et perplexe devant cette réalité qui s’impose de plus en plus à nous :
COMMENT peut-on Donner, ou Laisser Exécuter des Ordres
tels que ceux qui ont conduit nos fonctionnaires français, en ce jeudi 6 août 2009, à ramener en Albanie une petite fille sur qui pèsent des menaces de mort, en compagnie de son père lui même susceptible d’être sévèrement inquiété dès son arrivée en Albanie ; et qui plus est dont la mère, n’ayant pas supporté de devoir revivre ce risque, a dû être placée sous tranquillisants en hôpital psychiatrique en France ?
Et si tout cela était un cauchemar pour Zandale, pour sa maman ?
Connaissez-vous les cauchemars des enfants ?
même les adultes en font, quand ils ont subi de grands traumatismes...
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant n’est elle pour nos dirigeants qu’un Conte de fées, pour qu’ils en ignorent ainsi l’application dans la réalité des Vrais Gens ?
Je ne sais même pas s’il est sérieux de vous demander
LE RETOUR IMMEDIAT DE CETTE ENFANT DE 8 ANS RENVOYEE
DANS UN "PAYS NON SUR" ALORS QUE DE GRAVES MENACES PESENT SUR SA VIE : Pouvez-vous nous dire ce que va devenir cette petite fille ?
Dans tous les cas, si sa "reconduite" dans son pays devait lui être fatale, il est bien évident que nous vous le ferions savoir.
Recevez Monsieur le ministre mes tristes félicitations empreintes de toute mon indignation.
Isabelle Mire